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On Prayer
Chapter XIV.--Apostrophe.
Albeit Israel washed daily all his limbs over, yet is he never clean. His hands, at all events, are ever unclean, eternally dyed with the blood of the prophets, and of the Lord Himself; and on that account, as being hereditary culprits from their privity to their fathers' crimes, 1 they do not dare even to raise them unto the Lord, 2 for fear some Isaiah should cry out, 3 for fear Christ should utterly shudder. We, however, not only raise, but even expand them; and, taking our model from the Lord's passion 4 even in prayer we confess 5 to Christ.
See Matt. xxiii. 31; Luke xi. 48. ↩
I do not know Tertullian's authority for this statement. Certainly Solomon did raise his hands (1 Kings viii. 54), and David apparently his (see Ps. cxliii. 6; xxviii. 2; lxii. 4, etc.). Compare, too, Ex. xvii. 11, 12. But probably he is speaking only of the Israel of his own day. [Evidently.] ↩
Isa. i. 15. ↩
i.e. from the expansion of the hands on the cross. ↩
Or, "give praise." ↩
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De l'oraison dominicale
XIV.
Une autre coutume a encore prévalu. Ceux qui jeûnent s'abstiennent, après la prière faite en commun, de donner à leurs frères le baiser de paix, qui est comme le sceau de l'oraison. Or, quel moment plus propice pour donner la paix à nos frères que celui où la prière monte vers Dieu avec la recommandation du jeûne, afin que, participant ainsi à notre œuvre, ils osent vivre avec leur frère dans la bonne intelligence de la paix et de la charité? Quelle est la prière complète si elle n'est terminée par le baiser religieux? En quoi la paix peut-elle nuire à celui qui rend à Dieu cet hommage? Enfin, qu'est-ce qu'un sacrifice dont on se retire sans la paix? Quelque raison que vous donniez de votre abstinence, elle ne l'emportera jamais sur l'observation du précepte qui nous ordonne de cacher nos jeûnes. Or, nous abstenir du baiser de la paix, c'est déclarer que nous avons jeûné. Si cependant vous avez quelque bonne raison, vous pourrez, sans violer le précepte, vous abstenir du baiser de la paix, lorsque vous priez chez vous, où il serait difficile de dissimuler vos jeûnes. Mais partout où vous pouvez cacher votre œuvre, rappelez-vous le précepte. Par là vous satisferez à la discipline au dehors, et vous suivrez votre coutume à l'intérieur.
Ainsi, par exemple, le jour de Pâque, où la religion du jeûne est commune à tous les fidèles, nous pouvons nous dispenser du baiser religieux, puisqu'il ne s'agit point alors de cacher ce que fait tout le monde. De même quelques-uns pensent que les jours de stations1 ils ne doivent point assister aux oraisons des sacrifices, parce que la station serait rompue par la réception du corps de notre Seigneur. Quoi donc! l'Eucharistie devient-elle un obstacle au devoir que nous rendons à Dieu, ou bien nous lie-t-elle davantage au Seigneur? Ta station ne sera-t-elle pas plus solennelle, si tu es debout et sous les armes devant l'autel de Dieu? En recevant le corps du Seigneur, et en le gardant pour l'emporter chez toi, tout est sauf, et la participation au sacrifice, et l'accomplissement de ta bonne œuvre. Si la station a emprunté son nom aux usages militaires, « car nous sommes la milice de Dieu, » n'est-il pas vrai que dans le camp ni la tristesse ni la joie n'empêchent un soldat de faire sa station? Joyeux, il remplira son devoir plus volontiers; triste, il n'en montrera que plus de vigilance.
Quant au vêtement des femmes dans les églises, la variété des observances sur ce point fait qu'il siérait peu à un homme tel que moi, et surtout à un homme qui n'a aucun rang dans l'Eglise, d'en parler après le très-saint Apôtre, si ce n'est toutefois qu'il n'y a aucune témérité à en parler sur l'autorité de l'Apôtre lui-même. Pierre, inspiré du même esprit que Paul, s'exprime dans les mêmes termes que lui, pour recommander la modestie des vêtements et flétrir la pompe des habits, l'orgueil de l'or, et le vaniteux édifice de la chevelure. Mais comme les usages diffèrent dans les églises2.......
[Note d'Internet: le reste du traité n'a pas été traduit par Genoude.]
Jours de jeûne prolongés jusqu'au coucher du soleil. Station, au propre, signifie le temps qu'une sentinelle reste en faction le jour et la nuit. Le Chrétien se comparait à un soldat sous les armes, lorsqu'il vaquait aux jeûnes et à la prière. ↩
La fin de ce traité manque dans tous les manuscrits. [Note d'Internet: une erreur. Le manuscript de Milan (D) contient le reste] ↩