Übersetzung
ausblenden
Commentaire sur la première épitre aux Corinthiens
1.
Il faut d'abord expliquer le sens de ce passage; cela facilitera l'intelligence de ce que nous devons dire. Celui qui voit accuser quelqu'un et ne connaît pas la nature de sa faute, ne comprendra rien à ce que l'on dira. Que reproche donc ici Paul aux Corinthiens? Un grand crime, source de bien des maux. Lequel? Un grand nombre d'entre eux sachant que ce n'est pas ce qui entre dans l'homme qui le souille, mais ce qui en sort; que les idoles, le bois, la pierre, les démons ne peuvent ni aider, ni nuire, abusaient outre mesure de cette parfaite connaissance, à leur détriment et à celui des autres. En effet, ils allaient aux idoles, y prenaient place à table, et causaient par là un grand mal. Car ceux qui craignaient encore les idoles, qui ne savaient point encore les mépriser, participaient à ces repas, parce qu'ils voyaient de plus parfaits qu'eux s'y asseoir, et ils en éprouvaient un très-grand dommage (vu qu'ils ne touchaient pas dans les mêmes dispositions que (419) ceux-ci à ces mets qui leur étaient présentés, mais qu'ils les regardaient comme offerts aux idoles :.ce qui était le chemin de l'idolâtrie) ; et ceux mêmes qui étaient plus parfaits n'en souffraient pas médiocrement, puisqu'ils assistaient à des repas diaboliques. Tel était le crime. Or le bienheureux, pour porter remède au mal, né débute point par des termes violents, car c'était plutôt un acte de folie qu'un acte de malice. C'est pourquoi il n'est pas besoin d'abord de vifs reproches et d'indignation, mais plutôt d'exhortation. Remarquez donc la prudence avec laquelle il procède : « Quant à ce qu'on offre en sacrifice aux idoles, nous savons que nous avons tous la science ». Laissant de côté les faibles, suivant son constant usage, il s'adresse en premier lieu aux forts. C'est ce qu'il a déjà fait dans son épître aux Romains : « Mais vous qui jugez votre frère ». (Rom. XI, 10). Le fort, en effet, est plus capable de porter un reproche.
Il agit de même ici : il commence par crever leur orgueil en leur faisant voir que cette parfaite connaissance, qu'ils regardaient comme leur privilège propre , était chose vulgaire : « Nous savons que tous ont la connaissance ». Si, les laissant dans leur orgueil, il eût d'abord montré que cette connaissance était nuisible aux autres, il eût fait plus de mal que de bien. En effet, quand l'âme ambitieuse se croit parée de quelque chose, cette chose fût-elle nuisible aux autres , elle s'y attache de toutes ses forces, parce qu'elle est tyrannisée par la vaine gloire. Voilà pourquoi Paul examine d'abord l'objet en lui-même , comme il l'a fait plus haut à propos de la sagesse profane qu'il a complètement détruite. Mais là il avait raison : car cette sagesse est absolument mauvaise et la détruire était facile; aussi a-t-il prouvé qu'elle était non-seulement inutile, mais opposée à la prédication. Ici il ne pouvait agir de même : car il est question de science, et de science parfaite. Il n'était donc pas sans danger de la rejeter, et cependant on ne pouvait autrement réprimer l'orgueil qu'elle inspirait. Que fait-il alors? D'abord en montrant qu'elle est vulgaire, il comprime l'enflure de ceux qui s'en glorifiaient. En effet, on s'enorgueillit d'une chose grande et belle quand on la possède seul; mais quand on s'aperçoit qu'elle appartient à tout le monde, on n'éprouve plus le même sentiment. Donc en premier lieu il établit que ce qu'ils croyaient posséder seuls était un bien commun à tous; puis, cela posé, il ne prétend pas être le seul qui en jouisse avec eux: il eût encore par là flatté leur orgueil. Car si on est fier de posséder seul un avantage, on ne l'est pas moins de le partager avec un ou deux hommes placés au-dessus du vulgaire. Il ne parle donc pas de lui, mais de tous ; il ne dit pas : Et moi aussi j'ai la science, mais: « Nous savons que tous ont connaissance ».
De cette première manière il abat d'abord leur orgueil, et plus vivement encore, de la seconde. Laquelle? En montrant que cette connaissance non-seulement n'est pas parfaite, mais est très-imparfaite; et non-seulement imparfaite, mais nuisible, si on ne lui adjoint quelque autre chose. En effet, après avoir dit : « Que tous ont connaissance », il ajoute : « La science enfle, mais la charité « édifie ». Ainsi la science, sans la charité, porte à l'orgueil. — Mais, direz-vous, la charité aussi sans la science est inutile. — L'apôtre ne le dit pas; mais laissant cela comme une chose convenue, il fait voir que la science a très-grand besoin de la charité. En effet, celui qui aime, accomplissant le plus important des commandements , manquât-il de quelque autre chose , obtiendra bientôt la science par la charité, comme Corneille et beaucoup d'autres; tandis que' celui qui a la .science sans la charité, non-seulement ne fera pas de progrès, mais la perdra même souvent, en tombant dans l'orgueil. En sorte que la science n'engendre pas la charité, mais en sépare plutôt, si l'on n'y prend garde, en produisant l'enflure et l'orgueil. Car la jactance a coutume de diviser, et la charité d'unir et de mener à la science. C'est ce que l'apôtre exprime par ces mots : « Mais si quelqu'un aime Dieu, celui-là est connu de lui ». Il veut donc dire : Je ne m'oppose pas à ce qu'on ait la science parfaite, mais je veux qu'elle soit jointe à la charité ; autrement elle sera inutile, et même nuisible.
Übersetzung
ausblenden
Homilien über den ersten Brief an die Korinther (BKV)
I.
Kap. VIII.
1. Hinsichtlich der Götzenopfer wissen wir, daß wir alle Kenntniß haben. Aber das Wissen bläht auf, die Liebe hingegen erbauet.
I. Vorerst müssen wir die Bedeutung dieser Stelle erklären; denn nur so wird uns die Rede verständlich sein. Wenn man Jemanden anklagen hört, ohne die Natur seines Vergehens zu kennen, so versteht man nicht, was da gesagt wird. Wessen beschuldigt nun der Apostel die Korinther? Er beschuldigt sie eines großen Vergehens, welches viele Übel nach sich zog. Was ist das für ein Vergehen? Viele unter ihnen, die da gehört hatten, daß nicht, was durch den Mund hineinkommt, den Menschen verunreinige, sondern was aus dem Munde herauskommt, und daß die Götzen, nämlich Holz, Stein und Dämonen weder helfen noch schaden können, hatten sich dieser vollkommenen Einsicht ganz unbescheiden zu ihrem eigenen und zu Anderer Schaden bedient. Denn sie betraten die Götzentempel, aßen von den dort aufgestellten Speisen und stifteten dadurch S. 324 großes Unheil. Denn Diejenigen, welche vor den Götzen noch Scheue hatten und sich noch nicht erkühnten, sie zu verachten, nahmen nun auch Antheil an den Götzenopfern, weil sie die Einsichtsvolleren Dasselbe thun sahen, und erlitten so den erheblichsten Nachtheil (denn nicht mit gleicher Gesinnung wie Jene berührten sie die Speisen, sondern be-trachteten sie als Götzenopfer, und Dieses war der Weg zum Götzendienste); aber auch Denienigen, die vollkommener waren, schadete Dieses nicht wenig, weil sie am Tische der Dämonen Theil nahmen. Das war nun ihr Vergehen. Der Heilige Apostel bedient sich nun, um sie darüber zurechtzuweisen, Anfangs nicht scharfer Worte; denn die Sache war mehr aus Unverstand als aus Bosheit geschehen; darum mußte Anfangs mehr eine sanfte Ermahnung als heftige und bittere Vorwürfe in Anwendung kommen. Siehe, wie klug er gleich mit der Belehrung beginnt: „Hinsichtlich der Götzenopfer wissen wir, daß wir alle Kenntniß haben.“ Wie immer übergeht er die Schwachen und redet zuerst zu den Starken. Das thut er denn auch im Briefe an die Römer, indem er spricht: „Du aber, was richtest du deinen Bruder?“1 Denn der Stärkere kann eine Zurechtweisung leichter ertragen. So macht er es nun auch hier: zuerst benimmt er ihnen den Hockmuth, indem er Das, was sie für ihren größten Vorzug hielten, nämlich die vollkommene Wissenschaft, als Gemeingut erklärt. „Denn wir wissen,“ sagt er, „daß wir alle Kenntniß haben.“ Denn hätte er sie bei ihrem Dünkel belassen und gezeigt, daß die Sache Andern schade, so würde er mehr geschadet als genützt haben. Denn die ehrgeizige Seele läßt von ihrer stolzen Einbildung nicht ab, wenn schon Andere dadurch gekränkt werden; so groß ist die Tyrannei der Ehrsucht. Darum untersucht Paulus die Sache erst an sich, wie er es früher in Bezug auf die Weltweisheit gethan, welche er in ihrer ganzen Nichtigkeit dargestellt S. 325 hat. Das that er dort mit vollem Rechte; denn die ganze Weltweisheit verdiente Tadel und der Beweis war leicht zu führen, daß sie nicht nur überflüssig, sondern auch dem Evangelium entgegen sei. Hier aber konnte er nicht also vorgehen; denn hier handelte es sich um Kenntniß, um eine vollkommene Kenntniß. Diese anzugreifen war nicht räthlich, und doch gab es keinen andern Weg, den daraus entspringenden Stolz zu bekämpfen. Was thut er also? Zuerst dämpft er ihren Hochmuth dadurch, daß er zeigt, wie die Kenntniß allgemein sei. Diejenigen nämlich, die etwas Großes und Schönes besitzen, bilden sich um so mehr darauf ein, wenn sie es ausschließlich haben, weniger aber, wenn sie gewahren, daß auch Andere neben ihnen dasselbe besitzen. Darum zeigt er zuerst, daß es ein Gemeingut sei, weil sie wähnten, es allein zu besitzen. Nachdem er diese Kenntniß als Gemeingut erklärt hat, zeigt er, wie nicht er allein mit ihnen dieselbe besitze, denn dadurch hätte er ihren Stolz noch erhöht. Wie nämlich der Alleinbesitz hochmüthig macht, so geschieht Das nicht minder, wenn Jemand nur einen oder den andern vornehmen Genossen hat. Darum nennt er sich nicht allein, sondern Alle; denn er sagt nicht: Auch ich habe Kenntniß, sondern: „Wir wissen, daß wir alle Kenntniß haben.“ Durch diesen ersten Satz dämpft er also ihren Hochmuth; kräftiger geschieht Dieses durch einen zweiten. Welches ist dieser? Er beweist, daß die Sache selber nicht vollkommen, ja sogar sehr unvollkommen, ja nicht bloß unvollkommen, sondern sogar schädlich sei, wenn nicht noch etwas Anderes damit verbunden wird. Denn den Worten: „Kenntniß haben wir alle“ fügt er bei: „Das Wissen bläht auf, die Liebe hingegen erbauet.“ Das Wissen ohne Liebe führt zum Übermuth.
Aber auch die Liebe ohne das Wissen, wird man erwidern, bringt keinen Nutzen. Das sagt der Apostel nicht, sondern läßt es als eine ausgemachte Sache dahingestellt sein und zeigt, daß das Wissen der Liebe vorzugsweise be- S. 326 dürfe. Denn wer die Liebe besitzt, der wird, da er das vornehmste aller Gebote erfüllt, sollte ihm auch Einiges abgehen, wegen seiner Liebe Kenntniß erlangen, wie Kornelius und viele Andere: wer aber nur Kenntniß ohne Liebe besitzt, wird dadurch nicht nur Nichts weiter erlangen, sondern was er hat, auch noch verlieren, indem er oft dem Übermuthe anheimfällt. Also erzeugt die Kenntniß nicht Liebe, sondern entfernt vielmehr von der Liebe Denjenigen, der nicht wachsam ist, indem sie ihn aufbläht und hochmüthig macht. Denn der Stolz pflegt zu trennen, die Liebe aber zu einigen und zur Kenntniß zu führen, was er denn auch andeutet, da er spricht: „Wenn aber Jemand Gott liebt, so ist er erkannt von ihm.“2 Darum verbiete ich nicht, sagt der Apostel, den Besitz vollkommener Kenntniß, aber ich will, daß man mit derselben die Liebe verbinde; denn sonst bringt sie keinen Gewinn, sondern nur Schaden.