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Commentaire sur la première épitre aux Corinthiens
5.
Remarquez-vous ici encore la malignité elle n'introduit pas tout de suite dans le conseil qu'elle lui donne cette funeste exhortation; elle commence par un récit lamentable de toutes ses douleurs, elle développe la tragédie, quelques paroles lui suffisent pour l'exhortation. Et elle ne s'exprime pas clairement; elle l'insinue, elle lui propose ce qu'il y a de plus désirable , la délivrance , elle lui parle de la mort qui était le plus cher de ses voeux. Et concluez encore de là la perfide habileté du démon; il connaissait l'amour de lob pour Dieu ; il ne laisse pas la femme accuser Dieu de peur que Job ne l'écarte tout de suite loin de lui comme une ennemie. Aussi n'en parle-t-elle nulle part, mais elle présente le tableau confus de tout ce qui est arrivé. Quant à vous maintenant, outre tout ce qui a été dit, ajoutez que l'auteur de ce conseil, c'était une femme, orateur entraînant, pour séduire ceux qui ne sont pas sur leurs gardes. Nombre de gens, certes, sans même être frappés par les malheurs, sont tombés par le seul conseil des femmes. Que fait donc ce bienheureux Job, plus fort que le diamant? Il lui suffit de jeter sur elle un regard sévère et à première vue, avant de faire entendre sa
voix, il a renversé les machines de Satan. Cette femme s'attendait à voir jaillir des sources de larmes, mais Job, plus fougueux qu'un lion, se montra plein de colère et d'indignation non à cause de ses souffrances, mais à cause des conseils, inspirés du démon, que sa femme lui transmettait. Il lui suffit de sa manière de la regarder pour montrer son indignation, et il la réprimande avec mesure. En effet, même au sein du malheur il gardait la modération. Que lui dit-il ? « Vous avez parlé comme une femme qui n'a point de sens ». (Job, II, 10.)
Ce n'est pas là, dit-il, ce que je vous ai enseigné, ce n'est pas là ce que je vous ai appris; je ne vous reconnais pas pour ma compagne ; ces discours dénotent une femme insensée, ce conseil tient du délire. Comprenez-vous cette manière de trancher dans le mal avec mesure, cette cure suffisante pour la guérison? Après la réprimande, il apporte le conseil qui peut la consoler, et il prononce ces paroles si raisonnables : « Si nous avons reçu les biens de la main du Seigneur, n'en recevrons-nous pas aussi les maux? » Ressouvenez-vous, lui dit-il, de ces premiers biens, méditez en vous-même sur celui qui vous les a faits, et vous supporterez avec courage l'épreuve présente. Avez-vous compris cette modération? Ce n'est pas à son courage que Job attribue sa patience; il la montre comme une conséquence de la nature des choses. En effet, pour quelle rémunération de notre part Dieu nous a-t-il donné ces biens? En récompense de quoi? En récompense de rien, par un effet de sa seule bonté. C'était un don et non une rétribution; c'était une faveur et non une rémunération. Supportons donc avec force nos malheurs ; gravons cette parole dans nos coeurs, hommes et femmes gravons ces pensées dans notre âme, et, avec ces pensées, les pensées qui précèdent. Fixons l'histoire de ces malheurs , comme un tableau dans notre imagination ; je dis : perte d'argent, fils frappés de mort, plaies du corps, opprobres, dérisions, artifices d'une femme, piéges du démon, en un mot, toutes les douleurs de ce juste. Que ce soit pour nous comme un port préparé où nous chercherons un refuge, qui nous enseigne à tout supporter avec courage, en rendant à Dieu des actions de grâces, afin de passer la vie présente affranchie de toute tristesse; afin de mériter la récompense réservée à qui bénit Dieu, par la grâce et la bonté de (486) Notre-Seigneur Jésus-Christ, à qui appartient, comme l'empire, l'honneur, maintenant et toujours, au Père, comme au Saint-Esprit, la gloire, et dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
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Homilien über den ersten Brief an die Korinther (BKV)
V.
Siehst du auch hier ihre Bosheit? wie sie nicht gleich Anfangs zu dem verderblichen Rath schreitet, sondern erst kläglich die Unfälle durchgeht und die Trauergeschichte entfaltet und ihm dann erst mit verdeckten Worten den Rath gibt und die erwünschte Befreiung und den Tod vorhält, wornach er so sehnlich verlangte. Und sieh’ auch hier die Arglist des Teufels! Denn weil er wußte, wie sehr Job seinen Gott liebte, so wollte er nicht, daß das Weib Gott lästere, damit er sie nicht auf der Stelle als eine Feindin abweisen möchte. Darum spricht sie Anfangs von Gott keine Silbe, aber von Dem, was vorgefallen, redet sie in’s Lange und Breite. Ausser dem Gesagten mußt du auch noch erwägen, daß es ein Weib war, welches diesen Rath gab, — eine Rednerin, fähig, Diejenigen zu gewinnen, die über sich selber nicht wachen. Schon Mancher ist ohne andere Unglücksfälle durch den bloßen Rath eines Weibes zu Grunde gegangen. Was that nun dieser heilige, mehr als diamantharte Mann? Ernst blickt er sie an und weist, ehe er noch redet, ihren bösen Anschlag von sich. Jene hatte geglaubt, ihn bis zu Thränen rühren zu können; Dieser aber, gleich einem grimmigen Löwen, voll Zorn und Unwillen, nicht ob seiner Leiden, sondern ob ihres diabolischen Rathes, blickt sie entrüstet an und gibt ihr, — wie er sich denn auch im Unglück zu fassen versteht, einen sanften Verweis. Und S. 499 was spricht er? „Warum redest du wie eines von den thörichten Weibern?“1 So hab’ ich dich nicht gelehrt und erzogen, will er sagen, daher erkenne ich an dir meine Gattin nicht mehr; denn dieser Rath ist der Rath eines unverständigen und wahnsinnigen Weibes. Siehst du, wie er schonend verfährt und nur verwundet, um die Krankheit zu heilen? Nach dieser Zurechtweisung gibt er dann wieder einen tröstlichen und sehr vernünftigen Rath, indem er spricht: „Haben wir vom Herrn das Gute empfangen, warum sollen wir nicht auch das Schlimme annehmen?“ Rufe dir das Frühere in’s Gedächtniß zurück, sagt er, erwäge, wer es gegeben, und du wirst auch Dieses standhaft ertragen! Siehst du, wie bescheiden der Mann ist? Er schreibt seine Geduld nicht seinem Muthe zu, sondern sagt, sie sei eine natürliche Folge der Dinge. Denn warum schenkte uns Gott jene Güter? Was war er uns schuldig? Nichts; es war von ihm reine Güte; denn es war Gnade, nicht Verdienst, Geschenk, nicht Vergeltung. Darum wollen wir auch Dieses muthig ertragen.
Diese Worte wollen wir, — Männer und Frauen, uns in’s Herz schreiben, diese und die vorausgehenden unserem Gedächtnisse einprägen; die Geschichte seiner Leiden, den Verlust der Güter, den Untergang der Kinder, die Krankheit des Leibes, die Schmähungen, den Hohn, die Arglist des Weibes, die Nachstellungen des Satans, kurz, die ganze Unglücksgeschichte dieses Gerechten wollen wir wie ein Bild unserer Seele vorhalten und uns so einen ganz sicheren Hafen bereiten, auf daß wir mit hohem Muthe und dankbarem Herzen Alles erdulden und in dem gegenwärtigen Leben alle Verzagtheit verbannen und den Lohn dieses rühmlichen Strebens S. 491 davon tragen durch die Gnade und Menschenfreundlichkeit unseres Herrn Jesus Christus, welchem sammt dem Vater und dem heiligen Geiste sei Ruhm, Herrschaft und Ehre jetzt und allezeit und von Ewigkeit zu Ewigkeit. Amen. S. 492
Job 2, 10. ↩