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Commentaire sur la première épitre aux Corinthiens
2.
Quoi donc, me direz-vous, ceux qui se portent toujours bien, et qui parviennent à une vieillesse vigoureuse, ne sont-ils pas, eux aussi, des pécheurs? Qui soutiendrait le contraire? Eh bien donc, me direz-vous, pourquoi ne sont-ils pas punis? parce qu'ils le seront plus tard, d'une manière plus terrible. Quant à nous, si nous le voulons, ni sur cette terre, ni ailleurs, nous ne serons punis. « En effet, si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés de Dieu (31) ». L'apôtre ne dit pas, si nous nous corrigions nous-mêmes, si nous nous imposions un châtiment, il se borne à dire : Si nous voulions reconnaître nos péchés , si nous voulions nous-mêmes réprouver nos mauvaises actions, nous serions affranchis et du supplice présent et du supplice à venir. Car celui qui se condamne lui-même, apaise Dieu à double titre : et parce qu'il reconnaît ses péchés, et parce que dans la suite il est moins prompt à en commettre d'autres. Eh bien, quoique nous rie nous soumettions pas même à cette légère obligation, le Seigneur, même malgré notre négligence, ne veut pas nous envelopper dans le châtiment universel ; il nous fait grâce en nous punissant, ici-bas, sur cette terre, où le supplice est momentané, et renferme une grande consolation. Car c'est, à la fois, l'affranchissement du péché, et le doux espoir du bonheur à venir, si bien fait pour adoucir les épreuves du temps présent. Voilà ce que dit l'apôtre pour consoler les infirmes, et pour ranimer, en même temps, le zèle des autres. De là, ses paroles : « Mais lorsque nous sommes jugés de la sorte, c'est le Seigneur qui nous reprend (32) ». L'apôtre ne dit pas : Qui nous châtie ; il ne dit pas : Qui nous livre au supplice, mais : « Qui nous reprend », ce qui ressemble bien plus à un avertissement qu'à une condamnation; à un remède qu'à un supplice ; à une correction qu'à un châtiment.
Et l'apôtre ne se contente pas de ces paroles; mais, en montrant la peine plus terrible dont nous sommes menacés, il nous rend plus légère, encore la peine présente : « Afin que nous ne soyons. pas condamnés avec le monde ». Voyez-vous comme il nous fait voir (482) et la géhenne, et ce tribunal horrible, et la nécessité de l'enquête, de la punition à venir; car si les fidèles, si ceux dont le Seigneur prend soin ne doivent pas obtenir l'impunité de leurs fautes, comme le prouvent les douleurs présentes, à bien plus forte raison les infidèles et ceux qui commettent de grands crimes et dont la conscience est incurable. « C'est pourquoi, mes frères, quand vous vous assemblez pour manger, attendez-vous les uns les autres (33) ». Il profite de la crainte encore vive de l'enfer, du tremblement qu'elle leur cause, pour les avertir une seconde fois de ce qu'ils doivent aux pauvres. Voilà pourquoi il a fait tout ce discours, il a voulu leur montrer que le mépris pour les pauvres, les rend indignes de la communion; que si le refus de répandre largement l'aumône suffit pour écarter de cette table, à bien plus forte raison le vol et le rapt. Et l'apôtre ne dit pas C'est pourquoi lorsque vous vous rassemblez, donnez aux indigents; mais, ce qui était plus délicat . « Attendez-vous les uns les autres ». Ce conseil en effet préparait, renfermait l'autre, rendait l'avertissement plus convenable. L'apôtre se remet ensuite à les confondre : « Si quelqu'un est pressé de manger, qu'il mange chez lui (34) ». Cette permission était plus éloquente pour retenir qu'une défense formelle ; cette manière d'exclure de l'Eglise, de renvoyer le coupable chez lui; est un moyen adroit pour lui infliger une vigoureuse réprimande, et de le ridiculiser comme un esclave de son ventre, qui ne saurait attendre pour manger. L'apôtre ne dit pas : Si quelqu'un méprise les pauvres, mais : Si quelqu'un est pressé de manger. Il a l'air de s'adresser à des enfants qui ne savent pas endurer la faim, à des brutes esclaves de leur ventre; c'eût été chose absolument ridicule que le pressant désir de manger les eût retenus chez eux.
L'apôtre y joint encore une réflexion terrible : « Afin que vous ne vous assembliez pas pour votre condamnation ». Afin que vous ne vous exposiez pas au châtiment, au supplice, en insultant l'Eglise, en faisant rougir votre frère. Si vous vous rassemblez, dit-il, c'est pour vous prouver une affection mutuelle, pour recevoir et vous prêter assistance. Si le contraire doit arriver, mieux vaudrait manger chez vous. Ce qu'il ne disait que pour mieux les attirer. Voilà pourquoi il montre le grand tort qu'ils se font et la gravité de leur faute; par tous les moyens il les effraye, par les mystères, par les maladies, par les morts, par tout ce qui a été dit précédemment. Ensuite, il les effraye encore d'une autre manière. Il leur dit : « Je règlerai les autres choses lorsque je serai venu ». Saint Paul parle ici ou de ce qu'il vient de marquer, ou de quelque autre chose. Il est vraisemblable qu'ils lui avaient soumis d'autres questions, et que l'apôtre n'avait pas pu faire entrer toutes les décisions dans sa lettre. Observez en attendant, dit-il, les avis que je vous ai donnés; maintenant si vous avez quelqu'autre chose à me dire, réservez-le pour mon arrivée. Il entend par là, comme je l'ai dit, ou la question présente ou quelques autres qui ne pressaient pas autant. Or, ce qu'il fait ici, c'est pour les rendre plus appliqués, attendu que l'inquiétude où ils seraient de son arrivée les porterait à s'amender. En effet, ce n'était pas un petit événement que l'arrivée de Paul, .ce qu'il indiquait en ces mots : « Je vous irai voir et je reconnaîtrai quels sont les effets de ceux qui sont « enflés de vanité » ; et encore : « Comme si je ne devais pas aller vous trouver, il y en a parmi vous qui s'enflent de présomption», (I Cor. IV, 18.) Et dans un autre passage encore . « Comme vous avez toujours été obéissants, ayez soin, non-seulement lorsque je « suis présent, mais encore plus en mon ab« sente, d'opérer votre salut avec crainte et a tremblement ». (Philip. II, 12.) Il ne promet donc pas de les aller voir uniquement pour affermir leur foi et prévenir leur relâchement, mais il leur marque même une raison pour laquelle il doit nécessairement les aller voir «Je règlerai les autres choses lorsque je serai venu ». Il montre que la nécessité de corriger d'autres désordres, quoique moins pressante; suffira pour l'attirer auprès d'eux.
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Homilien über den ersten Brief an die Korinther (BKV)
II.
Wie also, wird man fragen, sündigen denn Diejenigen nicht, die sich einer beständigen Gesundheit erfreuen und zu einem glücklichen Alter gelangen? Wer möchte Das behaupten? Warum aber, fragt man wieder, werden denn diese nicht bestraft? Weil sie im Jenseits eine härtere Strafe ausstehen werden; wir aber werden, wenn wir nur wollen, weder hier noch dort bestraft werden.
31. Wenn wir uns aber selber richten würden, würden wir nicht gerichtet werden.
Er sagt nicht: Wenn wir uns straften und züchtigten, sondern bloß: Wenn wir unsere Sünden erkennen, uns selbst richten und über unsere Missethaten das Verdammungsurtheil aussprechen wollten, so würden wir uns von der zeitlichen und ewigen Strafe befreien. Denn wer sich selber verurtheilt, der versöhnt Gott auf zweifache Weise, dadurch, daß er seine Sünde anerkennt und für die Zukunft behutsamer wird. Weil wir aber nicht einmal Das, was so leicht ist, thun wollen, wie es sich ziemt, so straft er uns doch nicht mit der ganzen Welt, sondern schonet unser auch so noch, indem er uns hier mit einer zeitlichen Strafe belegt, was großen Trost gewährt; denn diese befreit uns von Sünden und mildert das Bittere dieses Lebens durch die süße Hoffnung auf die Zukunft. Dieses sagt er, sowohl um die Schwachen zu trösten, als auch um, die Andern anzuspornen. Darum spricht er:
S. 481 32. Werden wir aber gerichtet, so werden wir vom Herrn in die Zucht genommen.“1
Er sagt nicht: Wir werden bestraft; er sagt nicht: Wir werden verurtheilt, sondern: „Wir werden in die Zucht genommen;“ denn was hier geschieht, ist vielmehr Ermahnung als Verdammung, mehr Heilmittel als Strafe, mehr Besserungs- als Strafanstalt. Aber nicht allein dadurch, sondern auch durch Androhung größerer Übel lehrt er, daß die gegenwärtigen leicht seien, indem er spricht: „Damit wir nicht mit der Welt verdammt werden.“ Siehst du, wie er der Hölle erwähnt und jenes schrecklichen Gerichtes, und wie er beweist, daß jene Untersuchung und Strafe einst durchaus nothwendig sei? Denn wenn schon die Gläubigen, die unter Gottes Schutz stehen, nicht ungestraft sündigen, — wie Dieses schon im gegenwärtigen Leben sich zeigt: — so wird Dieß um so mehr von den Ungläubigen und von Denjenigen gelten, die sich schwerer und unheilbarer Sünden schuldig gemacht.
33. Wenn ihr also zu dem Mahle zusammenkommet, so wartet auf einander!
Während noch die Furcht sie beherrscht und sie vom Schrecken der Hölle ergriffen sind, will er sie noch einmal auf die Armen aufmerksam machen, — darum hat er ja Dieß alles gesagt, — und zeigen, daß Diejenigen, die nicht darauf achten, der Kommunion unwürdig seien. Wenn aber schon die Verweigerung eines Almosens von seinem Überflusse von diesem Mahle ausschließt, so gilt Dieß um so mehr von der Raubsucht. Er sagt nicht: Wenn ihr also zusammenkommet, so theilet den Armen mit, sondern schicklicher: „So warte Einer auf den Andern!“ Unter diesem Ausdrucke war Jenes mitbegriffen und angedeutet, S. 482 und so ward die Ermahnung durch eine seine Wendung der Rede gegeben. Dann beschämt er sie wieder:
34. Hat aber Jemand Hunger, so esse er zu Hause!
Dadurch, daß er Dieses gestattet, untersagt er es strenger als durch ein Verbot; denn er führt ihn so aus der Kirche und verweist ihn in’s Haus; er läßt sie Das bitter fühlen und stellt sie hin als Bauchdiener und Schlemmer. Denn er sagt nicht: Wenn Jemand die Armen verachtet, sondern: „Wenn Jemand Hunger hat,“ wie wenn er zu unwilligen Kindern spräche oder zu Thieren, die nur ihrem Triebe folgen. Denn es wäre doch höchst lächerlich gewesen, wenn sie, um nicht zu hungern, vorher zu Hause gegessen hätten. Jedoch damit bennügt er sich nicht, sondern setzt noch ein anderes Schreckenswort bei, indem er spricht: „Damit ihr nicht zum Gerichte zusammenkommet,“ damit es euch nicht zur Züchtigung, damit es euch nicht zur Strafe gereiche, da ihr die Kirche beschimpfet und die Brüder beschämet. Denn ihr kommt darum zusammen, sagt er, daß ihr einander liebet, daß ihr Hilfe findet und Hilfe leistet; geschieht nun aber das Gegentheil, so wäre es besser, ihr äßet zu Hause. Dieß aber sagt er, um sie desto mehr anzuziehen. Darum weist er hin auf den daraus entspringenden Schaden und sagt, daß ein schweres Gericht erfolge, und schreckt sie ab durch die Erinnerung an die Geheimnisse, durch Erwähnung der Krankheiten und Todfälle und durch alles Andere, wovon oben die Rede gewesen. Hierauf erschreckt er sie noch auf eine andere Weise, indem er spricht: „Das Übrige will ich ordnen, wenn ich komme.“ Dieses bezieht sich entweder auf andere Gegenstände oder auf den eben besprochenen. Es stand zu erwarten, daß sie mancherlei Entschuldigungen anführen würden; da sich aber brieflich nicht Alles erörtern ließ, so sagt er: Einstweilen werde meine Ermahnung befolgt; habt ihr aber noch etwas Anderes vor- S. 483 zubringen, so soll Dieß bis zu meiner persönlichen Ankunft aufgespart werden, was sich, wie ich bemerkt, entweder auf obigen Punkt oder auf andere, weniger dringende Dinge bezieht. Das aber thut er, um sie im Eifer zu fördern; denn der Gedanke an seine Ankunft regte sie an, ihre Fehler zu bessern. Denn die Anwesenheit Pauli übte bedeutenden Einfluß, was er durch die Worte beweist: „Zwar haben Einige die stolze Einbildung, als würde ich nicht zu euch kommen;“2 und anderswo wieder: „So wirket denn euer Heil nicht nur in meiner Gegenwart, sondern noch mehr in meiner Abwesenheit!“3 Darum verspricht er nicht nur zu kommen, damit sie daran nicht zweifelten und lässiger würden, sondern er gibt auch die Ursache an, warum er kommen müsse, indem er spricht: „Das Übrige will ich anordnen, wenn ich komme,“ wodurch er zeigt, daß die noch zu treffenden Anordnungen ihn dorthin zu kommen bestimmten, wenn er auch sonst keine Eile verspürte.