Translation
Hide
Kirchengeschichte (BKV)
7. Kap. Die Freiheit des Klerus von öffentlichen Diensten
Abschrift eines kaiserlichen Briefes, durch den er die Befreiung der Kirchenvorsteher von allen öffentlichen Dienstleistungen anordnet.
„Sei gegrüßt, hochgeschätzter Anylinus! Da aus einer Reihe von Tatsachen offenbar ist, daß die Mißachtung der Religion, in der die höchste Ehrfurcht vor der heiligsten, himmlischen Macht gehegt wird, für den Staat große Gefahren hervorgerufen, ihre gesetzliche Wiederherstellung und Pflege dagegen dem römischen Namen größtes Glück und in alle menschlichen Verhältnisse durch Wirkung der göttlichen Gnade besonderen Segen gebracht hat, so erschien es als gut, hochgeschätzter Anylinus, daß jene Männer, die mit der schuldigen Heiligkeit und in Befolgung dieses Gesetzes ihre Dienste der Betreuung der heiligen Religion widmen, Entlohnung für ihre Arbeit empfangen sollen. Es ist darum mein Wille, daß jene Männer, die innerhalb der dir anvertrauten Provinz in der katholischen Kirche, der Cäcilianus vorsteht, ihre Dienste dieser heiligen Religion widmen, und die sie Kleriker zu nennen pflegen, von allen staatlichen Dienstleistungen ein für allemal völlig frei seien, damit sie nicht durch einen Irrtum oder eine gottesräuberische Entgleisung von dem der Gottheit schuldigen Dienste abgezogen werden, sondern ohne alle Beunruhigung nur ihrem eigenen Gesetze Folge leisten. Bringen sie doch sichtlich dadurch, daß sie ihres höchsten Amtes gegenüber der Gottheit walten, unermeßlichen Segen über den Staat. Lebe wohl, hochgeschätzter und teuerster Anylinus!“
Translation
Hide
Histoire ecclésiastique
CHAPITRE VII
[1] Exemplaire de la lettre de l'Empereur par laquelle il ordonne que les chefs des églises soient exempts de toute charge publique,
A notre très cher Anulinus, salut.
Comme il paraît dans la plupart des circonstances, que le mépris de la religion dans laquelle est gardé le suprême respect de la majesté très sainte et céleste, cause de grands dangers aux affaires publiques, tandis que, si on la reçoit et l'observe conformément aux lois, elle procure une grande félicité au nom romain et un bonheur extraordinaire à toutes les entreprises des hommes, par l'effet des bonnes actions accomplies pour la divinité, il a semblé bon que ceux qui, parla sainteté qui leur est un devoir et par l'assiduité à cette loi, consacrent leurs soins personnels au service du culte divin, obtiennent les récompenses des leurs propres travaux, très cher Anulinus.2 [2] C'est pourquoi je veux que, dans la province qui t'est confiée, ceux qui exercent, dans l'Église catholique à laquelle préside Caecilianus, des fonctions personnelles en vue de ce culte saint, et qu'on a coutume d'appeler clercs, soient gardés une fois pour toutes exempts de toutes charges publiques, afin qu'ils ne 153 soient pas distraits par un errement ou abus sacrilège du service dû à la divinité, mais que sans trouble ils obéissent à leurs lois. S'ils rendent un très grand culte à Dieu, il semble qu'il en découlera un très grand avantage pour les affaires publiques. Porte-toi bien, Anulinus, qui nous es très cher et très aimé.3
Cf. Code Théod., XVI, ii, 1 ; rescrit du 31 octobre 313. Celle date et cette identification sont de Godefroy. Mais Mommsen et Meyer expriment des réserves dans leur édition (Berlin, 1905), I, 2,835, et proposent de fixer l'année du document inséré dans le Code à 319. ↩
ἐπυρανίου : le substantif est tombé. Christophorson, d'après v, 21, suppose δυνάμεως ; Schwartz reconstitue, comme original, diviinitatis, ueritatis, prouidentiae. - ἐνθέσμως : voy. v, 20. ↩
λητουργιῶν. Les charges en question étaient surtout celles des curiales, notables de chaque municipe, constitués en compagnie héréditaire, responsable de l'impôt, du recrutement, des travaux publics, assujettie à une foule de contributions et de fonctions. La situation devint 325 assez pénible pour être considérée comme un châtiment. Licinius et peut-être Maximin Daïa avaient fait entrer dans la curie les chrétiens pour les punir de leur obstination (EUSEBE, Vie de Const, II, xxx ;édit de réparation rendu après la défaite de Licinius, fin de 323; Kübler parle à tort de Maxence). Honorius plus tard condamnera les apostats du christianisme au décurionat. Voy. KÜBLER, art. Decurio, dans PAULY et WISSOWA, Real-encycl der cl. Altertumwissenschaft, IV, 2343, 52 suiv. La conséquence de la mesure annoncée ici fut qu'on entra dans le clergé pour se soustraire aux charges de la curie. Dès le 18 juillet 320 ou 326, Constantin est obligé lui-même de défendre aux riches, qui peuvent remplir les fonctions publiques, d'entrer dans le clergé (Code Théod., XVI, ii, 3). Ses successeurs légiféreront encore sur la matière. ↩