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Commentaire sur la première épitre aux Corinthiens
4.
Et voyez l'habileté du démon; ce n'est pas après la perte des boeufs qu'il emploie cette machine, ni après celle des ânes ou des chameaux, ni quand la maison a été renversée, ni après que les enfants ont été ensevelis sous ses ruines : il laisse quelque temps l'athlète respirer; ruais quand les vers pullulent, quand la peau tombe de toutes parts en putréfaction, quand les chairs consumées répandent l'infection, lorsqu'un feu plus ardent que tous les grils, que toutes les fournaises; lorsque la main même du démon torturait le patient, quand cette bête plus féroce que les plus féroces le déchirait et le dévorait,. après tout le temps dépensé à composer cet horrible malheur; c'est alors qu'il amène cette femme auprès de l'infortuné desséché, épuisé. En effet, s'il se fût servi d'elle au commencement du désastre, elle ne l'aurait pas trouvé affaibli comme il l'était, elle n'aurait pu par ses discours exagérer, amplifier le malheur; mais c'est quand elle le voit après un si long temps altéré de délivrance, appelant à grands cris la fin de ses maux, c'est alors qu'elle s'approche vivement de lui. Il était accablé, brisé; il ne pouvait plus respirer; il désirait mourir. Ecoutez ses paroles : [Si je pouvais me donner la mort ou la demander à un autre, je le ferais 1.]
Voyez maintenant la malignité de la femme. Remarquez ses premières paroles, la pensée qui les lui inspire, c'est la longueur de la souffrance ; elle dit : « Jusques à quand sup« porterez-vous? » (Job, ri, 9.) Réfléchissez; souvent même, dans des épreuves sans importance, de simples paroles amollissent les courages. Considérez ce que dut éprouver ce malheureux, que torturaient et ce discours et des souffrances trop réelles. Et ce qu'il y avait de plus affreux, c'est que ces paroles venaient de son épouse, d'une épouse qui était tombée avec lui et qui désespérait, et qui voulait pour cette raison le précipiter lui-même dans le désespoir. Voulons-nous d'ailleurs bien voir cette machine du démon approcher contre ce mur de diamant, écoutons les paroles mêmes. Quelles sont-elles? « Jusques à quand supporterez-vous en disant : encore un peu de temps, j'espère être sauvé? » Vos paroles, lui dit-elle, sont réfutées par le temps, qui s'allonge et ne montre aucune délivrance. Or ce que disait cette femme, ce n'était pas seulement pour le jeter, lui, dans le désespoir, c'était un reproche et une raillerie; car pendant qu'elle le troublait, il la consolait, il corrigeait ses paroles, il lui disait : attendez encore un peu de temps et bientôt viendra la fin de ces épreuves. Elle lui fait donc des reproches en lui disant: persisterez-vous encore maintenant à faire entendre les mêmes paroles ? Voilà déjà bien du temps de passé et nous ne voyons nullement la fin de ces maux. Et considérez la méchanceté : elle ne lui parle pas de ses boeufs, de ses brebis, de ses chameaux, elle savait bien que ce n'était pas là ce qui le tourmentait le plus; mais elle s'attaque tout de suite à sa tendresse naturelle en lui parlant de ses enfants. Elle l'avait vu au moment de cette perte déchirer ses vêtements, raser sa chevelure, et elle ne lui dit pas : vos enfants sont morts, mais de manière à émouvoir profondément la pitié : « Votre souvenir est détruit sur la terre », parce que c'est là ce qui donne tant de prix aux enfants.
En effet, si même de nos jours, malgré la foi en la résurrection à venir, ce qui donne du prix aux enfants , c'est qu'ils conservent le souvenir de ceux qui ne sont plus, c'était encore bien plus vrai alors. Voilà ce qui rend la malédiction plus amère ; dans l'imprécation on ne dit pas : que ses fils soient exterminés, mais : « Que sa mémoire périsse de dessus la terre » (Job, XVIII, 17); ce qui veut dire: les fils et les filles. En effet, après avoir parlé de mémoire, elle distingue avec soin les deux sexes : Si ces choses ne vous touchent pas, regardez-moi au moins, pensez et « aux douleurs de mes entrailles , douleurs souffertes inutilement »; ce qui revient à dire: C'est moi qui ai souffert la plus grande douteur; j'ai été humiliée à cause de vous, j'ai subi les souffrances et j'en ai perdu tous les fruits. Et voyez, elle ne parle pas des pertes d'argent, (485) elle ne garde pas non plus le silence, elle ne l'effleure pas en courant, mais elle y touche d'une manière émouvante, elle l'indique par ces mots : « Et moi vagabonde, esclave, de lieu en lieu, de maison en maison , courant partout ». C'est ainsi qu'elle indique la perte et d'une manière tout à fait lamentable , car ces paroles mêmes grossissent le malheur : Je vais, dit-elle, aux portes des autres ; et non-seulement je mendie , mais encore je suis errante, je subis une servitude inattendue , nouvelle, allant de côté et d'autres partout, promenant partout les signes de mon malheur, montrant à tous les maux qui m'ont frappée; et ce qu'il y a de plus lamentable, c'est le perpétuel changement de demeure. Et ces lamentations ne s'arrêtent pas là , elle ajoute : « Attendant le coucher du soleil , je me reposerai des travaux et des douleurs qui m'entourent et me retiennent captive ». Ce qui est un charme pour les autres , l'aspect de la lumière, est un fardeau pour moi; je désire la nuit et les ténèbres; elles me donnent le repos après mes sueurs; elles sont dans mes malheurs ma seule consolation. « Mais maudissez le Seigneur et mourez ».
Ces paroles de Job, qui témoignent de son désespoir, ne se rencontrent pas dans les exemplaires que nous possédons actuellement. Elles sont néanmoins susceptibles d'une interprétation adoucie et conforme au vrai et au bien. Si je pouvais peut s'entendre dans le sens de s'il m'était permis, si je pouvais sans pécher. ↩
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Homilien über den ersten Brief an die Korinther (BKV)
IV.
Und siehe, wie arglistig er ist! Denn als Job die Rinder verlor, die Esel und Kameele zu Grunde gingen, als das Haus zusammenstürzte und die Kinder begrub: da bedient sich der Satan dieses Kunstgriffes nicht, sondern schweigt einstweilen und läßt den Kämpfer in Ruhe. Wie aber sein Körper von Würmern wimmelte und die Haut, voll Fäulniß, aufsprang und das sich ablösende Fleisch ganz mit stinkenden Beulen bedeckt war, da quälte ihn die Hand des Teufels schrecklicher, als wenn er auf glühendem Roste, in den Flammen eines Glutofens läge, indem er ärger als jegliches Raubthier an seinem Körper von allen Seiten nagte und zehrte; nachdem er ihn durch lange Zeit also gefoltert, da erst bringt er das Weib her zu Job, der schon ganz aufgerieben und ausgezehrt war. Denn wäre sie am Anfang des Unglücks erschienen, so hätte sie ihn nicht so kraftlos gefunden, hätte sein Elend nicht so schrecklich schildern und übertrieben darstellen können; nun aber, als sie S. 487 sah, wie er bei den langwierigen Leiden nach Erlösung schmachtete und nach dem Ende der Schmerzen sich sehnte, da tritt sie nun dreist vor ihn hin. Daß er aber wirklich ganz abgezehrt war und kaum mehr zu athmen vermochte und sogar zu sterben verlangte, — darüber höre seine eigenen Worte: „Könnte ich Hand an mich legen oder darum einen Andern bitten, auch Das möchte ich thun.“ Betrachte Mir nun die Bosheit des Weibes, wie es gleich mit der langen Dauer des Leidens beginnt und sagt: „Wie lange wirst du noch ausharren?“ Denn wenn schon oft die bloße Erzählung von erdichteten Leiden das Herz gerührt hat, so erwäge, was dieser Mann wohl empfinden mußte, da sowohl diese Reden als auch sein Zustand selber ihn so schmerzlich berührten! Und was noch das Allerschlimmste war, — die so redete, war sein Weib, trostlos und verzweiflungsvoll, und suchte daher auch ihn zur Verzweiflung zu reizen. Jedoch um besser zu sehen, welcher Sturm gegen diese diamantene Mauer gewagt wurde, wollen wir ihre Worte selbst hören. Wie lauten denn diese? „Wie lange noch willst du denn harren, indem du sprichst: Siehe, ich will noch eine kurze Zeit warten auf die Erfüllung der Hoffnung der Wiedergenesung!“1 Die Zeit, will sie sagen, widerlegt deine Rede; denn es währt schon so lange, und es zeigt sich keine Erlösung. Dieß aber sagt sie nicht allein, um ihn zur Verzweiflung zu bringen, sondern auch schmähend und mit bitterem Hohne. Er aber tröstete sie, und verwies ihr dieß lästige Schwätzen, indem er sprach: Warte nur noch kurze Zeit, und bald naht für Alles das Ende heran! Darob höhnt sie ihn nun mit den Worten: Willst du auch jetzt noch dieselbe Sprache führen? Schon so lange hat es gedauert, und noch ist kein Ende gekommen. Siehe da ihre Bosheit! Sie erwähnt weder der Rinder noch der Schafe noch der Kameele; denn sie wußte, S. 488 daß ihn dieser Verlust nicht sonderlich schmerze, sondern sie greift sogleich das Vaterberz an und erinnert ihn an die Kinder; denn sie hatte gesehen, wie er um ihretwillen sein Kleid zerriß und sich das Haupt schor. Sie sagt auch nicht: Deine Kinder sind zu Grunde gegangen, sondern viel ergreifender: „Vertilgt ist dein Andenken von der Erde, deine liebenswürdigen Kinder.“ Denn wenn man auch jetzt noch, wo die Auferstehung in Sicht ist, darum an den Kindern hängt, weil diese das Andenken an die Verstorbenen wahren, so war Dieß damals noch weit mehr der Fall. Deßhalb wird diese Verwünschung noch bitterer; daher spricht auch Derjenige, der da Böses wünscht, nicht: Deine Kinder mögen vertilgt werden, sondern: „Vertilgt werde dein Andenken, deine Söhne und Töchter!“2 Nachdem sie vom Andenken gesprochen, erwähnt sie schicklich beide Geschlechter. Und liegt dir Das nicht am Herzen, will sie sagen, so denke doch wenigst an mich, an die Schmerzen meines Mutterschooßes und den Kummer, deren Last ich vergeblich erduldet. Das will sagen: Was ich noch mehr zu leiden habe, daran bist du Schuld; die Mühsale habe ich überstanden, aber der Frucht bin ich beraubt. Und siehe, wie sie nicht ausdrücklich des Verlustes der Güter erwähnt, aber ihn auch nicht verschweigt, nicht ganz übergeht, sondern, wie es eben anging, in rührender Weise darauf anspielt; denn mit den Worten: „Ich muß wie eine Sklavin, die keine bleibende Stätte hat, von Ort zu Ort, von Haus zu Haus wandern“ deutet sie auf diesen Verlust hin und gibt ihren tiefen Schmerz zu erkennen; denn diese Ausdrücke sind vortrefflich geeignet, das Unglück in seiner Größe zu schildern: Ich muß vor fremde Thüren kommen, sagt sie. Nicht nur muß ich betteln, sondern ich muß unstät in einer seltsamen und unerhörten Erniedrigung überall umherirren, die Zeichen meines Unglückes an mir tragen S. 489 und allenthalben mein Elend verkünden. Das Kläglichste ist, daß ich von Haus zu Haus irren muß. Allein auch hiemit endet ihr Jammer noch nicht, sondern sie fährt fort und sagt: „Erwartend den Untergang der Sonne, um ein wenig auszuruhen von den Arbeiten und Mühseligkeiten, mit denen ich von allen Seiten umringt bin;“ denn was Andern süß ist, sagt sie, die Sonne scheinen zu sehen, Das ist für mich eine Last; Nacht und Finsterniß sind mir erwünscht; denn diese allein gewähren mir Ruhe von meinen Mühsalen und Trost in meinem Elende. „Du aber verwünsche Gott und stirb!“