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Kirchengeschichte (BKV)
9. Kap. Die gottlose Taufe der Häretiker.
Der fünfte Brief des Dionysius (über die Taufe)1 ist an den römischen Bischof Xystus geschrieben. Nachdem er in demselben vieles gegen die Häretiker gesagt, erzählt er folgende Geschichte, die sich zu seiner Zeit zugetragen hat: „Denn in der Tat, Bruder, bedarf ich des Rates, und ich bitte dich um deine Meinung in der folgenden Sache, die mir begegnet, damit ich nicht etwa falsch vorgehe. Unter den Brüdern nämlich, die gottesdienstlich zusammenkommen, lebt ein Mann, der von jeher als Gläubiger gilt und der schon vor meiner Weihe und, wie ich glaube, schon vor der Einsetzung des seligen Heraklas am Gottesdienste teilgenommen. Da er jüngst der Taufhandlung anwohnte und die Fragen und Antworten mitangehört, kam er weinend und über sich selbst klagend zu mir, fiel mir zu Füßen und erklärte unter Beteuerungen, die Taufe, welche er bei den Häretikern empfangen habe, sei nicht diese und habe durchaus nichts mit dieser gemein, sie sei nämlich voll Sünde und Lästerung. Und er sagte, seine Seele sei nun völlig niedergeschlagen und er getraue sich die Augen nicht mehr zu Gott zu erheben, da er mit jenen unheiligen Worten und Handlungen (als Christ) begonnen. Deshalb erbat er diese ganz lautere Reinigung und Aufnahme und Gnade. Doch wagte ich es nicht, ihm die Bitte zu gewähren, und erklärte, seine vieljährige Gemeinschaft (mit uns) genüge. Denn da er seit so langer Zeit die S. 328 Danksagung mit angehört und das Amen mit den Gläubigen gesprochen habe, an den Tisch getreten sei, die Hände zum Empfang der heiligen Speise ausgestreckt, diese entgegengenommen und den Leib und das Blut unseres Herrn genossen habe, könnte ich es nicht wagen, ihn von neuem zu taufen. Ich mahnte ihn, guten Mutes zu sein und mit festem Glauben und guter Hoffnung zum Genusse des Heiligen zu gehen. Doch er hört nicht auf, traurig zu sein, und erschaudert davor, an den Tisch (des Herrn) zu treten, und kann nur mit Mühe bewogen werden, an den Gebeten teilzunehmen.“ Außer den erwähnten ist noch ein anderer Brief des Dionysius über die Taufe erhalten. Derselbe ist in seinem und seiner Gemeinde Namen an Xystus und die römische Kirche geschrieben. In demselben stellt er eine weitläufige Untersuchung über die vorliegende Streitfrage an. Ferner wird noch ein Brief von ihm an Dionysius in Rom überliefert; derselbe handelt über Lucian. Hierüber soviel.
Der erste Brief des Dionysius über die Taufe war also an Stephanus gerichtet, der zweite an Xystus, der dritte an den römischen Presbyter Philemon, der vierte an den Presbyter und späteren römischen Bischof Dionysius, der fünfte wiederum an Xystus. Ein kürzerer und längerer Briet an Dionysius und Philemon (c. 5), ebenso der am Schlusse von Kap. 9 erwähnte „andere Brief über die Taufe“ sind bei dieser Zählung nicht mitgerechnet. ↩
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Histoire ecclésiastique
CHAPITRE IX : LE BAPTEME IMPIE DES HERETIQUES
[1] La cinquième lettre aussi fut écrite par Denys Xystus, évêque des Romains ; il y dit beaucoup de choses contre les hérétiques et il ajouté n ces termes le fait 311 suivant est arrivé devant lui : « Car en vérité, ό frère, j'ai besoin de ton avis, et je te demande ton sentiment; voici l'affaire qui m'arrive et je crains de me tromper. » [2] En effet, parmi les frères assemblés avant ma consécration, et je crois même avant l'ordination du bienheureux Héraclas, il y en avait un qui était fidèle depuis très longtemps ; il prenait part à la réunion et il se trouvait proche de ceux qu'on était en train de baptiser, écoutant les interrogations et les réponses ; or il vint à moi en larmes et, pleurant sur lui-même, il se jeta à mes pieds, il avoua et affirma avec serment que le baptême administré chez les hérétiques n'était pas celui-là, et qu'il n'avait absolument rien de commun avec lui, car il était rempli d'impiété et de blasphèmes.2 [3] Il disait que son âme était entièrement pénétrée de douleur et qu'il n'avait plus la liberté de lever les yeux vers Dieu après avoir débuté par ces paroles et rites sacrilèges : aussi bien il demandait d'obtenir cette purification très parfaite, cette réception et cette grâce.3 [4] C'est ce que je n'ai pas osé faire, je lui ai dit que la communion prolongée avec l'Église lui suffisait pour cela. Il avait en effet entendu l'eucharistie et il avait répondu amen ; il avait été debout auprès de la table et il avait tendu les mains pour la réception de la sainte nourriture ; il l'avait prise et avait été participant du corps et du sang de Notre-Seigneur pondant un temps prolongé ; je n'aurais pas osé restaurer son âme depuis le début. Je l'excitai à prendre courage et à venir avec une foi ferme et une bonne espérance à la participation des choses 313 saintes.4 [5] Mais lui ne cessait de pleurer et tremblait de s'approcher de la table, et c'est à peine s'il supporte, quand il y cet exhorté, d'assister aux prières.»
[6] En outre des lettres ci-dessus mentionnées il y en a encore une autre du même auteur sur le baptême; elle est adressée par lui et par l'église qu'il gouvernait à Xystus et à l'église de Rome; il s'y étend en un long examen sur la question qui était en discussion. On cite encore après celles-ci une autre lettre à Denys de Rome sur Lucien, mais en voila assez sur ce sujet.5
= FELTOE, 50,7 -59,9. ↩
Sur Héraclas, voy. VI, iii, 2 et la n. Celte date ancienne donne lieu de croire qu'i s'agit dans cet extrait d'autres hérétiques que des Novatiens. — τῶν ἀποκρίσεων, voy. le ch. précédent. ↩
παραδοχῆς peut désigner l'admission dans l'église, ou plutôt, étant donné les deux mots entre lesquels il est placé, la réception du Saint-Esprit. ↩
τραπέζη : voy, Fr. WIELAND, Mensa und Confessio (Munich, 1906), p. 120. ↩
Lucien peut être le confesseur qui causa tant de difficultés à saint Cypricn; mais on n'en sait rien. ↩