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Gegen Praxeas. (BKV)
4. Cap. Dass Vater und Sohn zwei verschiedene Personen seien, folgt schon aus I. Kor. 15, 24 zur Evidenz.
Da ich aber den Sohn von nichts anderem ableite, als aus der Substanz des Vaters, da er nichts thut, ohne den Willen des Vaters, da er alle Gewalt vom Vater empfangen hat — wie könnte ich da die Monarchie aus der Glaubenslehre beseitigen wollen, während ich sie doch dem Sohne vom Vater übergeben sein lasse und sie also im Sohne aufrecht erhalte. Dasselbe will ich auch in betreff der dritten Stufe gesagt haben, da ich auch den Geist nirgends anderswoher ableite als vom Vater durch den Sohn.1 Siehe also zu, ob nicht vielmehr Du es bist, der die Monarchie beseitigt, da Du ihre Einrichtung und Ökonomie umstürzest, die doch von Gott auf so viel Namen gegründet ist, als Gott wollte.2 Sie bleibt aber, trotzdem die Trinität eingeführt ist, so sehr in ihrem Rechte, dass sie sogar dem Vater vom Sohne wieder zurückgestellt wird; denn der Apostel schreibt hinsichtlich des letzten Endes: „Wenn er dies Reich Gott und dem Vater übergeben wird.”3 Er muss nämlich so lange herrschen, bis Gott seine Feinde zu seinen Füssen legt, gemäss den Worten des Psalms: „Setze Dich zu meiner Rechten, bis ich legen werde Deine Feinde zum Schemel Deiner Füsse.”4 Wenn ihm aber alles unterworfen sein wird mit Ausnahme dessen, der ihm alles unterwirft, dann wird auch er selber sich dem unterwerfen, der ihm alles unterwirft, damit „Gott alles in allem sei”.5 Wir sehen also, der Sohn steht der Monarchie gar nicht im Wege, wenn dieselbe heute auch in den Händen des Sohnes ist; denn sie bleibt auch beim Sohne ihrem Wesen treu und wird in ihrem richtigen Zustande vom Sohne dem Vater wieder zugestellt werden. Daher wird niemand sie dadurch zerstören, dass er einen Sohn zulässt, dem sie, wie feststeht, vom Vater übergeben ist, und der sie einstens dem Vater wieder zurückgeben wird. Wir wären, ganz abgesehen von den Namen Vater und Sohn, imstande, schon mit diesem einen Capitel des Briefes des Apostels zu beweisen, dass Vater und Sohn zweie seien, daraus, dass der das Reich Übergebende und der es Bekommende, der Unterwerfende und der, dem es unterworfen wird, notwendig zweie sein müssen.
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Contre Praxéas
IV.
Pour moi qui ne dérive le Fils que de la substance du Père, puisque «le Fils ne fait rien sans la volonté du Père, et que le Père lui a donné toute puissance,» comment puis-je de bonne foi détruire la monarchie que je conserve dans le Fils, déléguée au Fils par le Père? J'en dis autant du troisième degré, parce que l'Esprit ne procède pas d'ailleurs que du Père par le Fils. Prends garde plutôt que ce ne soit toi qui détruises la monarchie, toi qui en renverses la disposition et l'économie établies en autant de noms que Dieu l'a voulu. Mais elle demeure si bien indivisible, malgré l'introduction de la Trinité, que le Fils doit la rendre au Père dans son inviolabilité. L'Apôtre, en effet, dit de la fin des temps: «Lorsqu'il aura remis son royaume à Dieu son Père. Car il doit régner jusqu'à ce que Dieu ait mis tous ses ennemis sous ses pieds;» conformément à ces paroles du Psalmiste: «Asseyez-vous à ma droite, jusqu'à ce que je réduise vos ennemis à vous servir de marche-pied. ---- Mais, lorsque toutes choses auront été assujetties au Fils, alors le Fils sera lui-même assujetti à. celui qui lui aura assujetti toutes choses, afin que Dieu soit tout en tous.» Nous le voyons; le Fils ne nuit pas à la monarchie, quoiqu'elle soit aujourd'hui dans Je Fils, parce qu'elle est dans le Fils avec son essence fondamentale, et qu'elle sera remise au Père par le Fils avec son essence fondamentale. Par conséquent, ce n'est point la détruire que d'admettre le Fils à qui il est certain que le Père l'a transmise, et qui doit un jour la restituer au Père. Par ce seul passage de l'épître apostolique, nous avons déjà pu montrer que le Père et le Fils sont deux, sans compter que les noms de Père et de Fils, et le fait de l'un qui transmet le royaume, et de l'autre à qui il le transmet; de l'un qui substitue et de l'autre à qui il substitue, prouve nécessairement qu'ils sont deux.