Übersetzung
ausblenden
Commentaire sur la première épitre aux Corinthiens
1.
Il met un grand soin à prouver qu'il n'est pas défendu de recevoir. Non content de tout ce qu'il a déjà dit plus haut, il aborde maintenant la loi, pour offrir une démonstration plus concluante que la première. Car ce n'est pas la même chose de tirer une analogie des boeufs, ou de présenter une loi positive concernant les prêtres. Et voyez encore ici la prudence de Paul, et avec quelle dignité il traite son sujet ! Il ne dit pas : Ceux qui exercent les fonctions saintes reçoivent des offrandes. Que dit-il donc? «Vivent du sanctuaire » ; afin que ceux qui reçoivent n'en soient point blâmés, et que ceux qui donnent ne s'en glorifient pas. De là ce qui suit. Car il ne dit pas ensuite : Ceux qui assistent à l'autel reçoivent de ceux qui livrent la victime, mais : « Ont part à l'autel ». En effet, les victimes une fois offertes n'appartenaient plus à ceux qui les avaient offertes, mais au sanctuaire et à l'autel. Il ne dit pas non plus : Reçoivent les choses consacrées, mais : « Vivent du sanctuaire », en quoi il donne une nouvelle leçon de modération, et montre qu'il ne faut pas recueillir d'argent ni s'enrichir. Et s'il dit : « Ont part à l'autel », il n'entend point parler de distribution à part égale, mais donner une consolation à qui de droit. Pourtant la condition des apôtres était bien plus élevée. Dans l'ancienne loi, le sacerdoce était un honneur; ici, ce sont des périls, des égorgements, des meurtres. Aussi tous les autres exemples sont-ils bien au-dessous de ces paroles : « Si nous avons semé en vous des biens spirituels ».
Et par ce mot : « Nous avons semé », il entend les orages, les dangers, les embûches, les maux sans nombre qu'enduraient les prédicateurs de l'Evangile. Cependant malgré la supériorité de sa condition, il n'entend point déprimer l'ancienne loi, ni s'exalter lui-même ; mais il s'efface lui-même , et puise, non dans les périls, mais dans la grandeur du don, la raison de cette prééminence. Car il ne dit pas : Si nous avons couru des dangers, si on nous a tendu des embûches; mais : « Si nous avons semé en vous des biens spirituels », et il relève, autant que possible, la condition des prêtres en disant . « Ceux qui exercent les fonctions saintes, et ceux qui assistent à l'autel » ; voulant rappeler leur servitude perpétuelle et leur persévérance. Après avoir parlé des prêtres juifs, des lévites et des pontifes, il indique ensuite les deux rangs, les inférieurs et les supérieurs, quand il dit, en parlant des uns : « Ceux qui exercent les fonctions saintes », et des autres : « Ceux qui assistent à l'autel ». Car tous ne remplissaient point le même office ; aux uns les services plus vulgaires, (436) aux autres les fonctions plus relevées. Puis, les enveloppant tous ensemble, pour qu'on ne dise pas : A quoi bon rappeler l'Ancien Testament? Ne savez-vous pas que nous avons une loi plus parfaite? Il pose quelque chose de plus fort que tout le reste, en disant : « Ainsi le Seigneur a prescrit lui-même à ceux qui annoncent l’Evangile de vivre de l’Evangile ». Il ne dit point : D'être nourris par les hommes; mais comme pour les prêtres de l'ancienne loi, il a dit : « Du sanctuaire « et de l'autel » ; de même ici il dit : « De « l’Evangile » ; et comme là il s'est servi du mot « manger », il se sert ici du mot « vivre»; mais non trafiquer et thésauriser. « Car l'ouvrier mérite son salaire ». (Matth. X, 10.) « Pour moi, je n'ai usé d'aucun de ces droits». —Eh quoi ! dira-t-on, si vous n'en avez pas usé jusqu'à présent, vous voulez en user à l'avenir, et c'est pour cela que vous en parlez. — A Dieu ne plaise ! Car aussitôt il apporte le correctif, en disant : « Mais je n'écris pas ceci pour qu'on en use ainsi avec moi ».
Et voyez avec quelle force il refuse et repousse ce droit ! « Car j'aimerais mieux mourir que de laisser quelqu'un m'enlever cette gloire ». Et ce n'est pas une fois ou deux qu'il emploie cette expression, mais souvent. Il avait déjà dit plus haut : « Nous n'avons pas usé de ce pouvoir » ; et y revenant encore plus bas, il dit : « Pour ne pas abuser de mon pouvoir »; et ici: «Je n'ai usé d'aucun de ces droits ». De quels droits? De ceux indiqués par les exemples cités : le soldat, le laboureur, le berger, les apôtres, la loi, ce que j'ai fait chez vous, ce que vous faites chez les autres, les prêtres, les commandements du Christ; tout cela prouvait mon droit, et rien de cela n'a pu me déterminer à violer la loi que je me suis imposée de ne rien recevoir. Et ne me parlez pas du passé; sans doute je pourrais dire que j'en ai beaucoup souffert, mais ce n'est pas là-dessus seulement que je m'appuie; je m'engage pour l'avenir, et j'aime mieux mourir de faim que d'être privé de cette couronne. « J'aimerais mieux mourir de faim que de laisser quelqu'un m'enlever cette gloire». Il ne dit pas : Que de laisser quelqu'un m'enlever ma loi, mais : « ma gloire ». Et pour qu'on ne dise pas qu'il fait cela sans plaisir, mais avec tristesse et chagrin, il l'appelle sa gloire, voulant montrer par là l'abondance de sa joie et sa grande allégresse. Tant s'en faut qu'il s'en attriste, qu'au contraire il s'en glorifie, et qu'il aime mieux mourir que de se priver de cette gloire. Ainsi la vie même lui était moins chère que cette situation.
Übersetzung
ausblenden
Homilien über den ersten Brief an die Korinther (BKV)
I.
13. 14. Wisset ihr nicht, daß Die, welche im Heiligthume thätig sind, vom Heiligthume essen, und Die, welche dem Altare dienen, mit dem Altare theilen? So hat auch der Herr Denen verordnet, welche das Evangelium verkünden, von dem Evangelium zu leben.
I. Paulus gibt sich große Mühe zu beweisen, daß es nicht verboten sei, (von den Gläubigen) Etwas anzunehmen. Darum begnügt er sich nicht mit Dem, was er ausführlich früher gesagt, sondern kommt wieder auf das Gesetz zurück, und führt ein passenderes Beispiel an als das vorhin erwähnte. Denn es ist doch nicht einerlei, Das anzuführen, was in Betreff der (dreschenden) Ochsen verordnet erscheint, oder was ausdrücklich in Betreff der Priester befohlen ist. Bewundere mir auch hierin die Weisheit des Paulus und die Würde, womit er die Sache behandelt! Denn er sagt nicht: Welche im Heiligthume thätig sind, empfangen von den Opfernden ihren Antheil, sondern: „essen vom Heiligthume (Opfer).“ So werden die Empfänger vor Tadel und die Spender vor Hochmuth bewahrt. Darum hat er auch das Folgende auf dieselbe Weife ausgesprochen; S. 367 denn er sagt nicht: Welche dem Altare dienen, empfangen ihre Gaben von den Opfernden, sondern: „sie theilen mit dem Altare.“ Denn das Geopferte gehört nicht mehr den Opfernden, sondern dem Heiligthum und dem Altare auch sagt er nicht: Sie essen das Opfer, sondern: „vom Opfer,“ womit er neuerdings zeigt, daß sie genügsam sein und nicht Geld zusammenscharren und sich bereichern sollen. Wenn er aber sagt: „Sie theilen mit dem Altare,“ so bezeichnet er damit nicht den gleichen Antheil, sondern nur die ihnen gebührende Unterstützung. Weit Größeres verdienten die Apostel. Denn im alten Bunde war das Priesteramt eine Ehrenstelle; im neuen aber ist es der Gefahr, dem Morde, dem gewaltsamen Tode ausgesetzt. Daher war es weit mehr als alle andern Beispiele, wenn er sagt: „Wenn wir euch das Geistige gesäet haben.“1 Denn mit dem Ausdruck: „wir haben gesäet“ zeigt er die Stürme, die Gefahren, die Nachstellungen, die unaussprechlichen Leiden an, welche die Prediger des Evangeliums zu erdulden hatten. Dennoch wollte er bei diesem großen Vorzuge weder die Würde des alten Priestertbumes herabsetzen noch die seinige erheben; doch erhebt, er auch diese nicht von Seite der Gefahren, sondern indem er ihre Erhabenheit aus der Größe der Gnade beweist. Denn er sagt nicht: Wenn wir uns Gefahren unterzogen und Nachstellungen erduldet haben; sondern: „Wenn wir euch das Geistige gesäet haben;“ und auch die Würde der Priester erhebt er nach Kräften, indem er sagt: „Welche im Heiligthume thätig sind, welche dem Altare dienen,“ wodurch er ihre beständige Dienstbarkeit und Beharrlichkeit bezeichnen will. Unter dem Namen Priester — bei den Juden — versteht er beide Rangstufen derselben, die tiefere und die höbere, nämlich die eigentlichen Priester und die Leviten; die einen bezeichnet er durch den Ausdruck: „Welche im Heiligthume thätig sind“ S. 368 (Opferpriester), die andern aber nennt er „Diener des Altares“ (welche dem Altare dienen); denn nicht Allen war ein und dasselbe Amt übertragen, sondern die Einen hatten mehr niedere, die Andern höhere Dienste zu besorgen.
Damit nun dem Apostel, welcher alle Priester (des alten und neuen Bundes) zusammenfaßte. Niemand darauf einwenden möchte: „Warum erwähnst du uns das alte Testament? Weißt du nicht, daß wir in der Zeit der vollkommeneren Gebote leben?“ so bringt er nach Allem, was vorausgegangen, eine kräftigere Stelle, als alle früheren waren, indem er sagt: „So hat auch der Herr Denjenigen, welche das Evangelium verkünden, verordnet, vom Evangelium zu leben.“ Er sagt nicht, daß sie von den Menschen leben sollen, sondern: „vom Evangelium,“ wie er zuvor von den (jüdischen) Priestern gesagt, daß sie vom Opfer essen und vom Altare ihren Antheil erhalten sollen. Wie er dort gesagt hatte: „essen“, so sagt er hier: „leben“, nicht Gewinn suchen und sich bereichern. „Denn der Arbeiter,“ heißt es, „ist seines Lohnes werth.“2
13. Ich aber habe von Nichts der Art Gebrauch gemacht.
Wie aber, wird man fragen, wenn du zwar jetzt davon keinen Gebrauch machst, aber es für die Zukunft thun willst, und darum so redest? Das sei ferne! Denn auf der Stelle widerlegt er Das mit den Worten: „Nicht aber schrieb ich Dieß, damit so an mir geschehe.“ Siehe, mit welcher Kraft er Dieses leugnet und von sich S. 369 abweist! „Denn lieber wollte ich sterben, als daß mir Jemand meinen Ruhm zu nichte mache.“ Nicht einmal oder zweimal, sondern oft bedient er sich dieses Ausdruckes, Denn oben sprach er: „Wir haben uns dieses Rechtes nicht bedient;“ und dann wieder: „Um mein Recht nicht zu mißbrauchen,“ und hier: „Ich aber habe von Nichts der Art Gebrauch gemacht.“ „Der Art;“ welcher Art? Von den vielen Beispielen, die es mir als erlaubt darstellten, habe ich keinen Gebrauch gemacht, — von dem des Soldaten, des Pflügers, des Hirten, der Apostel, des Gesetzes, und was wir für euch thun, und was ihr für Andere thut, das Beispiel der Priester, die Verordnung Christi: Nichts konnte mich bewegen, meinem Grundsatze untreu zu werden und von euch Etwas anzunehmen. Erwähne mir nicht das Vergangene; denn ich könnte sagen, daß ich deßhalb einst viel gelitten: jedoch ich will mich nicht bloß darauf berufen, sondern auch für die Zukunft versichern, daß ich lieber Hungers sterben, als dieser Krone verlustig werden wollte; „denn lieber“, sagt er, „wollte ich sterben, als daß mir Jemand meinen Ruhm zu nichte mache.“ Er sagt nicht: daß Jemand meinen Grundsatz, sondern meinen „Ruhm“ vernichte; denn damit ja Niemand sagen könne, daß er Dieses zwar thue, aber nicht freudig, sondern verdrießlich und ungerne, so nennt er es geradezu seinen „Ruhm“, wodurch er seine innige Freudigkeit und seine große Bereitwilligkeit ausdrücken will. Weit entfernt, traurig zu sein, rühmt er sich dessen und will lieber sterben, als dieses Ruhmes verlustig gehen. Was er duldete, war ihm süßer als das Leben.