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Commentaire sur la première épitre aux Corinthiens
6.
Pensez à cela et croyez que le faste humain n'est rien; que le fabricant de tentes est votre frère , comme celui qui est monté sur un char, a ses domestiques et se fait faire place dans les rues, et l'est même plus que lui. Car il semble que celui-là est plus justement appelé frère, qui se rapproche de vous davantage. Et qui ressemble le plus aux pêcheurs? Est-ce celui qui vit de son travail quotidien, qui n'a ni domestique ni domicile, mais est de tout côté accablé par la croix; ou celui qui est environné d'un si grand faste, et agit contrairement aux lois de Dieu? Ne méprisez donc pas celui qui est le plus votre frère : car il est le plus rapproché du modèle des apôtres. — Ce n'est pas volontairement, dites - vous , mais malgré lui ; car il travaille bien à contre-coeur. — Pourquoi dites-vous cela? N'avez-vous pas entendu l'ordre : « Ne jugez pas, afin que vous ne soyez pas jugés ! » (Matth. VII, 1. ) Et pour convaincre qu'il ne travaille pas malgré lui, approchez et offrez-lui dix mille talents d'or; vous verrez qu'il les refusera. Si donc, bien qu'il n'ait point reçu les richesses de ses ancêtres, il les refuse néanmoins quand on les lut offre,, et n'ajoute rien à ce qu'il. possède, il (425) donne une grande preuve de son mépris pour la fortune. Jean était fils du pauvre Zébédée ; nous ne dirons cependant pas que sa pauvreté n'était point volontaire. Ainsi, quand vous voyez un homme couper du bois, manier le marteau, tout couvert de suie , ne le méprisez pas pour cela; admirez-le plutôt : car Pierre avait repris sa ceinture, ses filets et son métier de pêcheur, après la résurrection du Seigneur. Et que parlé-je de Pierre? Paul, après avoir parcouru tant de contrées, opéré tant de miracles, se tenait dans son atelier de fabricant de tentes et cousait des peaux; et les anges le vénéraient et les démons le redoutaient; et il n'avait pas honte de dire : « Ces mains ont pourvu à mes besoins, et aux besoins de ceux qui étaient avec moi ». Que dis-je? il n'avait pas de honte ! Il s'en glorifiait.
Mais, direz-vous, qui est aujourd'hui vertueux comme Paul? — Personne, je le sais; mais ce n'est pas une raison pour mépriser les vertus d'aujourd'hui. Un fidèle que vous honorez en vue du Christ, fût-il au dernier rang, est digne d'être honoré. En effet, si deux hommes, l'un général et l'autre simple soldat, tous les deux aimés du roi, venaient chez vous et que vous leur ouvrissiez votre porte, dans lequel des deux penseriez-vous le plus honorer le prince? Evidemment c'est dans le soldat. Car le général, en dehors de l'amitié du roi , se recommande par d'autres titres à vos égards; tandis que le simple soldat n'en a pas d'autre que l'amitié du roi. Aussi Dieu nous ordonne-t-il d'inviter à nos festins les boiteux, les estropiés, ceux qui ne peuvent rien donner en- retour, parce que ce sont là des bienfaits accordés uniquement en vue de Dieu. Mais si vous accordez l'hospitalité à un grand , à un homme illustre, l'aumône n'est pas aussi pure ; souvent la vaine gloire, l'avantage qui vous en revient, l'éclat qui en rejaillit sur vous aux yeux de la foule, y entrent pour quelque chose. J'en pourrais nommer beaucoup qui courtisent les plus illustres des saints , afin d'obtenir par leur intermédiaire plus de crédit chez les princes, et servir ainsi leurs propres intérêts et ceux de leurs maisons : ils sollicitent de ces saints. beaucoup de services; et par là ils perdent le mérite de leur hospitalité. Mais à quoi bon parler ici des saints ? Celui qui attend de Dieu même ici-bas la récompense de ses travaux et pratique la vertu en vue d'avantages présents , diminue sa récompense. Celui au contraire qui ne désire sa couronne que dans l'autre vie, est bien plus digne d'éloges : comme Lazare, qui y jouit de tous les biens; comme les trois enfants qui, sur le point d'être jetés dans la fournaise; disaient : « Il y a dans le ciel un Dieu qui peut nous sauver; que s'il ne le fait pas, sachez, ô roi, que nous n'honorons pas vos dieux, et que nous n'adorons pas la statue d'or que vous avez dressée ». (Dan. III, 17.) Comme Abraham qui amena et immola son fils , et cela sans espoir de récompense, ou plutôt en regardant comme une très-grande récompense d'obéir à Dieu. Imitons-les. En agissant dans ce but, nous recevrons de grands biens en échange et de plus brillantes couronnes. Puissions-nous les obtenir tous par la grâce et la bonté de Notre-Seigneur Jésus-Christ, en qui appartiennent au Père, en union avec le Saint-Esprit, la grâce, l'empire, l'honneur, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
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Homilien über den ersten Brief an die Korinther (BKV)
VI.
Dieses erwäge und halte den menschlichen Hochmuth für Nichts; wohl aber betrachte den Zeltmacher als deinen S. 340 Bruder so gut als Den, welcher in einem Wagen daherkommt, stolz über den Markt fährt und einen Troß von Dienern um sich hat; ja der Erstere gelte dir vorzugsweise als Bruder: denn mit Recht gebührt Dem der Name Bruder, der (den Aposteln) ähnlicher ist. Wer ist nun den Fischern ähnlich. Derjenige, welcher von seinem Tagwerke lebt, weder Diener noch Haus hat und von Allem entblößt ist, oder wer von solchem Prunke umgeben die göttlichen Gesetze verletzt? Verachte also Jenen nicht, der dir als Bruder näher steht; denn er entspricht besser dem apostolischen Vorbild! Aber, sagst du, er thut Das nicht aus eigenem Antrieb, sondern aus Zwang; denn er handelt nicht aus freiem Willen. Woher weißt du Das? Hast du nicht gehört: „Richtet nicht, damit ihr nicht gerichtet werdet!“1 Um aber zu erfahren, daß er es freiwillig thut, gehe hin und biete ihm zehntausend Talente in Gold an, und du wirst sehen, daß er’s verschmäht! Wenn er daher von seinen Ahnen kein Geld geerbt hat und keines annimmt, wenn er es annehmen dürfte, noch auch auf Mehrung seines Vermögens bedacht ist, so ist das ein starker Beweis, daß er den Reichthum verachte. Johannes war der Sohn des Zebedäus, eines sehr armen Mannes: aber darum werden wir doch nicht behaupten, daß seine Armuth eine erzwungene war. Wenn du also Einen Holz sägen, den Hammer schwingen oder mit Ruß bedeckt siehst, so verachte ihn deßwegen nicht, vielmehr bewundere ihn eben deßhalb! Denn auch Petrus schürzte sich, zog das Netz und fischte noch nach der Auferstehung des Herrn. Ja selbst Paulus stand, nachdem er so große Reisen vollendet, so viele Wunder gewirkt, dennoch in der Werkstätte und nähte Felle zusammen, — er, den die Engel mit Ehrfurcht betrachteten, und vor dem die Teufel zitterten; und er schämte sich nicht, zu sagen: „Diese meine Hände haben für meine und meiner Gefährten Bedürfnisse gearbeitet.“2 Ja, was sage ich? Er schämte S. 341 sich nicht? Vielmehr rühmte er sich Dessen. Wer gleicht aber jetzt, wird man sagen, dem Paulus an Tugend? Das weiß auch ich, daß Keiner ihm gleicht; aber darum darfst du die jetzt lebenden Menschen nicht gering achten. Wegen Christus sollst du sie ehren; und wäre Einer auch der Geringste, so verdient er doch Ehre, weil er ein Gläubiger ist. Denn wenn der Oberfeldherr und ein gemeiner Soldat, die beide dem Kaiser sehr lieb sind, dich besuchen, und du beide freundlich in deinem Hause empfängst, durch welchen von ihnen ehrst du den Kaiser wohl mehr? Sicherlich durch den gemeinen Soldaten. Denn der Oberfeldherr besitzt ausser der Freundschaft des Kaisers noch Vieles, was es dir räthlich macht, ihn auf diese Weise zu ehren; der gemeine Soldat besitzt einzig die Freundschaft des Kaisers. Darum befiehlt Gott, Lahme und Verstümmelte und Solche, die uns Nichts zu vergelten vermögen, zu unsern Gastmahlen zu laden, weil das Wohlthaten sind, die eigentlich um Gottes willen gespendet werden. Nimmst du aber irgend einen großen, einen vornehmen Mann auf, so ist diese That nicht reines Almosen, sondern deine eitle Ruhmsucht hat oft Antheil daran, sowie auch der Umstand, daß Jener dir Wohlthaten erwiesen, und daß du bei Vielen an Ansehen gewinnest, ich könnte euch in der That Viele zeigen, welche die besonders heiligen Männer darum in Ehren halten, um durch sie bei den Fürsten größeres Vertrauen zu gewinnen und dadurch ihrem Vermögen und ihren Familien nützlich zu werden. Sie erbitten sich von diesen Heiligen gar viele solcher Wohlthaten, wodurch ihnen der Lohn der Gastfreundschaft entgeht, indem sie das Gute in dieser Absicht verrichten. Doch was sage ich Das in Bezug auf die Heiligen? Denn wer den Lohn für seine Arbeiten von Gott hienieden verlangt, wer um des Gegenwärtigen willen sich der Tugend befleißt, der schmälert seine Belohnung. Viel bewunderungswerther ist Der, welcher seine volle Belohnung jenseits erwartet, wie jener Lazarus, der dort all sein Gutes empfing; wie jene drei Jünglinge, welche, als sie in den Almosen sollten, sagten: „Es ist ein Gott im Himmel, der S. 342 uns erretten kann; und wenn auch nicht, so wisse, o König, daß wir deinen Göttern nicht dienen und das goldene Bild, das du aufgestellt hast, nicht anbeten;“3 wie Abraham, der seinen Sohn den Berg hinaufführte und zu schlachten bereit war, nicht aus Hoffnung einer Belohnung, sondern weil er es für den höchsten Lohn ansah, Gott zu gehorchen. Diesen wollen auch wir nachahmen; denn so wird uns ein reicher Lohn zu Theil werden und herrlichere Kronen, weil wir aus guter Absicht das Gute vollbringen. Mögen wir alle diese erlangen durch die Gnade und Menschenfreundlichkeit unseres Herrn Jesus Christus, dem mit dem Vater und dem heiligen Geiste sei Ruhm, Herrschaft und Ehre jetzt und allezeit und von Ewigkeit zu Ewigkeit. Amen.