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Gegen Praxeas. (BKV)
6. Cap. Die göttliche Weisheit nach dem Buche der Sprichwörter und ihr Anteil an der Schöpfung.
Diese Macht und dieses Verhalten der göttlichen Erkenntnis tritt in der hl. Schrift auch am Namen der Sophia zutage. Denn was ist weiser als die Vernunft Gottes oder sein Wort? Vernimm daher von der Sophia, als von der erschaffenen zweiten Person auch die Worte: „Zuerst schuf mich der Herr, als den Anfang der Wege zu seinen Schöpfungen, bevor er die Erde machte, bevor die Berge hingestellt wurden; vor den Hügeln erzeugte er mich”, nämlich in seiner Erkenntnis schaffend und zeugend. Erkenne sodann, wie sie bei der Trennung selbst bei ihm steht: „Als er den Himmel bereitete, war ich zugegen bei ihm zugleich, und als er die Feste gründete über den Winden, die darüber befindlichen Wolken, und als er ihre Quellen sicherstellte, die unter dem Himmel sind, da war ich mit ihm, alles festigend; ich war es, bei der er sich erfreute; alle Tage aber ergötzte ich mich in seiner Person.” Denn sobald Gott das, was er in sich mit der Vernunft, der Sophia und dem Wort beratschlagt hatte, in den betreffenden Substanzen und Arten hervortreten lassen wollte, brachte er zuerst das Wort selbst hervor, welches seine besondere Erkenntnis und Sophia in sich barg, damit das Weltall ins Dasein trete durch dasselbe Wort, durch welches es gedacht und beschlossen, oder richtiger schon gemacht worden war, insofern es sich in der göttlichen Erkenntnis befand. Denn nur das fehlte dem Weltall noch, dass es auch in seinen Einzeldingen und Substanzen offen erkannt und ergriffen würde.
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Contre Praxéas
VI.
Cette vertu, cette disposition de la Sagesse divine nous est révélée par les Ecritures, sous le nom de la Sagesse. Quoi de plus sage, en effet, que la Raison de Dieu ou son Verbe? Ecoute donc aussi la Sagesse comme seconde personne créée. Je lis d'abord: «Dieu m'a possédée au commencement de ses voies. Avant ses œuvres j'étais: j'étais avant qu'il affermît la terre, avant qu'il posât les fondements des montagnes, avant les collines, il m'a engendrée;» c'est-à-dire en me créant et en m'engendrant dans sa pensée. Tu vas la voir ensuite assister le Seigneur, preuve qu'elle est distincte de lui. «Lorsqu'il étendait les cieux, j'étais auprès de lui. Lorsqu'il entourait l'abîme d'une digue; lorsqu'il suspendait les nuées, lorsqu'il fermait les sources de l'abîme; lorsqu'il donnait à la mer des limites que les eaux ne dépasseront pas, j'étais là disposant avec lui; j'étais tous les jours ses délices, me jouant en lui-même.» En effet, aussitôt que Dieu voulut réaliser dans leurs substances et dans leurs espèces les choses qu'il avait disposées au fond de lui-même avec sa Raison, sa Sagesse, son Verbe, il engendra ce Verbe infiniment bon, qui renfermait indivisibles en lui-même la Raison et la Sagesse, afin que l'universalité des êtres fût créée par celui en qui ils avaient été conçus et disposés, disons mieux, en qui ils étaient déjà réalisés dans la pensée de Dieu. Que leur manquait-il réellement? Rien, sinon d'être connus et visibles dans leurs substances ainsi que dans leurs espèces.