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Commentaire sur la première épitre aux Corinthiens
4.
Je viens de dire la raison pour laquelle le Saint-Esprit est ici passé sous silence; dites-nous, si cela n'est pas, pourquoi, dans le baptême, on le joint au Père et au Fils? Vous n'avez pas d'autre raison à donner, si ce n'est qu'il est leur égal en honneur. Mais quand Paul n'a plus le même motif, voyez comme il joint son nom aux deux autres: « Que la grâce de Notre-Seigneur Jésus-Christ et la charité de Dieu le Père et la communication du Saint-Esprit soit avec vous tous ». (II Cor. XIII, 13.) Et encore: « Il y a des grâces diverses, mais c'est le même Esprit; il y a diversité de ministères, mais c'est le même Seigneur;et il y a des opérations diverses, mais c'est le même Dieu ». (I Cor. XII , 4, 5, 6.) Mais comme il s'adressait aux gentils et à d'autres plus faibles encore que les gentils, il use de réserve et passe le mot sous silence; comme font les prophètes à propos du Fils qu'ils ne nomment nulle part ouvertement, à cause de la faiblesse de ceux qui les écoutent. « Mais cette science n'est pas en tous ». Quelle science? Celle de Dieu , ou celle qui regarde les viandes immolées aux idoles? Il fait ici allusion ou aux gentils qui reconnaissaient plusieurs dieux et seigneurs et ne connaissaient pas le véritable, ou à d'autres qui, plus faibles que les grecs, ne savaient pas encore clairement que les idoles ne sont pas à craindre et qu'une idole n'est rien dans ce monde. Après avoir dit cela, il les console et les rassure peu à peu. Il n'était pas à propos de toucher à tous les points, surtout quand il avait à les attaquer encore plus vivement.
« Car même jusqu'à cette heure, quelques-uns, dans la persuasion de la réalité de l'idole, mangent des viandes comme ayant été offertes à l'idole; ainsi leur conscience, qui est faible , s'en trouve souillée ». Ils ont, dit-il, encore peur des idoles. Ne me parlez pas de l'état présent des choses, ne me dites pas que vous avez reçu de vos ancêtres la vraie religion; mais reportez votre pensée à ces temps, songez que la, prédication était récemment établie , que l'impiété dominait encore, que les autels fumaient toujours, que les sacrifices et les libations se pratiquaient encore, que les gentils étaient en majorité , qu'ils avaient reçu leur culte impie de leurs ancêtres, qu'ils descendaient de pères, d'aïeux, de bisaïeux païens, qu'ils avaient beaucoup souffert de la part des démons , qu'ils n'étaient changés que depuis peu : et figurez-vous dans quelle situation ils devaient être, comme ils devaient craindre et redouter les piéges des démons. C'est à eux que l'apôtre fait allusion, quand il dit: « Mais quelques-uns, dans la persuasion que les viandes ont été immolées aux idoles ». Il ne les indique pas ouvertement de peur de les blesser, il ne néglige cependant pas d'en parler, mais d'une manière indéfinie, en disant: « Car même jusqu'à cette heure, quelques-uns, dans la persuasion que la viande a été immolée aux idoles; la mangent comme telle ». C'est-à-dire, dans le même esprit qu'autrefois. « Et leur conscience; qui est faible, s'en trouve souillée », parce qu'elle n'a pas encore la force de mépriser les idoles et d'en rire , mais qu'elle reste dans le doute. Ils éprouvent ce qu'éprouverait quelqu'un qui , en touchant un mort, croirait se souiller à la manière des Juifs; puis voyant les autres le toucher avec une conscience pure , se souillerait néanmoins parce qu'il ne serait pas dans les mêmes dispositions. « Jusqu'à cette heure , quelques-uns dans la persuasion de la réalité de l'idole ». Ce n'est pas sans raison qu'il dit : « Jusqu'à cette heure », mais pour prouver qu'on n'a rien gagné à ne pas user de condescendance. Car ce n'était pas ainsi qu'il fallait les amener, mais d'une autre manière, par la persuasion de la parole et de l'enseignement. « Et leur (423) conscience, qui est faible, s'en trouve souilée».
Il ne parle nulle part de la nature de la chose, mais toujours et partout de la conscience de celui qui y prend part. Il craint de blesser et d'affaiblir le fort, en voulant corriger le faible. C'est pourquoi il ménage autant l'un que l'autre. Il ne veut pas qu'on croie rien de semblable, mais il s'étend longuement pour enlever jusqu'au moindre soupçon là-dessus. « Ce ne sont point les aliments qui nous recommandent à Dieu. Car si nous mangeonsnous n'aurons rien de plus; et si nous ne mangeons pas, nous n'aurons rien de moins ». Voyez-vous comme il rabat encore leur orgueil? Après avoir dit qu'ils ne sont pas seuls à avoir la science , mais que tous l'ont; que personne ne sait rien comme il faut le savoir, puis que la science enfle ; ensuite , après les avoir consolés, en disant que tous n'ont pas la science, qu'il en est qui se trouvent souillés, par suite de leur faiblesse, de peur qu'on ne dise: que nous importe si tous n'ont pas la science? pourquoi un tel ne l'a-t-il pas? pourquoi est-il faible? de peur, dis-je, qu'on ne lui fasse ces objections, il n'en vient pas immédiatement à prouver qu'il faut s'abstenir pour ne pas scandaliser le faible; mais, préludant de loin à cette idée, il en traite d'abord une plus importante. Laquelle? qu'il ne faut pas faire cela, quand même personne n'en souffrirait, quand même le prochain n'en serait pas entraîné à sa ruine; car ce serait faire une chose inutile. En effet, celui qui sait que son action est nuisible à un autre mais profitable pour lui, n'est pas très-disposé à s'en abstenir; mais il n'y a pas de peine, quand il s'aperçoit qu'il n'a aucun avantage à en retirer. Voilà pourquoi Paul dit tout d'abord : « Ce ne sont point « les aliments qui nous recommandent à Dieu ». Voyez-vous comme il réduit à rien ce qui semblait le fruit d'une science parfaite ? « Car si nous mangeons, nous n'aurons rien de plus »; c'est-à-dire, nous n'en serons pas plus agréables à Dieu, comme si nous avions fait quelque chose de bon et dé grand. « Et si nous ne mangeons pas, nous n'aurons rien de moins», c'est-à-dire, nous n'aurons rien perdu. Il prouve ainsi d'abord que c'est une chose superflue , que ce n'est rien: car ce qui ne sert à rien quand on le fait, et ne nuit pas quand on l'omet, est évidemment superflu.
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Homilien über den ersten Brief an die Korinther (BKV)
IV.
Ich habe nun den Grund angegeben, warum hier des Geistes keine Erwähnung geschieht; sage nun du mir, wenn sich die Sache nicht also verhält, warum derselbe bei der Taufe (Taufformel) verbunden erscheint! Einen andern Grund wirst du wohl nicht zu nennen vermögen als den, daß der hl. Geist dem Vater und Sohne an Ansehen gleich sei. Betrachte, wie der Apostel den hl. Geist mit diesen verbindet, wo er nicht genöthiget ist, anders zu thun! Er sagt: „Die Gnade unseres Herrn Jesus Christus und die Liebe Gottes (und des Vaters) und die Gemeinschaft des heiligen Geistes sei mit euch allen!“1 Und wieder: „Vertheilungen aber der Gnadengaben gibt es, jedoch derselbe Geist ist es; und Vertheilungen der Dienste gibt es, jedoch es ist derselbe Herr; und Vertheilungen von Wirkungsweisen gibt es, jedoch es ist derselbe Gott.“2 Weil er es aber mit Heiden zu thun hatte und mit Heidenchristen, die noch schwach waren, darum wird Dieß für jetzt übergangen. So erwähnen auch die Propheten nirgends der Gottheit des Sohnes wegen der Schwachheit der Zuhörer.
7. Allein diese Einsicht haben nicht Alle.
Welche Einsicht? die in Betreff Gottes oder die bezüglich der den Götzen geopferten Speisen? Er meint hier entweder die Heiden, welche viele Götter und Herren annahmen und den wahren Gott nicht kannten, oder Diejenigen aus den Heidenchristen, die noch schwach waren und nicht einsahen, daß man die Götzen nicht zu fürchten habe, und daß ein Götze in der Welt Nichts sei. Nach diesen Worten erhebt er sie allmälig und tröstet sie; denn er wollte nicht Alles verfolgen, besonders weil er gewillt war, sie in der Folge ernstlicher zurechtzuweisen. „Sondern Einige, mit ihren noch nicht abgelegten Begriffen von den Götzen, essen es als Götzenopfer, S. 334 und ihr Gewissen, weil es schwach ist, wird befleckt.“ Sie haben noch Furcht vor den Götzen, sagt er. Denn du darfst mir hier nicht den jetzigen Zustand der Dinge erwähnen und auch nicht, daß du den Glauben von deinen Ahnen ererbt hast; sondern du mußt jener Zeiten gedenken, wo die Verkündigung des Evangeliums erst den Anfang genommen, wo noch die Gottlosigkeit herrschte und die Altäre vom Opferdampfe rauchten und Trankopfer gespendet wurden und die Mehrzahl im Heidenthum lebte: wie war es möglich, daß Solche, deren Väter, Groß- und Urgroßväter Götzendiener gewesen, und von denen die Gottlosigkeit auf sie vererbt worden, und die von den Dämonen so viel Unheil erlitten, — auf einmal sich umändern sollten? Wie mußten sie sich nicht fürchten und zittern vor den Nachstellungen der Dämonen? Auf diese leise hindeutend sprach er: „Einige, mit ihren noch nicht abgelegten Begriffen von den Götzen.“ Deutlich nennt et sie nicht, um ihnen nicht wehe zu thun; allein er übergebt sie auch nicht, sondern erwähnt ihrer nur in allgemeinen Ausdrücken, indem er sagt: „Einige, mit ihren noch nicht abgelegten Begriffen von den Götzen, essen es als Götzenopfer,“ das heißt mit derselben Überzeugung, die sie früher hatten; „und ihr Gewissen, weil es schwach ist, wird befleckt,“ da es dieselben noch nicht zu verachten und ganz zu verlachen vermag, sondern immer noch einen Unterschied macht, wie wenn Jemand aus jüdischer Gewohnheit sich durch die Berührung eines Todten zu verunreinigen glaubte und nun, da er Andere die Todten mit freiem Gewissen berühren sieht, Dasselbe wagte, aber mit zweifelhaftem Gewissen, und so sein Gewissen verletzte. Nicht ohne Grund sagt er: „Mit ihren noch nicht abgelegten Begriffen;“ denn er will ihnen zeigen, daß sie jenen Mitbrüdern Nichts genützt hätten, da sie sich ihnen nicht nachbequemten. Das war nicht die rechte Art, sie zu gewinnen; durch Belehrung und Überzeugung hätte Dieß geschehen sollen. „Und ihr Gewissen, weil es schwach ist, wird befleckt.“ S. 335 Die Natur der Sache berührt er noch nicht, sondern spricht immer und überall von dem Gewissen Desjenigen, der (von den Opferspeisen) genießt; denn er besorgt, indem er den Schwachen zurechtweist, den Starken zu verletzen und auch ihn schwach zu machen. Er schont also des Einen so gut wie des Andern; auch will er nicht, daß man so Etwas vermuthe; er sucht vielmehr diesem Wahne in weitläufiger Rede entgegen zu treten.
8. Speise aber empfiehlt uns nicht bei Gott; denn weder wenn wir essen, werden wir Etwas voraushaben, noch auch werden wir, wenn wir nicht essen, verkürzt sein.
Siehst du, wie er neuerdings ihren Hochmuth dämpft? Nachdem er gesagt, daß nicht sie allein, sondern wir alle Kenntniß haben, und daß Keiner so erkenne, wie seine Erkenntniß beschaffen sein soll, und daß das Wissen stolz mache; nachdem er sie dann wieder getröstet und gesagt hatte, daß diese Einsicht nicht Alle besitzen und Diese darum ihr schwaches Gewissen beflecken: so begegnet er dem möglichen Einwurf von Seite der Andern: „Was geht Das uns an, wenn nicht Alle diese Einsicht besitzen? Warum hat Dieser und Jener sie nicht? Warum ist er schwach?“ Damit sie nicht Solches entgegnen möchten, beginnt er nicht sogleich mit dem Beweise, daß sie wegen des Ärgernisses der Schwachen sich zu enthalten die Pflicht hätten, sondern er wagt erst einen leichten Angriff und dann erst stellt er ihnen einen gewichtigeren Grund dar. Was ist das für einer? „Wenn auch Niemand sich daran ärgerte und der Nächste dadurch nicht dem Verderben verfiele, so dürfte man Solches dennoch nicht thun; denn es wäre ein thörichtes Bestreben.“ Denn wer da vernimmt, daß ein Anderer Schaden leide, er selbst aber Gewinn davon trage, der wird sich nicht leicht umlenken lassen; eher würde er Dieses thun, wenn er hörte, daß ihm die Sache Nichts nütze. Deßwegen setzt er Die-es zuerst, indem er sagt: „Speise aber empfiehlt S. 336 uns nicht bei Gott.“ Siehst du, wie gering er Das anschlägt, was eine Wirkung vollendeter Kenntniß zu sein schien? „Denn weder wenn wir essen, werden wir Etwas voraushaben,“ d. h. Gott wohlgefällig werden, als hätten wir etwas Gutes oder Großes gethan; „noch auch werden wir, wenn wir nicht essen, verkürzt sein,“ d. h. weniger haben.