Übersetzung
ausblenden
Commentaire sur la première épitre aux Corinthiens
2.
Voyez-vous comme il prélude déjà à ce qu'il va dire de la charité? Comme tous les maux des Corinthiens provenaient, non de la science. parfaite, mais de ce qu'ils n'avaient pas assez de charité ni de ménagement les uns pour les autres, ce qui produisait les divisions , l'orgueil et toutes les fautes qu'il leur a reprochées et celles qu'il leur (420) reprochera encore : voilà pourquoi il insiste souvent sur la charité, pourvoyant ainsi à la source de tous les biens. Pourquoi, leur dit-il, la science vous enfle-t-elle? Elle vous nuira, si vous n'avez pas la charité. Qu'y a-t-il de pire que la jactance? Mais avec la charité, la science est en sûreté. Si vous savez quelque chose de plus que votre prochain et que vous l'aimiez, vous ne vous enorgueillirez pas, mais vous lui communiquerez ce que vous savez. C'est pourquoi, après avoir dit : « La science enfle », il ajoute : « Mais la charité édifie ». Il ne dit pas : est modeste, mais il dit quelque chose de plus grand et de plus utile : car la science n'enflait pas seulement, elle divisait. Voilà pourquoi il oppose un terme à l'autre. Il donne ensuite un troisième motif pour les humilier. Lequel? c'est que, même unie à la charité, la science n'est pas encore parfaite; aussi ajoute-t-il : « Si quelqu'un se persuade savoir quelque chose, il ne sait encore rien comme il faut le savoir ». Voilà le coup mortel. Je n'affirme pas seulement, dit-il, que la science est commune à tout le monde; qu'en haïssant votre prochain et vous enfant d'orgueil, vous vous faites un très-grand tort; mais eussiez-vous seul la science, fussiez-vous modeste et charitable envers vos frères, vous êtes encore imparfait, même au point de vue de la science : vous ne savez encore rien comme il faut le savoir. Que si nous n'avons aucune connaissance complète, comment quelques-uns ont-ils poussé la folie jusqu’à prétendre connaître Dieu parfaitement? Eussions-nous la science parfaite de toute autre chose, il nous est impossible d'avoir celle-là. Car il n'est pas possible de dire la distance qui sépare Dieu de tout le reste.
Et voyez comme il abat leur orgueil ! Il ne dit pas : Vous n'avez pas une connaissance suffisante du sujet en question, mais : de quoi que ce soit. Il ne dit pas : vous, mais : qui que ce soit, même Pierre, Paul , ou tout autre. Par là il les console et les réprime tout à la fois. « Mais si quelqu'un aime Dieu, il est connu de lui ». Il ne dit pas : le connaît, mais: « Est connu de lui ». Car nous ne connaissons pas Dieu, mais Dieu nous connaît. Aussi le Christ disait-il : Ce n'est pas vous qui m'avez choisi, mais c'est moi qui vous ai choisis. (Jean, XV, 16.) Et Paul, dans un autre endroit : « Mais alors je connaîtrai comme je suis connu moi-même ». (I Cor. XIII, l2.) Considérez donc comment il rabat leur orgueil. D'abord il leur fait voir qu'ils ne sont pas seuls à savoir ce qu'ils savent : « Nous avons tous la science »; ensuite que cette science est chose nuisible sans la charité : « La science enfle »; puisque, même jointe à la charité, elle n'est point une chose complète et parfaite : « Si quelqu'un se persuade savoir quelque chose, il ne sait encore rien comme il faut le savoir »; ensuite qu'ils ne tiennent point cette science d'eux-mêmes, mais qu'elle est un don de Dieu : car il ne dit pas : connaît Dieu, mais : « Est connu de Dieu »; enfin, que c'est là l'effet de la charité qu'ils n'ont pas encore comme il faut : « Mais si quelqu'un aime Dieu, celui-là est connu de lui». Après avoir par tous ces moyens guéri leur enflure, il commence à établir la doctrine, en disant: « A l'égard des viandes qui sont immolées aux idoles, nous savons qu'une idole n'est rien dans le monde et qu'il n'y a pas d'autre Dieu que le Dieu unique ».
Voyez dans quel embarras il est tombé ! Il veut prouver qu'il faut s'abstenir de ces tables, et que d'ailleurs elles ne sauraient nuire à ceux qui s'y assoient : deux choses qui ne semblent guère s'accorder entre elles. Car sachant que ces tables ne pouvaient nuire, les Corinthiens devaient y courir comme à des choses indifférentes ; et les en empêcher, c'était les porter à croire que c'était parce qu'elles avaient le pouvoir de nuire. Après avoir donc détruit l'opinion qu'on pouvait avoir des idoles, il donne pour première raison de s'en éloigner, ce scandale des frères, en disant: « A l'égard des viandes immolées aux idoles, nous savons qu'une idole n'est rien dans le monde ». Il fait encore de cette connaissance une chose commune, il ne veut pas qu'ils l'aient seuls, mais il l'étend à toute la terre. Ce n'est pas seulement chez vous, dit-il, mais c'est dans le monde entier que cette croyance est admise. Quelle croyance? « Qu'une idole n'est rien dans le monde, et qu'il n'y a pas d'autre Dieu que le Dieu unique ». Il n'y a donc pas d'idoles? point de statues? Il y en a, mais elles sont absolument impuissantes; ce sont des pierres et des démons, et non des dieux. Il s'adresse maintenant aux uns et aux autres, et à ceux qui sont plus grossiers et à ceux qui paraissent sages. Car, comme les uns ne voient rien au-delà de la pierre, et (421) que les autres croient qu'il y réside certaines vertus qu'ils appellent dieux : l'apôtre dit aux premiers qu'une idole n'est rien dans le monde, et aux seconds qu'il n'y a pas d'autre Dieu que le Dieu unique.
Übersetzung
ausblenden
Homilien über den ersten Brief an die Korinther (BKV)
II.
Siehst du, wie er schon jetzt der Rede über die Liebe den Weg bahnt! Weil nicht aus Mangel an vollkommener Kenntniß, sondern aus Mangel an großer Liebe und Schonung gegen den Nächsten all diese Übel entstanden: Spaltung, Übermuth und Anderes, worüber er sie fortwährend rügte: so ist er unablässig darauf bedacht, die Liebe als die Quelle des Guten wieder herzustellen. Warum seid ihr also stolz auf euere Wissenschaft? Denn wenn ihr die Liebe nicht habt, so gereicht sie euch zum Verderben; denn was ist schlimmer als Hochmuth? Wo aber die Liebe ist, da bist du auch vor dem Stolze bewahrt. Weißt du vielleicht etwas mehr als dein Nächster, so wirst du, da du ihn liebst, dich doch über ihn nicht erbeben, sondern auch ihn in Liebe, an dich ziehen. Darum setzt er nach den Worten: „Das Wissen bläht auf“ hinzu: „Die Liebe hingegen erbauet.“ Er sagt nicht: Die Liebe ist bescheiden, son- S. 327 dern er stellt sie viel größer und gewinnreicher dar; denn das Wissen erzeugt nicht bloß Hochmuth, sondern auch Spaltung; darum stellt er die Liebe dem Wissen entgegen. Hierauf führt er auch noch einen dritten Grund an, der geeignet war, sie zu beschämen. Was ist das für einer? Daß dieses Wissen, wenn auch mit der Liebe verbunden, dennoch nicht vollkommen sei. Darum fügt er bei:
2. Wenn aber Jemand vermeint, er habe Etwas erkannt, so hat er noch nicht erkannt, wie man erkennen soll.
Hier versetzt er ihnen rechtzeitig einen treffenden Schlag; denn ich sage nicht, spricht er, daß das Wissen ein Gemeingut Aller sei; ich sage nicht, daß du durch Haß und Übermuth gegen den Nächsten dir selber den größten Schaden zufügst; denn hättest du auch allein die Kenntniß, und wärest du bescheiden und voll Liebe gegen deine Brüder, so bleibst du dennoch unvollkommen in Bezug auf die Kenntniß; denn du erkennest noch Nichts, wie du es erkennen solltest. Wenn wir aber noch keine vollkommene Kenntniß besitzen, wie konnten denn Einige in ihrem Wahnsinne so weit gehen, zu behaupten, daß sie Gott vollkommen erkennen? Denn wenn wir auch von allen andern Dingen eine genaue Kenntniß besäßen, so ist es doch unmöglich, von Gott eine solche Kenntniß zu haben; denn es läßt sich nicht einmal ausdrücken, welch großer Abstand zwischen Gott und allen Geschöpfen bestehe. Betrachte nun, wie Paulus den Stolz der Korinther demüthigt! Denn er sagt nicht: Ihr habt von dem vorliegenden Gegenstande keine entsprechende Kenntniß, sondern er drückt sich allgemein aus. Auch sagt er nicht: Nur ihr, sondern: Wer es immer sei, wenn es auch Petrus oder Paulus oder irgend ein Anderer wäre. Durch diesen Ausspruch hat er sie sowohl getröstet als auch gründlich beschämt.
S. 328 3. Wenn aber Jemand Gott liebt, so ist er erkannt von ihm.
Er sagt nicht: So kennt er Gott, sondern: „Er ist erkannt von ihm.“ Denn nicht wir erkennen ihn, sondern er erkennt uns. Darum spricht Jesus: „Nicht ihr habt mich erwählt, sondern ich habe euch erwählt.“1 Und anderswo Paulus: „Dann werde ich erkennen, wie auch ich erkannt werde.“2
Sieh’ also, auf wie vielerlei Weise er ihren Stolz dämpft! Zuerst zeigt er, daß sie Das, was sie wissen, nicht allein wissen; „denn Kenntniß haben wir alle,“ sagt er. Dann, daß diese ohne Liebe nur schade: „das Wissen bläht auf“. Darauf, daß sie, wenn auch mit Liebe verbunden, dennoch nichts Ganzes und Vollkommenes sei: „Wenn aber Jemand vermeint, er habe Etwas erkannt, so hat er noch nicht erkannt, wie man erkennen soll.“ Dazu kommt noch, daß sie die Kenntniß nicht aus sich selber haben, sondern daß sie Gottes Geschenk ist; denn er sagt nicht: Er kennt Gott, sondern: „Er ist erkannt von ihm“. Endlich, daß Dieses bewirkt werde durch die Liebe, welche sie nicht in dem Maaße, wie sie sollten, besitzen. „Denn wenn Jemand,“ sagt er, „Gott liebt, der ist erkannt3 von ihm.“ Nachdem er dadurch ihren Hochmuth gemindert, beginnt er die Darstellung der Glaubenslehre, indem er spricht:
S. 329 4. Hinsichtlich aber auf das Essen von Dem, was den Götzen geopfert worden, wissen wir, daß ein Götze Nichts ist in der Welt, und daß kein Gott ist ausser der Eine.
Schau’, in welche Klemme er kommt! Denn er will Beides beweisen: daß man sich von jenen Speisen enthalten solle, und daß sie Denen, die davon essen, nicht schaden; was nicht leicht mit einander vereinbarlich ist. Denn vernahmen sie, daß diese Speisen ihnen nicht schadeten, so griffen sie nach denselben als nach einer gleichgiltigen Sache; verbot man aber, sie zu berühren, so kamen sie auf die Vermuthung, daß man sie ihnen darum verbot, weil sie die Macht hätten, zu schaden. Nachdem er ihnen nun die Furcht vor den Götzen benommen, gibt er als ersten Grund, sich davon zu enthalten, das Argerniß der Brüder an, indem er sagt: „Hinsichtlich also auf das Essen von Dem, was den Götzen geopfert worden, wissen wir, daß ein Götze Nichts ist in der Welt.“ Wieder stellt er den Satz ganz allgemein hin und gestaltet nicht, daß sie diese Kenntniß für sich allein in Anspruch nehmen, sondern dehnt sie auf den ganzen Erdkreis aus; denn nicht allein bei euch, sagt er, sondern allerwärts auf Erden ist das ein ausgemachter Glaubenssatz, nämlich „daß ein Götze Nichts ist in der Welt, und daß kein Gott ist ausser der Eine“. Gibt es also keine Götzen? Gibt es keine Götterbilder? Wohl gibt es deren, aber sie haben gar keine Macht und sind keine Götter, sondern Steine und Dämonen. Das geht sowohl die weniger Gebildeten an als Diejenigen, welche scheinbar die Weisen waren. Denn da Einige von ihnen Nichts als Steine kennen, Andere aber denselben eine gewisse inwohnende Kraft zuschreiben und sie Götter nennen, so sagt er den Einen, „daß ein Götze Nichts ist in der Welt,“ den Andern aber, „daß kein Gott ist ausser der Eine“.