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Commentaire sur la première épitre aux Corinthiens
3.
Puis donc qu'il nous est donné d'entendre toutes ces paroles, prenons grand soin des pauvres, réprimons notre ventre, affranchissons-nous de l'ivresse, appliquons-nous à nous rendre dignes de la participation aux mystères. Tout ce que nous avons à souffrir supportons-le avec résignation et en nous mêmes et dans les autres : ainsi les morts prématurées, ainsi les maladies interminables. Car c'est ce qui nous affranchit du supplice, c'est ce qui nous corrige, c'est ce qui nous donne le meilleur des avertissements. Qui tient ce langage? celui qui portait le Christ (483) parlant dans son coeur. Et pourtant même après ces paroles, nombre de femmes ont été assez dépourvues de sens pour surpasser par l'excès de leur deuil même les infidèles. Les unes s'ensevelissent dans leur douleur comme dans des ténèbres; les autres s'y abandonnent par ostentation pour éviter les accusations du monde; je dis que celles-ci n'ont pour elles aucune excuse. Afin qu'un tel ne m'accuse pas, disent ces femmes, eh bien que Dieu m'accuse; afin que des hommes plus insensés que des brutes ne nous condamnent pas, foulons aux pieds la loi du roi de l'univers. Quelle foudre n'attirerait pas un tel délire? Si après ton deuil on t'appelle à un repas, nul n'y trouvera à redire parce que la loi humaine trouve cette conduite dans l'ordre; et quand Dieu commande de ne pas pleurer, tous contredisent la loi.
Ne penses-tu pas à Job, ô femme, oublies-tu les paroles qu'il fit entendre, au jour désastreux où il perdit ses fils, paroles admirables qui ont décoré sa tête sacrée (le milliers de couronnes, qui ont publié sa gloire avec plus de retentissement que mille trompettes; ne penses-tu pas à la grandeur d'une telle infortune, à ce naufrage inouï, à cette tragédie étrange, étonnante. Tu n'as perdu, toi, qu'un fils ou un second ou un troisième, mais lui tant de fils à la fois et tant de filles; et celui qui avait tant d'enfants, le voilà tout à coup sans enfants, et ces entrailles ne furent pas peu à peu déchirées, mais tout à coup tout le fruit de ses entrailles en était arraché ; et cela non pas par la commune loi de la nature, non pas parce qu'ils étaient parvenus à la vieillesse, mais par une mort prématurée, violente, frappant tous ses enfants à la fois; et cela non pas en sa présence, près de lui, de telle sorte qu'en recueillant leur dernière parole, il pût avoir au moins quelque consolation de leur mort si cruelle. Ils meurent contre toute attente, dans la complète ignorance pour lui de ce qui arrive; et tous à la fois sont engloutis, et cette maison fut en même temps leur tombe et leur piège: mort non-seulement prématurée , mais escortée de mille sujets de douleur : tous dans la fleur de la jeunesse, tous doués de vertu, tous aimables, tous à la même heure, et de l'un ou de l'autre sexe, pas un survivant; et ils ne mouraient pas par une nécessité commune à tous les hommes; et ils lui étaient enlevés après la perte de tous ses biens, et c'était sans qu'il se sentit coupable d'aucun crime, ni lui, ni ses enfants, qu'il souffrait tous ces maux.
Un seul de ces coups suffisait à bouleverser l'âme; quand ils fondent tous ensemble sur une tête, mesurez, calculez la violence des flots, la fureur de la tempête. Et, douleur plus amère, cause de deuil plus cruelle que le deuil même, pourquoi était-il frappé, Job ne pouvait le comprendre. Aussi, dans son impuissance d'expliquer ce désastre, il s'en réfère à la volonté de Dieu : « Le Seigneur m'a donné, le Seigneur m'a ôté, il n'est arrivé que ce qui a plu au Seigneur; que le nom du Seigneur soit béni dans les siècles des siècles». (Job, I 21.) Et quand il prononçait ces paroles, il se voyait dans la dernière des misères, lui qui avait pratiqué toutes les vertus, et des scélérats, des imposteurs, il les voyait heureux, vivant dans les délices, comblés de toutes les prospérités. Et il ne fit entendre aucun de ces discours que débitent certains hommes sans énergie est-ce donc pour cela que j'ai nourri mes enfants, que je les ai entourés de tant de soins? est-ce donc pour cela que j'ai ouvert ma maison aux voyageurs ? après tant de courses pour les indigents, pour ceux qui étaient nus, pour les orphelins, voilà donc mon salaire! Au lieu de ces paroles, il prononça ce qui a plus de prix que tout sacrifice : « Je suis sorti nu du ventre de ma mère, et je m'en retournerai nu ». Que s'il a déchiré ses vêtements, rasé sa chevelure, ne vous en étonnez pas; c'était un père, un père qui aimait ses enfants, et il était bon que l'on pût voir sa tendresse naturelle et en même temps la sagesse qui le gouvernait. S'il n'eût rien fait pour exprimer sa douleur, on aurait pu attribuer sa sagesse à l'insensibilité, voilà pourquoi il montre et ce qu'il a d'entrailles et la sincérité de sa piété; il souffre, mais il n'est pas renversé. La lutte se poursuit et il acquiert encore d'autres couronnes pour sa réponse à son épouse : « Si nous avons reçu les biens de la main du Seigneur, n'en recevrons-nous pas aussi les maux? » (Job, II, 10.) Il ne lui restait plus que sa femme ; tout s'était évanoui pour lui, ses enfants, ses trésors, jusqu'à son corps; et sa femme ne lui était laissée que pour le tenter, pour lui tendre des piéges. Voilà pourquoi le démon ne la lui enleva pas avec ses enfants; voilà pourquoi il ne demanda pas sa mort, sa mort violente ; il attendait de cette (484) femme de grands secours dans ses attaques contre ce saint personnage. Aussi le démon se la réserva comme l'arme la plus puissante à employer contre lui. Le démon se dit : Si j'ai par le moyen de la femme chassé l'homme du paradis, à bien plus forte raison pourrai-je avec son secours accabler l'homme sur son fumier.
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Homilien über den ersten Brief an die Korinther (BKV)
III.
Da wir Dieß alles vernommen, so wollen wir uns mit großer Sorgfalt der Armen annehmen, die Eßlust bezähmen, die Trunksucht verbannen, uns zum würdigen Empfang der heiligen Geheimnisse würdig bereiten und uns weder durch die eigenen Leiden noch durch die Anderer beunruhigen lassen, wie z. B. wenn uns frühzeitiger Tod oder langwierige Krankheiten treffen; denn dadurch werden wir von der (ewigen) Strafe befreit, belehrt und nachdrücklich zurechtgewiesen. Wer sagt Dieses? Der Mann, der Christum in sich trug, und zu dem Christus redete. Dessen unbeachtet gibt es noch jetzt viele Weiber, welche so stumpfsinnig sind, daß sie durch übermäßige Trauer selbst die Heiden übertreffen; die Einen thun Dieses, hingerissen von übermäßigem Schmerz, die Andern aber zum Scheine und um dem Tadel der Heiden zu entgehen, und diese, behaupte S. 484 ich, begehen den unverzeihlichen Fehler. Sie wollen sagen: Damit nicht der Nächstbeste uns tadle, möge Gott es thun; damit nicht Menschen, die unvernünftiger sind als das Vieh, uns verdammen, soll das Gesetz des Allerhöchsten unter die Füße getreten werden! Welch rächende Blitze verdienet Das nicht? Ladet dich Jemand nach der Trauer zu einem Gastmahl ein, so verweigert Das Niemand, weil es so die Sitte der Menschen erheischt; wenn aber Gott gebietet, nicht maßlos zu jammern, so widersetzen sich Alle. Denkst du, o Weib, nicht an Job? Erinnerst du dich nicht an die Worte, die er bei der Nachricht über das Unglück seiner Kinder gesprochen, welche Worte jenes gesegnete Haupt mit zahllosen Kronen schmücken und dessen Ruhm lauter als viele Posaunen verkünden? Bedenkst du nicht die Größe des Unglücks, jenen unerhörten Unfall1 und jene neue ausserordentliche Trauerscene? Du hast vielleicht ein, zwei oder drei Kinder verloren, Jener aber so viele Söhne und Töchter; reich mit Kindern gesegnet wurde er Plötzlich kinderlos. Nicht langsam wurde ihm das Herz zerrissen, sondern die ganze Nachkommenschaft2 ward ihm plötzlich entrissen und nicht nach dem gewöhnlichen Lauf der Natur, nicht in hohem Alter, sondern durch frühen und gewaltsamen Tod, und zwar alle zugleich, ohne daß er bei ihnen war, ihnen helfen, ihre letzten Worte vernehmen und bei so bitterem Tode wenigst einigen Trost schöpfen konnte; ganz unerwartet, ohne daß er davon Etwas wußte, stürzte das Haus über ihnen zusammen und wurde ihnen zum Grab und zur Schlinge.3 Also nicht bloß der frühzeitige Tod, sondern auch noch viele andere Umstände vermehrten seinen Schmerz, nämlich daß sie alle in blühendem Alter, alle tugendhaft, liebenswürdig waren, daß sie alle miteinander ohne Unterschied des Geschlechtes umkamen; daß die- S. 485 ses Leiden ihn traf gegen den gewöhnlichen Lauf der Natur und nach andern großen Unfällen, da er doch weder von seiner Seite noch von Seite seiner Kinder sich eines Fehltrittes bewußt war. Jeder Umstand war an sich schon genügend, Jemand ausser Fassung zu bringen; wenn sie nun aber alle zusammentreffen, so kannst du dir denken, welch gewaltiges Wogen, welch heftiger Sturm entsteht. Und was noch mehr war und härter als diese kläglichen Fälle: er wußte nicht, aus welchem Grunde Dieses geschah. Darum steigt er, da er keine Ursache dieses Unglückes auffinden kann, zum Willen Gottes empor und spricht: „Der Herr hat es gegeben, der Herr hat es genommen; wie es dem Herrn gefiel, so ist es geschehen. Der Name des Herrn sei gepriesen in Ewigkeit!“4 Und Dieses sprach er, als er sich in das tiefste Elend versetzt sah, er, der doch jede Tugend geübt hatte, während er sah, daß Bösewichte und Betrüger im Wohlstande lebten, im Überfluß schwelgten und allerwärts prunkten. Auch führte er nicht eine solche Sprache, wie jetzt mancher Schwache zu thun pflegt: „Habe ich dazu meine Kinder erzogen und mit aller Sorgfalt gebildet? Habe ich darum mein Haus Jedem, der einkehren wollte, geöffnet, daß ich nach so vielen Bemühungen fiir die Armen, die Nackten und Waisen Dieses zum Lohne erhalte?“ Anstatt einer solchen Sprache finden wir hier die Worte, die jedes Opfer an Werth übertreffen: „Nackt bin ich aus dem Mutterleibe hervorgegangen, nackt werde ich wieder zurückkehren.“ Darüber aber, daß er sein Kleid zerriß und sein Haupt schor, wundere dich nicht; denn er war Vater und ein liebevoller Vater, und das natürliche Gefühl mußte sich bei ihm ebenso äussern wie die hochherzige Gesinnung. Hätte er Dieß nicht gethan, so würde vielleicht Mancher geglaubt haben, diese Hochherzigkeit sei nur eine Folge von Gefühllosigkeit. Darum äusserte er sowohl sein gefühlvolles Herz als auch seine große Gott- S. 486 seligkeit, ließ sich aber vom Schmerze nicht überwältigen, sondern erwarb sich im fernern Kampfe neue Siegeskränze durch jene Worte, die er zu seinem Weibe sprach: „Haben wir das Gute vom Herrn empfangen, sollen wir nicht auch das Schlimme ertragen?“5 Das Weib allein war ihm noch übrig geblieben: nachdem er Alles verloren — Kinder, Vermögen, Gesundheit, verblieb ihm das Weib noch allein zur Versuchung und Prüfung. Darum raubte sie ihm der Teufel nicht und trachtete nicht, sie mit den Kindern zu tödten, weil er hoffte, sie würde ihm gute Dienste leisten, um diesem heiligen Manne Fallstricke zu legen. Deßhalb bewahrte er sich dieselbe als ein recht geeignetes Werkzeug; denn er dachte: Habe ich durch das Weib den Mann aus dem Paradiese vertrieben, so werde ich ihn auf dem Misthaufen um so leichter zu Fall bringen können.