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Commentaire sur la première épitre aux Corinthiens
3.
Ou c'est une explication de ce qu'il a d'abord dit, ou il a quelque autre chose en vue ; appliquant le mot Juifs à ceux qui l'étaient dès le commencement, et entendant par « ceux qui sont sous la loi », les prosélytes ou ceux qui étant devenus fidèles, restaient encore attachés à la loi. Car ils n'étaient plus comme les Juifs, et cependant ils étaient sous la loi. Et comment Paul était-il sous la toi? Quand il se rasait, quand il sacrifiait. Non qu'il fît cela pour avoir changé de conviction, car t'eût été un mal, mais par condescendance de charité. Pour convertir ceux qui pratiquaient encore sincèrement ces rites, il s'y prête lui-même, non sincèrement, mais par forme, n'étant pas Juif et n'agissant point de coeur. Et comment l'aurait-il pu, lui qui s'efforçait de convertir les autres? En s'y prêtant, il voulait les délivrer de cet abaissement. « Avec ceux qui étaient sans loi, comme si j'eusse été sans loi ». Ceux-ci n'étaient ni des Juifs, ni des chrétiens, ni des Grecs, mais des gens en dehors de la loi, comme Corneille et autres de ce genre. En venant à eux, il feignait en bien des points de leur ressembler. Quelques-uns pensent qu'il fait ici allusion à la discussion (438) qu'il avait eue avec les Athéniens, à l'occasion de l'inscription d'un autel, et que c'est pour cela qu'il dit : « Avec ceux qui étaient sans loi, comme si j'eusse été sans loi ». Ensuite, pour qu'on ne crût point voir là un changement d'opinion, il ajoute : « Quoique je ne fusse pas sans la loi de Dieu, mais que je fusse sous la loi du Christ » ; c'est-à-dire, quoique je ne fusse pas sans loi, mais que je fusse sous une loi, et une loi plus sublime que la loi ancienne; sous la loi de l'Esprit et de la grâce; c'est pourquoi il ajoute : « Du Christ».
Après les avoir ainsi rassurés sur ses sentiments, il rappelle le fruit de sa condescendance, en disant : « Afin de gagner ceux qui étaient sans loi ». Partout il donne la raison de cette condescendance; il ne s'en tient même pas là, car il dit : « Je me suis rendu faible avec les faibles, pour gagner les faibles ». Il dit ceci pour eux et en dernier lieu; et c'est la raison même de tout ce qu'il a dit. Le reste était beaucoup plus important, mais ceci était plus personnel; c'est pourquoi il le place en dernier lieu. Il en a fait autant avec les Romains, quand il les blâmait à propos d'aliments, et aussi en beaucoup d'autres circonstances. Ensuite pour ne pas perdre le temps en trop longs détails, il dit : « Je me suis fait tout à tous pour en sauver au moins quelques-uns». Voyez-vous l'hyperbole? « Je me suis fait tout à tous », non dans l'espoir de les sauver tous, mais pour en sauver au moins un petit nombre. J'ai déployé un zèle, j'ai subi un ministère qui auraient dû suffire à les sauver tous, sans espoir cependant de triompher d'eux tous : grande entreprise d'une âme ardente. En effet, le semeur semait partout et ne sauvait pas toute sa semence, mais il faisait tout son possible. Après avoir parlé du petit nombre de ceux qu'il a sauvés, il ajoute ce mot : « Au moins », pour consoler ceux qui s'affligeraient en pareil cas. Car s'il n'est pas possible de sauver toute la semence, il n'est pas possible non plus qu'elle périsse toute. Aussi ajoute-t-il : « Au moins », parce qu'il faut de toute nécessité qu'un si grand zèle ne soit pas sans résultat. « Ainsi je fais toutes choses pour l'Évangile, afin d'y avoir part», c'est-à-dire, pour paraître y avoir contribué de moi-même et prendre part à la couronne réservée aux fidèles. Comme il disait plus haut : « Vivre de l'Évangile », c'est-à-dire, aux frais de ceux qui croient, ainsi dit-il ici : « Afin d'y avoir part », c'est-à-dire, afin de partager avec ceux qui auront cru à l'Évangile. Voyez-vous son humilité ? Comment, après avoir travaillé plus que tous les autres, il se range parmi la foule pour avoir part à la récompense? Il est clair que sa part sera plus grande. Pourtant il ne se juge pas digne du premier rang; il se contente de partager la couronne avec les autres. Et s'il parle ainsi, ce n'est pas qu'il ait agi en vue d'un prix quelconque, mais afin de les attirer et de les déterminer par ces espérances, à tout faire pour leurs frères. Voyez-vous sa prudence? Voyez-vous l'étendue de son zèle, comment il a fait plus que la loi n'exigeait, en ne recevant rien, quand il lui était permis de recevoir? Voyez-vous son extrême condescendance? Comment étant sous la loi du Christ, sous la loi suprême, il a été comme sans loi avec ceux qui étaient sans loi; comme Juif avec les Juifs, paraissant le premier de tous dans ces deux points et triomphant de tous? Faites-en autant, et ne croyez pas déchoir de votre haute position quand vous vous résignez à quelque chose de bas en faveur d'un frère; car ce n'est pas là déchoir, mais condescendre. Celui qui tombe est à terre, et a peine à se relever; celui qui descend, remontera et avec beaucoup de profit; comme Paul qui est descendu seul, et est remonté avec le monde entier, non pas pour avoir agi en hypocrite, car s'il eût été hypocrite, il n'aurait pas travaillé au bien de ceux qu'il a sauvés. L'hypocrite cherche la ruine des autres; il se masque pour recevoir et non pour donner. Il n'en est pas ainsi de Paul mais comme le médecin s'accommode à son malade, le maître à son élève, le père à son fils, pour faire du bien et non pour nuire, ainsi fait-il.
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Homilien über den ersten Brief an die Korinther (BKV)
III.
21. Für Die, welche unter dem Gesetze stehen, als wäre ich unter dem Gesetze (obwohl ich nicht unter dem Gesetze bin), damit ich Die, welche unter dem Gesetze sind, gewänne.
Das ist eine Erklärung des Vorhergehenden, oder er deutet damit auf etwas Anderes hin, indem er unter Juden Diejenigen versteht, die es schon längst und von jeher gewesen, unter Anhängern des Gesetzes aber Proselyten oder Solche, die zwar den Glauben angenommen, aber zugleich auch noch das Gesetz beobachteten. Denn diese waren nicht mehr eigentlich Juden, sondern nur Anhänger des Gesetzes. Und wann kam er denn unter das Gesetz? Als er sich das Haupt scheeren ließ und sein Opfer darbrachte. Dieses geschah aber nicht, als hätte er seine Gesinnung geändert, — denn das wäre Sünde gewesen, — sondern aus herablassender Liebe. Denn er nahm den Schein eines Anhängers des Gesetzes an, nicht als wäre er wirklich ein solcher gewesen, sondern um Diejenigen, die es wirklich waren, davon abzubringen. Wie hätte er wirklich ein Anhänger des Gesetzes sein können, da er ja einzig darauf bedacht war und Alles that, um Andere davon abzulenken und ihnen diese niedrige Ansicht zu benehmen?
„Für Die, welche ohne Gesetz sind, als wäre ich ohne Gesetz.“ Dieses waren weder Juden noch Christen noch Heiden, sondern Solche, die ohne dem Gesetze anzuhangen (glaubten), wie Cornelius und Seinesgleichen. Im Umgange mit diesen bewies er sich in vielen S. 374 Stücken übereinstimmend mit ihren Grundsätzen. Andere sind der Ansicht, er deute hier auf die Unterredung mit den Athenern bezüglich der Inschrift jenes Altares und sage in dieser Beziehung: „Für Die, so ohne Gesetz sind, (bin ich) als wäre ich ohne Gesetz.“ Damit aber Niemand wähne, er habe seinen Sinn geändert, so fährt er fort: „Obwohl ich nicht ohne Gottes Gesetz, sondern unter dem Gesetze Christi bin,“ das heißt: wiewohl ich nicht ohne Gesetz war, aber doch auch nicht geradezu ein Anhänger des Gesetzes, sondern jenem Gesetze verpflichtet bin, das weit erhabener ist als das alte, nämlich dem Gesetze des Geistes und der Gnade; darum setzt er auch bei: „Christi“. Nachdem er sie nun von seiner unwandelbaren Gesinnung überzeugt hatte, spricht er wieder von dem Nutzen dieser Herablassung: „Damit ich Die, welche ohne Gesetz sind, gewänne.“ Überall gibt er den Grund seiner Herablassung an, bleibt aber auch dabei noch nicht stehen, sondern spricht:
22. Für die Schwachen bin ich schwach geworden, um die Schwachen zu gewinnen.
Damit bezeichnet er, was sie (die Korinther) selbst anging und weßhalb er Dieß alles gesagt hat. Das Vorhergehende war weit größer, aber Dieses weit angemessener; darum setzt er Dasselbe zuletzt. So verfuhr er auch bei den Römern, als er sie wegen der Speisen tadelt, und auch an vielen andern Stellen. Um sich bei dem Einzelnen nicht zu lange aufzuhalten, sagt er nun ferner: „Allen bin ich Alles geworden, um in aller Weile Einige zu retten.“ Siehst du da seinen gewaltigen Eifer? Allen bin ich Alles geworden, nicht in der Hoffnung, Alle zu retten, sondern um wenigstens Einige selig zu machen. Ich unterzog mich der Arbeit und diesem wichtigen Amte. wie es sich geziemt für Den, der Alle retten will, wenn auch S. 375 nicht in der Hoffnung, Alle zu gewinnen; und das ist doch in der That etwas Großes und ein Beweis seines brennenden Eifers. Denn auch der Säemann säet überall, aber die ganze Saat gebt ihm nicht auf, und dennoch hat er das Deinige gethan. Da er nur von „Einigen“ spricht, die gerettet werden, so setzt er für Diejenigen, die sich darüber betrüben könnten, tröstend hinzu: „in aller Weise“. Denn wenn auch die ganze Saat nicht gerettet werden kann, so kann sie doch auch nicht ganz zu Grunde gehen. Deßhalb sagt er: „in aller Weise“; denn wer sich der Sache mit solchem Eifer annimmt, muß doch sicher auf einen Erfolg rechnen können.
23. Alles aber thue ich des Evangeliums willen, damit ich desselben theilhaftig werde,
d. h. damit auch ich Etwas von dem Meinigen beitrage und Antheil haben möge an den Kronen, welche den Gläubigen aufbewahrt sind. Sowie Paulus oben gesagt hatte: „vom Evangelium leben“, das heißt von den Gläubigen leben, so sagt er auch hier: „daß ich des Evangeliums theilhaftig werde,“ das heißt daß ich Gemeinschaft und Antheil habe an der Belohnung der Gläubigen. Siehst du seine Demuth, wie er in Bezug auf den Lohn sich den Andern gleichstellt, obgleich er mehr als Alle gearbeitet hatte und somit ganz natürlich einen größeren Lohn zu erwarten berechtiget war? Jedoch er hält sich nicht für würdig, einen Vorzug zu haben, sondern er wünscht sich nur mit den Übrigen an den hinterlegten Kronen Antheil zu haben. Dieses sagt er nicht, als arbeite er um eines Lohnes willen, sondern um auch die Andern zu gewinnen und durch diese Hoffnung dahin zu bringen, daß sie um der Brüder willen Alles thun möchten. Siehst du, wie klug er ist? wie streng- sorgfältig in Ausübung des Guten, indem er mehr thut, als geboten war, und keinen Lohn verlangt, da ihm Dieses S. 376 doch frei stand? Siehst du, wie ausserordentlich herablassend er ist, wie er, der dem Gesetze Christi verpflichtet war und das höchste Gesetz beobachtete, bei Denen, die ohne Gesetz lebten, sich so betrug, als wäre auch er ohne Gesetz, und bei den Juden, als wäre auch er ein Jude, während er doch in jedem Betracht Beide (Proselyten und Juden) weit übertraf? So mache es nun auch du: wenn du groß bist, so sieh’ es nicht als Erniedrigung an, wenn du um eines Bruders willen etwas Niedriges erduldest; denn Das heißt nicht erniedriget werden, sondern herabsteigen. Denn wer herabfällt, liegt da und steht kaum wieder auf; wer aber berabsteigt, der wird wieder hinaufsteigen und zwar mit großem Gewinne. So ist auch Paulus und zwar allein, berabgestiegen, aber mit der ganzen Welt hinaufgestiegen, ohne Verstellung; denn wäre es Verstellung gewesen, so hätte erquickt das Wohl Derer gesucht, die da gerettet wurden. Der Heuchler geht nämlich auf Verderben aus und heuchelt, um zu empfangen, nicht um zu geben; Paulus aber nicht also, sondern er läßt sich herab wie ein Arzt zu dem Kranken, wie ein Lehrer zu dem Schüler, wie ein Vater zu seinem Sohne, um zu bessern, nicht um zu verderben. So macht es Paulus.