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Commentaire sur la première épitre aux Corinthiens
5.
Ensuite il va plus loin et montre que la chose est nuisible. Il parle du tort qui en résulte pour les frères. « Mais prenez garde que cette liberté que vous avez ne soit une occasion de chute pour ceux de vos frères qui sont faibles ». Il ne dit pas: La liberté que vous avez est une occasion de chute , il ne le décide même pas, pour ne pas les rendre plus audacieux. Que dit-il donc? « Prenez garde », pour les épouvanter et en même temps les faire rougir et les amener à s'abstenir. Il ne dit point non plus: Votre science, ce qui semblerait un éloge; ni : votre perfection, mais: « La liberté que vous avez »: ce qui indique mieux la témérité, l'orgueil et la présomption. Il ne dit point: A vos frères, mais: « A ceux de vos frères qui sont faibles » ; aggravant ainsi l'accusation , puisqu'ils n'ont point d'égards pour les faibles, même d'entre leurs frères. Vous ne corrigez pas , vous n'excitez pas au bien, soit ! mais pourquoi supplantez-vous , pourquoi faites-vous tomber, quand vous devriez tendre la main ? Vous ne voulez pas aider, du moins ne renversez pas. Si votre frère était méchant , il aurait besoin de punition ; il est faible, il n'a besoin que de remèdes. Et il n'est pas seulement faible , il est encore votre frère. « Car si quelqu'un vous voit, vous qui avez la science, assis à table dans un temple d'idoles, sa conscience , qui est faible, ne le portera-t-elle pas à manger des viandes sacrifiées? » Après avoir dit : « Prenez garde que cette liberté que vous avez ne soit une occasion de chute » , il fait voir comment cela peut arriver. Partout il parle de faiblesse pour qu'on ne croie pas que la chose est nuisible par elle-même et que les démons sont à craindre. Votre frère, dit-il, est sur le point de renoncer complètement aux idoles; mais, en voyant que vous vous plaisez dans leurs temples, il prend cela pour une leçon et continue à y aller. Ainsi donc le piège ne vient pas seulement de sa faiblesse, mais aussi de votre conduite déplacée ; vous le rendez plus faible.
« Ainsi , par vos aliments , périra un faible , votre frère , pour qui le Christ est mort ». Deux choses, là , rendent votre faute inexcusable : il est faible et c'est votre frère. L'apôtre en ajoute une troisième , la plus terrible de toutes. Laquelle? C'est que le. Christ a daigné mourir pour lui , et que vous , vous n'avez point d'égards pour sa faiblesse. Par là Paul rappelle à celui qui est parfait ce qu'il était autrefois , et que le Christ est aussi mort pour (424) lui. Il ne dit pas: Pour qui vous devriez mourir, mais, ce qui est bien plus: « Pour qui le Christ est mort ». Et, quand votre Maître a consenti à mourir pour lui, vous n'en tenez aucun compte, au point de ne pas même vous abstenir, à cause de lui, d'un repas criminel; au point de le laisser périr, après qu'il a été racheté à ce prix; et cela (ce qu'il y a de pire), pour des aliments? Il ne dit pas: A cause de votre perfection , ni : à cause de votre science, mais : pour des aliments. Voilà donc quatre chefs d'accusation , et des plus graves : C'est votre frère, il est faible, le Christ l'a estimé jusqu'à mourir pour lui , et, après tout, des aliments sont l'occasion de sa perte. « Or, péchant de la sorte contre vos frères et blessant leur conscience faible, vous péchez contre le Christ ». Voyez-vous comme il a amené, insensiblement et peu à peu, ce péché à sa plus haute expression ? Il revient encore sur la faiblesse. Il fait retomber sur leur tête tout ce qu'ils croyaient être à leur avantage. Il ne dit pas: Scandalisant, mais: « Blessant », pour faire ressortir leur cruauté par l'énergie du terme. Car quoi de plus cruel qu'un homme qui frappe un malade? Or le scandale est la plus grave des blessures : souvent il entraîne la mort.
Et comment pèchent-ils contre le Christ? D'abord parce que le Christ regarde comme siens les intérêts de ses serviteurs ; secondement, parce que ceux qu'on blesse, appartiennent à son corps et à ses membres; en troisième lieu , parce qu'ils détruisent, par ambition personnelle, son ouvrage, ce qu'il a édifié au prix de sa propre mort. « C'est pourquoi, si ce que je mange scandalise mon frère, je ne mangerai jamais de chair ». Il parle ici comme un maître excellent qui pratique lui-même ce qu'il enseigne. Il ne dit pas : à raison ou à tort, mais : de quelque manière que ce soit. Je ne parle pas, leur dit-il, de la viande immolée aux idoles, qui est interdite pour d'autres raisons : mais si quelque autre chose , d'ailleurs permise et en mon pouvoir, devient un sujet de scandale, je m'en abstiendrai, non pas un jour ou deux, mais pendant toute ma vie : «Je ne mangerai jamais de chair ». Il ne dit pas : de peur de donner la mort à mon frère, mais simplement pour ne pas le scandaliser. Car c'est le comble de la démence de mépriser des êtres si chers au Christ, pour lesquels il a voulu mourir, de les mépriser, dis-je, jusqu'au point de ne pas vouloir s'abstenir d'aliments à cause d'eux. Et ceci ne s'adresse pas seulement aux Corinthiens, ruais aussi à nous, qui dédaignons le salut de notre prochain et tenons ce langage diabolique. Car dire : que m'importe, si un tel se scandalise et se perd? C'est montrer l'inhumanité et la cruauté de Satan. Alors le scandale provenait de la faiblesse de quelques-uns; chez nous, il n'en est pas de même. Car nous commettons des fautes qui scandalisent même les forts. En effet, quand nous frappons, quand nous volons, quand nous nous livrons à l'avarice, que nous traitons des hommes libres comme des esclaves, qui n'en est pas scandalisé? Ne me dites pas que l'un est savetier, l'autre teinturier, un troisième maréchal; souvenez-vous que ce sont des fidèles et vos frères. Nous sommes les disciples de pêcheurs, de publicains, de fabricants de tentes : de celui qui fut nourri dans la maison d'un artisan , et daigna avoir son épouse pour mère; qui, enveloppé de langes, fut couché dans une crèche; qui n'eut pas où reposer sa tête, qui marcha jusqu'à se fatiguer, et fut nourri par des étrangers.
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Homilien über den ersten Brief an die Korinther (BKV)
V.
So zeigt er also hier, daß die Sache überflüssig und unnütz ist; denn überflüssig ist wohl Das, was weder nützt, wenn es geschieht, noch schadet, wenn es nicht geschieht. In der Folge zeigt er den allgemeinen Nachtheil der Sache; hier spricht er nur von Dem, was davon die Brüder betrifft; denn er sagt:
9. Sehet zu, daß diese eure Freiheit nicht etwa ein Anstoß werde den Schwachen unter den Brüdern!
Er sagt nicht: Euere Freiheit wird zum Anstoße und spricht sich darum nicht so aus, um sie nicht noch unverschämter zu machen, sondern wie? „Sehet zu!“ wodurch er sie schreckt und beschämt, um sie davon abzuhalten. Auch sagt er nicht: Eure Einsicht, eure Vollkommenheit; denn Das wäre ein Lob, sondern: „Eure Freiheit“, was größere Kühnbeit, Verwegenheit und Anmaßung bezeichnet. Ferner heißt es nicht bloß: den Brüdern, sondern: „den Schwachen unter den Brüdern“, was den Vorwurf vergrößert, da sie nicht einmal gegen Schwache, ja nicht einmal gegen Brüder Schonung bewiesen. Aber sei es, daß du den Bruder nicht besserst, nicht erweckst, warum machest du denn, daß er wanket und stürzt, da du ihm doch die Hand reichen solltest? Das willst du aber nicht; also solltest du ihn auch nicht füllen; denn ist er schlecht, so soll er bestraft werden; ist er aber schwach, so bedarf er der Heilung. Nun ist er aber nicht nur schwach, sondern auch noch dein Bruder.
S. 337 10. Denn wenn Jemand dich, der du Erkenntniß hast, im Götzenhause zu Tische sieht, wird nicht sein Gewissen, weil es schwach ist, ermuntert werden, den Götzen Geopfertes zu essen?
Nach den Worten: „Sehet zu, daß diese eure Freiheit nicht zum Anstoß werde!“ zeigt er, wie Dieses geschehe; und überall nennt er die Schwachheit, damit es nicht scheine, daß das Verderbliche in der Natur der Sache liege und die Dämonen zu fürchten seien. Der Bruder, sagt er, ist nun nahe daran, Nichts mehr auf die Götzen zu halten; sieht er dich aber dieselben so fleissig besuchen, so nimmt er Das als eine Ermunterung auf und hält dann auch selbst gerne mit. Die Gefahr liegt also nicht bloß in seiner Schwäche, sondern auch in deiner Unbescheidenheit; denn diese bewirkt seine größere Schwäche.
11. Und zu Grunde geht der Schwache an deiner Erkenntniß,1 der Bruder, um dessen willen Christus gestorben ist.
Zwei Umstände sind es also, welche dich wegen des zugefügten Schadens der Entschuldigung verlustig machen: erstens, daß er schwach, und zweitens, daß er dein Bruder ist. Ja es kommt noch ein dritter dazu, und das ist der allerschrecklichste. Was ist das für einer? Daß Christus sich nicht geweigert hat, für ihn zu sterben, du es aber nicht einmal dahin bringst, dich zu ihm herabzulassen. Dadurch erinnert er auch den Vollkommenen, wer er früher gewesen, und daß Christus auch für ihn gestorben ist. Er sagt nicht: Auch du solltest für deinen Bruder sterben, sondern, S. 338 was weit mehr ist: „Um dessen willen Christus gestorben ist“. Dein Herr weigerte sich nicht, für ihn zu sterben, und du achtest seiner so wenig, daß du seinetwegen dich nicht einmal jenes abscheulichen Tisches enthältst, sondern ihn, der, schon gerettet war, wegen einer Speise zu Grunde gehen lassest. Er sagt nicht: Wegen deiner Vollkommenheit oder wegen deiner Wissenschaft, sondern wegen deiner Speise. Es ist also eine vierfache und zwar sehr schwere Sünde: weil er dein Bruder, weil er schwach ist, weil Christus ihn so in Ehren gehalten, daß er für ihn starb, und endlich, weil er durch eine Speise verloren geht.
13. Indem ihr aber also sündiget gegen die Brüder und deren schwaches Gewissen verwundet, sündigt ihr gegen Christus.
Siehst du, wie er leise und allmählig das Vergehen in seiner ganzen Größe darstellt? Denn was sie für ihren Vortheil ansahen, Das läßt er überall aus ihr eigenes Haupt zurückfallen. Er sagt nicht: Indem ihr (die Brüder) ärgert, sondern: „verwundet“, um durch den Nachdruck des Wortes die Grausamkeit zu bezeichnen. Denn was ist wohl grausamer als ein Mensch, der einen Kranken verwundet? Ärgerniß geben ist nun aber schlimmer als jede andere Verwundung; denn oft hat es schon den Tod zur Folge gehabt. Und wie versündigen sie sich denn gegen Christus? Einmal, weil er sich selbst Das aneignet, was seinen Dienern geschieht; zweitens, weil Diejenigen, die da verwundet werden, seine Glieder, sein Leib sind; drittens endlich, weil sie das Werk, welches er durch seine Hingabe in den Tod gegründet hat, durch ihre Ehrsucht zerstören.
13. Deßhalb, wenn eine Speise meinen Bruder ärgert, werde ich kein Fleisch essen in Ewigkeit.
Wie ein guter Lehrer zeigt er an seinem eigenen Beispiele, was er lehrt. Er fagt nicht: Ob mit oder ohne S. 339 Grund, sondern in jedem Falle. Ich rede, sagt er, nicht von der Götzenspeise, welche auch aus einem andern Grunde verboten ist, sondern ich werde mich auch, wenn eine andere erlaubte und gestattete Speise Ärgerniß gäbe, derselben enthalten und das nicht bloß den einen oder andern Tag, sondern meine ganze Lebenszeit hindurch. „Ich werde kein Fleisch essen in Ewigkeit,“ sagt er. Und er sagt nicht: Um meinen Bruder nicht zu Grunde zu richten, sondern einfach: „Um ihn nicht zu ärgern.“ Denn es ist die größte Thorheit, Diejenigen, für welche Christus so große Sorge getragen und für die er gestorben ist, so verächtlich anzusehen, daß man sich ihretwegen nicht einmal einer Speise enthält.
Das gilt nun nicht bloß für Jene, sondern füglich auch für uns, die wir des Nächsten Rettung nicht achten und jene satanische Sprache führen: „Was geht Das mich an, ob Jener sich ärgert? Was liegt mir daran, wenn Jener verdirbt?“ Das ist des Teufels grausame und unmenschliche Sprache. Bei Jenen war die Schwachheit Mitursache des Ärgernisses, was bei uns nicht der Fall ist; denn wir begehen solche Sünden, woran auch die Starken sich ärgern. Denn wenn wir Andere schlagen, berauben, betrügen und freie Menschen wie Sklaven behandeln: wer sollte daran nicht Ärgerniß nehmen? Sage nicht: Der ist ein Schuster, der ein Färber, Jener ein Schmied, sondern bedenke, daß er ein Gläubiger, daß er ein Bruder ist! Denn wir sind Schüler jener Fischer, Zöllner und Zeltmacher, Schüler Jenes, der da auferzogen wurde in dem Hause eines Zimmermannes, und der sich würdigte, dessen Gemahlin als Mutter zu haben; der in Windeln gehüllt in der Krippe lag und nicht hatte, wohin er sein Haupt legen konnte; Jenes, der so große Fußreisen unternahm, daß er ermüdete und von Andern Nahrung annahm.
Ἐπὶ τῇ σῇ γνώσει = in scientia tua. Unsere (Montfaucon’sche) Ausgabe hat statt γνώσει = βρώσει und übersetzt: in esca tua. Der Sinn ist derselbe. ↩