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Kirchengeschichte (BKV)
6. Abschriften eines kaiserlichen Briefes, durch den er den Kirchen Gelder zuweist
Abschriften eines kaiserlichen Briefes, durch den er den Kirchen Gelder zuweist:
„Konstantinus Augustus an Cäcilianus, den Bischof S. 468 von Karthago. Da es mir gefallen, in allen Provinzen namentlich in Afrika, Numidien und Mauretanien, an gewisse näher bezeichnete Diener der wahren und heiligsten katholischen Religion zur Bestreitung ihrer Ausgaben Zuschüsse zu verabreichen, so habe ich an Ursus, den hochangesehenen Finanzverwalter Afrikas, ein Schreiben gerichtet und ihn angewiesen, daß er an deine Strenge die Auszahlung von 3000 Folles1 verfüge. Du aber erteile, wenn du die Aushändigung der erwähnten Summe veranlassest, die Weisung, daß diese Gelder an alle die oben genannten Männer gemäß dem von Hosius dir übermittelten Verzeichnisse verteilt werden. Solltest du aber merken, daß die Summe zur Erfüllung dieses meines Willens ihnen allen gegenüber nicht genüge, dann magst du den Betrag, den du noch für notwendig erachtest, unbedenklich von Heraklid, unserem Domänenverwalter, anfordern. Ich habe ihn nämlich mündlich beauftragt, falls deine Strenge Geld von ihm erbitte, unverzüglich die Auszahlung zu verfügen.
Da ich ferner erfahren habe, daß einige Leute unsteten Sinnes das Volk der heiligsten und katholischen Kirche durch schlimme Täuschung irreführen wollen, so wisse, daß ich den Prokonsul Anylinus und den Vizestatthalter Patrizius mündlich dahin beauftragt, daß sie zu allem andern hin vor allem auch darauf gebührend ihr Augenmerk richteten und es nicht wagten, über solches Unterfangen hinwegzusehen. Wenn du demnach wahrnimmst, daß gewisse Menschen dieser Art in ihrem Wahnsinn beharren, so wende dich ohne Bedenken an die erwähnten Richter und trage die Sache vor, auf daß S. 469 sie entsprechend der mündlichen Weisung, die ich ihnen gegeben habe, solche Leute zur Umkehr veranlassen. Die Göttlichkeit des großen Gottes möge dich erhalten auf viele Jahre!“
Als feste Rechnungseinheit von ansehnlicher Größe erscheint der denariorum follis oder kurzweg follis nur in der ersten Hälfte des vierten Jahrhunderts. Nach dem Diokletianischen Geldsystem galt: 1 Pfund Gold = 8 Folles = 2500 Pfund Kupfer = 50000 Denare. Darnach betrug der Goldwert des Follis, in deutsches Geld umgerechnet, 114,2 M. Vgl. Seeck in Pauly-Wissowa, Real-Enzyklop. der klassischen Altertumswissenschaft VI 2, 2829—2838. ↩
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Histoire ecclésiastique
CHAPITRE VI
[1] Exemplaire de la lettre de l'empereur par laquelle des richesses sont données aux églises.
Constantin Auguste à Caecilianus, évêque de Carthage. Comme il a plu dans toutes les provinces, dans 149 les Afriques, les Numidies et les Maurétanies, de fournir quelque chose pour leurs dépenses à certains serviteurs désignés de la religion catholique légitimement établie et très sainte, j'ai donné des lettres au perfectissime Ursus, rationalis d'Afrique, et je lui ai indiqué qu'il ait soin de compter à la Fermeté trois mille bourses.1 [2] Alors loi, lorsque tu auras fait prendre livraison de ladite somme d'argent, tu ordonneras de la donner à tous ceux qui sont préalablement inscrits dans !e bref qu'Hosius t'a envoyé.2 [3] Si tu apprends qu'il manque quelque chose pour accomplir en cela mon dessein envers tous ceux-là, tu dois demander à Héraclide, le procurateur de nos biens, ce que tu sauras d'une façon positive être nécessaire ; j'ai en effet ordonné en sa présence que si la Fermeté lui demande de l'argent, il ait soin de le compter sans hésitation.
[4] Et comme j'ai appris que certaines gens, dont l'esprit n'est pas consistant, veulent amener le peuple de l'Église très sainte et catholique à une doctrine très falsifiée et mauvaise, sache que j'ai donné de tels ordres au proconsul Anulinus comme aussi à Falricius, vicaire des préfets, qu'ils auront en Ire toutes autres choses, un soin convenable de ceci surtout, et qu'ils ne cesseront de .veiller sur ce qui se fait de pareil.3 [5] C'est pourquoi, si lu vois de telles gens persévérer dans cette folie, sans hésitation aucune, va aux juges susdits et saisis-les de 151 cela, afin qu'ils traitent ces gens comme je leur ai ordonné oralement, Que la divinité du grand Dieu te garde de longues années.
Le diocèse d'Afrique, depuis Dioclétien, comprenait six provinces : proconsulaire ou Afrique propre (Zeugitane), Byzacène, Numidia Cirtensis, Numidia Militiana ou Limitanea, Mauretania Caesariensis et Mauretania Silifensis. Ces divisions expliquent les pluriels employés ici, les Afriques comprenant sans doute la proconsulaire et la Byzacène. - ἐνθέσμου : voy. v. 20.- τὸν διασήμότατον (voy. IX, ix, 9) καθολικόν : le titre de rationalis était donné 324 aussi aux chefs du service des finances (vov. IX, xi, 4) dans les provinces. - τριχιλίους φόλλεις : sur le follis, voy. SEECK, dans PAULY et WISSOWA, Realencyclopâdie der Altertumswissenschaft, VI, 2829 et sur cette dotation, ib., 2830, 43. La valeur du follis était variable, environ 250 deniers. C'était une monnaie de bronze argentée, créée par Dioclétien (J. MAURICE, Numismatique constantinienne, I. I [Paris, 1908] p. xxxv,,, et suiv.). ↩
βρέουιον : brevis (aussi βρέβιον), listes ou tableaux, en usage dans les administrations. - Hosius, évêque de Cordoue, personnage très influent et qui prit une part décisive aux événements religieux de l'époque. ↩
Cette partie de la lettre paraît viser les donatistes. Mais la date de cette pièce est incertaine. — Patricius est uicarius praefectorum du diocèse d'Afrique. Anulinus, proconsul, c-à-d. gouverneur de la proconsulaire, doit être nommé à part, parce qu'il est indépendant du vicaire d'Afrique et relève directement de l'empereur. Le titre de vicaire des préfets du prétoire (au pluriel) esl un souvenir de la collégialité des magistratures anciennes. En fait, le vicaire d'Afrique relève du préfet du prétoire d'Italie, résidant à Milan. ↩