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De la pudicité
XVI.
Il faut donc leur montrer nécessairement l'Apôtre dans tout son jour, et le défendre dans sa seconde épître aux Corinthiens, tel que je le connais dans toutes les autres, lui qui, non content de consacrer le premier dans sa première épître le temple de Dieu en ces termes: « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que le Seigneur habite en vous? » détermine par une loi spéciale la manière de purifier, de consacrer ce temple: « Si quelqu'un profane le temple de Dieu, Dieu le perdra; car le temple de Dieu est saint, et c'est vous qui êtes ce temple. » Eh bien! réponds-moi. Celui qui a dit: « Que personne ne se trompe soi-même, » c'est-à-dire que personne ne soit assez téméraire pour rendre à Dieu le temple qui a été profané, aurait-il réintégré le temple de Dieu qui a été profané, c'est-à-dire le misérable qui a été livré à Satan pour la perdition de sa chair? De même encore, lorsque, rangeant parmi les autres criminels, je me trompe, à la tête des autres criminels « les adultères, les fornicateurs, les voluptueux, les abominables, et leur fermant le royaume des deux, » il commence par dire: « Ne vous y trompez pas, » c'était déclarer qu'ils ne l'obtiendraient jamais. Qui leur enlève le royaume des cieux, leur enlève à la fois la vie qui est dans le royaume. Il insiste: « C'est, ce que quelques-uns de vous ont été autrefois; mais vous avez été lavés; vous avez été sanctifiés; vous avez été justifiés au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, et par l'Esprit de notre Dieu. » Plus il excuse ces prévarications commises avant le baptême, plus il les déclare irrémissibles après le baptême, puisqu'il n'est pas permis d'être lavé une seconde fois.
Reconnais encore dans le passage suivant, Paul, colonne immobile de la discipline: « Les aliments sont pour l'estomac, et l'estomac pour les aliments; c'est Dieu qui a fait l'un et qui a fait les autres. Mais le corps n'est point pour la fornication, il est pour le Seigneur; car Dieu a dit: Faisons l'homme à notre image et à notre ressemblance; et Dieu créa l'homme, et il le créa à son image et à sa ressemblance. Le Seigneur est pour le corps. Le Verbe en effet s'est fait chair. De même que Dieu a ressuscité le Seigneur, ainsi il nous ressuscitera par sa puissance, » sans doute à cause de la communauté de notre chair avec lui. Voilà pourquoi il ajoute: « Ne savez-vous pas que vos corps sont les membres de Jésus-Christ, » parce que le Christ est aussi le temple de Dieu. « Renversez ce temple, et dans trois jours je le relèverai. Enlèverai-je donc à Jésus-Christ ses propres membres pour en Caire les membres d'une prostituée? à Dieu ne plaise! Ignorez-vous que celui qui se joint à une prostituée devient un même corps avec elle; car ils seront deux dans une seule chair. Mais celui qui demeure attaché au Seigneur est un même esprit avec lui. Fuyez donc la fornication. » Si la fornication peut espérer le pardon, comment la fuirai-je, puisque je serai de nouveau fornicateur? D'ailleurs, que gagnerai-je à la fuir? Je serai un seul et même corps avec celui auquel je m'attacherai par la communion.
« Tout autre péché commis par l'homme est hors du corps; mais celui qui commet la fornication pèche contre son propre corps. » Et, de peur que lu ne t'emparasses de ce mot comme d'une permission pour l'abandonner à la fornication, parce que ce serait contre un bien qui est à toi, et non pas au Seigneur que lu pécherais; il t'enlève à toi-même pour t'apprendre que lu appartiens au Christ: « Vous n'êtes plus à vous-même, » ajoute-t-il. Pourquoi cela? « parce que, poursuit-il aussitôt, vous avez été achetés d'un grand prix, » au prix du sang de noire Seigneur. « Glorifiez donc, et portez Dieu dans votre corps. » Je te le demande, l'homme qui impose ces préceptes a-t-il pu pardonner à celui qui, insultant au Seigneur, le chassa de son propre corps, et cela par l'inceste?
Veux-tu connaître à fond l'Apôtre, afin de comprendre avec quelle vigueur il porte la hache dans la forêt des passions pour les extirper jusque dans leurs racines, sans jamais leur permettre de germer de nouveau? écoule les vœux qu'il forme pour que l'ame s'abstienne de la moisson légitime de la nature, je veux parler du fruit du mariage. «Sur ce que vous m'avez écrit, je vous dirai qu'il est avantageux à l'homme de ne s'approcher d'aucune femme. Mais, pour éviter la fornication, que chaque homme vive avec sa femme, et chaque femme avec son mari. Que le mari rende à sa femme ce qu'il lui doit, et la femme ce qu'elle doit à son mari. » Qu'il ne se soit relâché sur l'usage de ce bien que malgré lui, et pour prévenir la fornication, qui l'ignore? S'il l'a permis et le permet encore à quelqu'un, dès qu'il ne le propose que comme un remède, il en infirme l'usage, et il persisterait à enchaîner les mariages à la loi de la continence, s'il ne redoutait la fornication à cause de laquelle il les autorise. Remarquons-le toutefois: il excuse le mariage, comme il le déclare; mais il ne le prescrit pas; car « il voudrait que tous fussent dans l'état où il est lui-même. » Or, si les choses licites sont tolérées, que penser de ceux qui espèrent les illicites? L'Apôtre ajoute: « Je dis aux personnes qui ne sont point mariées ou qui sont veuves, qu'il leur est bon de demeurer dans cet état comme moi. Que si elles ne peuvent garder la continence, qu'elles se marient; car il vaut mieux se marier que de brûler. » De quels feux, dis-moi, est-il plus terrible de brûler? des feux de la concupiscence ou du châtiment? Au contraire, si la fornication reçoit son pardon, sa concupiscence ne brûle plus. Il convient mieux à un Apôtre de nous prémunir contre les flammes du supplice. Si c'est le châtiment qui brûle, donc la fornication à laquelle le châtiment est réservé ne peut obtenir son pardon.
D'ailleurs, lorsqu'il interdit le divorce, par quoi le remplace-t-il? Pour écarter l'adultère, il veut que les deux «poux séparés gardent la continence, ou se réconcilient l'un avec l'autre, conformément au précepte du Seigneur: « Quiconque renverra sa femme, si ce n'est pour cause d'adultère, la rend adultère; et celui qui épousera la femme renvoyée commet un adultère. » Quels préservatifs nous offre l'Esprit saint, pour nous empêcher de commettre une seconde fois ce qu'il ne veut pas pardonner deux fois! Si l'Apôtre proclame partout qu'il vaut mieux pour l'homme de demeurer dans cet état: « Etes-vous lié avec une femme, dit-il, ne cherchez point à vous délier, » c'est afin que tu ne donnes pas occasion à l'adultère. « N'avez-vous point de femme? ne cherchez point à vous marier, » c'est afin que tu gardes ta liberté. « Au reste, si vous épousez une femme, vous ne péchez pas; si une fille se marie, elle ne pèche pas non plus. Mais ces personnes-là souffriront des tribulations dans leur chair. » Ici encore il ne permet qu'avec le désir d'épargner. « D'ailleurs, le temps est court; il faut donc que ceux qui ont des femmes soient comme s'ils n'en avaient point; car la figure de ce monde passe; » oui, sans doute; parce qu'il n'a plus besoin qu'il lui soit dit: « Croissez et multipliez. » C'est ainsi qu'il veut que nous vivions, libres de toute sollicitude, « parce que ceux qui ne sont point mariés s'occupent du soin de plaire à Dieu, tandis que ceux qui sont mariés s'occupent du soin des choses du monde, et de plaire à leur compagne. » C'est ainsi qu'il dit: « Celui qui conserve sa fille vierge fait mieux que celui qui la marie. » C'est ainsi qu'il déclare beaucoup plus heureuse la veuve qui, entrée dans la carrière de la foi, profite de la mort de son époux pour embrasser la viduité. C'est ainsi enfin qu'il recommande tous ces conseils de la continence comme venant de Dieu lui-même: « Je pense que c'est l'Esprit de Dieu qui me conduit, » dit-il. Quel est donc l'audacieux défenseur de l'impudicité, le trop fidèle avocat des adultères, des fornicateurs et des incestueux, qui, prenant en main leur cause contre l'Esprit saint, ne craint pas de porter un faux témoignage contre son Apôtre? Non, il n'est pas vrai que Paul ait jamais accordé rien de semblable, lui qui s'efforce partout de restreindre par des motifs vertueux les nécessités les plus légitimes de la chair. Il permet les noces, d'accord; mais non l'adultère. Il excuse les mariages, d'accord; mais non la fornication. Il va même jusqu'à imposer des limites à la nature, de peur qu'elle ne glisse dans la prévarication, et il s'attache à réprimer les actes que Dieu a daigné bénir, de peur de paraître autoriser ceux qu'il maudit. Tout ce qu'il pouvait faire, c'était de purifier la chair de ses souillures; quant à effacer les taches légères, il ne le pouvait pas. Mais telle est la coutume des pervers, des ignorants, des hérétiques, et en général de tous les Psychiques. Ils s'arment de quelque texte équivoque contre une multitude de sentences claires et positives.
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Über die Ehrbarkeit (BKV)
16. Kap. Dasselbe involvieren auch seine Äußerungen über die Hurerei, die er im ersten Korintherbriefe macht.
Es ist daher notwendig, den Gegnern fort und fort den Apostel vorzuhalten, von welchem ich beweisen werde, daß er sich im zweiten Briefe an die Korinther gerade so zeige, wie ich ihn in seinen ändern Briefen gefunden habe. Er hat ja bereits im ersten zu allererst den Tempel Gottes eingeweiht: „Wißt ihr nicht, daß ihr der Tempel Gottes seid und der Herr in euch wohnt?”1 Er hat ja auch für die Unverletzlichkeit und Reinigung dieses Tempels die Gotteshausordnung vorgeschrieben: „Wenn jemand den Tempel Gottes verdirbt, so wird Gott auch ihn verderben; denn der Tempel Gottes ist heilig, und der seid ihr”2. Gut nun, wer wird jemals den von Gott dem Verderben preisgegebenen, d. h. den dem Satan zum Verderben des Fleisches über-gebenen wiederherstellen, zumal er eigens hinzugefügt hat: „Niemand täusche sich selbst”3, d. h. niemand S. 437 wähne, daß der von Gott dem Verderben preisgegebene abermals wieder hergestellt werden könne? So wie hier hat er unter anderem oder vielmehr vor allem ändern da, wo er den Ehebrechern, Hurern, Weichlingen, Knabenschändern die Erlangung des Himmelreiches abspricht, die Worte vorangeschickt: „Irret euch nicht”4, nämlich wenn ihr glauben wolltet, sie würden es erlangen. Denjenigen aber, welchen das Reich genommen ist, wird auch das Leben nicht mehr zugestanden, das dem Reiche innewohnt. Wenn er ferner einschärft: „Das seid ihr gewesen, nun aber seid ihr abgewaschen, nun seid ihr geheiligt im Namen des Herrn Jesu Christi und im Geiste unseres Gottes”5, so hat er, je leichter er bei diesen Sünden vor der Taufe die Tilgung eintreten läßt, desto nachdrücklicher sie als nach der Taufe unvergebbar hingestellt, da man nicht zum zweiten Male getauft werden kann.
Erwäge auch, daß Paulus in folgenden Aussprüchen als eine nicht wankende Stütze der Sittenzucht erscheint. „Die Speisen sind für den Bauch und der Bauch für die Speisen; Gott wird sowohl diesem als jenen ein Ende machen; der Leib aber ist nicht bestimmt für die Hurerei, sondern für Gott”6; -- Gott sagte: „Lasset uns den Menschen machen nach unserem Bilde und Gleichnisse, und Gott schuf den Menschen; nach seinem Bilde und Gleichnisse schuf er ihn”; „der Herr für den Leib”; -- „das Wort ist Fleisch geworden”7 -- „Gott aber hat den Herrn wieder auferweckt und wird auch uns auferwecken durch seine Kraft”, verstehe, wegen der Verbindung unseres Körpers mit ihm. Darum heißt es: „Wisset ihr nicht, daß eure Leiber Glieder Christi sind?”8 -- weil auch Christus der Tempel Gottes ist: „Zerstöret diesen Tempel, und ich werde ihn in drei Tagen wieder herstellen”9. „Soll ich die Glieder Christi nehmen und sie zu Gliedern der Hure machen? S. 438 Wisset ihr nicht, wer einer Hure anhänget, der wird mit ihr ein Leib. Denn sie zwei werden zu einem Fleische werden. Wer aber dem Herrn anhänget, der ist ein Geist mit ihm. Fliehet die Hurerei”10. Wenn darunter eine solche zu verstehen ist, die durch Verzeihung wieder rückgängig gemacht werden kann, wie soll ich dann sie fliehen, da ich wieder ein Ehebrecher sein werde?11 Es wird mir nichts nützen, wenn ich sie fliehe: ich werde ein Leib mit der sein, mit der ich verbunden bleiben werde, seitdem ich mit ihr in Gemeinschaft trat, „Jede Sünde, die der Mensch begeht, ist außerhalb seines Leibes, wer aber hurt, der sündigt gegen seinen eigenen Leib”12. Und damit du dich nicht dieses Ausspruches zugunsten der Hurerei bemächtigst, als sündigtest du gegen etwas, was dir, nicht dem Herrn gehört, so entzieht er dich gleichsam dir selbst und spricht dich, wie er es vorher schon angeordnet hatte, Christo zu, indem er sofort hinzufügt13: „Ihr gehört nicht euch selbst zu; denn ihr seid erkauft um einen hohen Preis”, nämlich des Blutes des Herrn. „Verherrlichet und traget den Herrn in eurem Leibe!”14 Frage dich, ob, wer solche Vorschriften gibt, einem verziehen haben werde, der den Herrn ver-unehrt und ihn aus seinem eigenen Leibe hinausgeworfen hat, und zwar noch dazu durch Blutschande!
Wenn du vom Apostel eine erschöpfende Kenntnis S. 439 gewinnen, wenn du einsehen willst, wie er mit der scharfen Axt des Sittenrichters das ganze Gestrüpp der Lüste so umhaut, entwurzelt und ausrottet, daß er jedes neue Aufsprossen ausgeschlossen hat, dann blicke hin auf ihn, wie sehr er wünscht, die Seelen möchten sich auch die erlaubte Frucht der Natur, den Genuß der Ehe versagen! „In Betreff der Dinge aber, wovon ihr geschrieben habt, ist es gut, daß der Mensch kein Weib anrühre. Allein wegen der Hurerei habe jeder seine Ehefrau; der Mann soll dem Weibe und das Weib soll dem Manne die Pflicht leisten”15. Wer wüßte nicht, daß er den Verschluß vor diesem Genüsse nur ungern gelockert hat, um der Hurerei entgegenzuwirken?! Hätte er aber letztere jemandem vergeben oder vergibt er sie ihm, so hat er ja das angeratene Heilmittel entkräftet und er wird verpflichtet sein, durch die Enthaltsamkeit der Ehe die Zügel anzulegen16, wenn man die Hurerei, um derentwillen die Ehe gestattet wird, nicht mehr zu fürchten braucht. Denn, was Vergebung findet, wird kein Gegenstand der Furcht mehr sein.
Und doch gesteht er offen, den Gebrauch der Ehe nur nachgesehen, nicht aber befohlen zu haben. Er will ja, daß alle seien wie er. Wenn aber bei dem, was Adam erlaubt war17, eine Nachsicht statt hat, wer wird eine S. 440 solche für das Unerlaubte hoffen? Auch den Unverheirateten und Witwen, sagt er, sei es gut, wenn sie nach seinem Beispiele so blieben, wenn sie aber keine Kraft dazu besitzen, sollen sie heiraten, da es besser sei zu heiraten, als Brunst zu leiden18. In welchem Feuer zu brennen, so frage ich, ist schlimmer, im Feuer der Begierde oder im Feuer der Strafe? Wenn aber die Hurerei Verzeihung findet, so wird die Begierde darnach nicht mehr brennen19. Nein, es ist dem Apostel mehr darum zu tun20, gegen das strafende Feuer Vorsorge zu treffen. Wenn es aber die Strafe ist, die brennt21, dann gibt es keine Vergebung für die Hurerei, die da von dem Feuer der Strafe verbrannt werden wird22. Indem der Apostel daneben auch die Ehescheidung verbietet, setzt er an Stelle derselben entweder das Verharren in der Witwenschaft oder nach der Vorschrift des Herrn die Wiederherstellung des Friedens, um dem Ehebruch entgegenzuwirken; denn „wer sein Weib entläßt außer wegen Ehebruchs, der macht, daß sie die Ehe bricht, und wer eine vom Manne Geschiedene heiratet, der S. 441 bricht die Ehe”23. Wie viele Gegenmittel hat doch der Hl. Geist geschaffen, damit das nicht wieder begangen werde, wofür er keine Vergebung mehr erteilen will!
Wenn er dann in einem fort sagt, es sei das beste für den Menschen, so zu bleiben: „Bist du an die Frau gebunden, so verlange nicht nach Lösung”, damit du dem Ehebruch keinen Raum gebest „bist du aber gelöst, so verlange nicht nach einer Ehegattin”, um dir deine vorteilhaftere Lage zu bewahren; wenn du aber auch eine Gattin nimmst und wenn die Jungfrau heiratet, so sündigt sie nicht, doch werden solche Bedrängnisse im Fleische haben24 -- so gewährt er auch an diesen Stellen nur aus Schonung Erlaubnis. Aber er hat übrigens die Zeit für „bedrängt” erklärt, „so daß auch die, welche Frauen haben, sein sollen, als hätten sie keine. Denn es vergeht die Gestalt dieser Welt”25, sie hat das „Wachset und mehret euch” bereits nicht mehr nötig.
Er will also, daß wir ohne Sorgen leben, weil die Unverheirateten an Gott denken, wie sie ihm gefallen können; die Verheirateten aber denken an die Welt, wie sie ihren Gatten gefallen”26. Daher erklärt er, wer eine Jungfrau als solche erhalte, tue besser, als wer sie weggibt. So entscheidet er auch, jene sei die Glücklichere, die, nach Verlust ihres Mannes den Glauben annehmend, diese Gelegenheit zum Witwenstande willkommen heiße27. Wenn er nun alle diese Ratschläge zur Enthaltsamkeit als göttliche empfiehlt -- er sagt nämlich: „Auch ich glaube, den Geist Gottes zu haben”28 --, wer ist dann dieser freche Vertreter der Unlauterkeit, dieser wahrhaftig getreuliche Anwalt der Ehebrecher, Hurer und Blutschänder, zu deren Ehrenrettung er sich dieser Sache gegen den Hl. Geist annahm, um falsches Zeugnis gegen dessen Apostel zu geben? Paulus hat keine solche Indulgenz gegeben, er, der es unternimmt, S. 442 alle fleischlichen Verbindlichkeiten, auch wenn sie auf rechtschaffenen Titeln beruhen, zu vernichten. Er gibt wohl Indulgenz, aber nicht für Ehebrecher, sondern für das Heiraten; er gewährt wohl Schonung, aber für die Ehe, nicht für die Hurerei. Er strebt dahin, nicht einmal der Natur nachzugeben, um nicht der Sünde Vorschub zu leisten. Er sucht sogar die Art des geschlechtlichen Umgangs, die den Segen empfangen hat29, einzuschränken, um für die verfluchte keine Entschuldigung zu lassen. Nur die Aufgabe war noch für ihn übrig, das Fleisch auch von den Unsauberkeiten zu reinigen; denn von den Befleckungen kann er es nicht reinigen. Allein es ist so die Gewohnheit bei den verkehrten und unwissenden Häretikern, ja auch schon bei sämtlichen Psychikern, die zufällige Zweideutigkeit irgendeiner Stelle als Waffe gegen ganze Armeen von Grundsätzen der ganzen Hl. Schrift zu gebrauchen.
1 Kor. 3, 16. ↩
Ebd. 3, 17. T. gibt hier φθείρειν mit vitiare wieder (die Itala mit corrumpere), weil er den Nebenbegriff des „Schändens”, der in der Unzuchtssünde liegt, zum Ausdruck bringen will; vitiare von Seiten Gottes = dem Verderben und damit der Schande preisgegeben. ↩
Ebd. 3, 19. ↩
1 Kor. 6, 9. ↩
Ebd. 6, 11. ↩
Ebd. 6, 18. ↩
Ebd. u. Joh. 1, 14. ↩
1 Kor. 6, 15. ↩
Joh. 2, 19. ↩
1 Kor. 6, 15. ↩
Si revocabilem venia, quomodo fugiam, moechus denuo futurus? Bei revocabilem venia ist aus dem vorhergehenden zu ergänzen : Wenn er von einer solchen, die widerrufen, rückgängig gemacht werden kann, gesagt hat: fugite fornicationem. Der Sinn ist: Wenn der Apostel unter der gegebenen Begründung: unum corpus efficitur den Befehl ausspricht: fugite fornicationem, so kann er darunter nicht eine solche verstanden haben, die durch Verzeihung wieder rückgängig gemacht werden kann; denn das würde sich gegenseitig widersprechen. Eine etwaige Rückgängigmachung durch Verzeihung wäre fruchtlos, da die Gemeinschaft, die durch die Unzucht hergestellt wird, eine Gemeinschaft zu einem Leib ist. Der Sünder würde also doch vor wie nach ein Ehebrecher sein. ↩
1 Kor. 6, 18. ↩
Nach der Lesart apponens statt opponens. ↩
1 Kor. 6, 20 u. 7, 23. ↩
1 Kor. 7, 1 ff. ↩
d. h. die Enthaltsamkeit nicht bloß zu wünschen, sondern zu befehlen» Der Sinn dieses Satzes wird klargestellt durch die Schriften de exhort. castitatis und de monog.; vgl. z. B. de monog. 3. Nach T.'s Auffassung in seiner montanistischen Periode ist die Ehe nur geduldet, eigentlich etwas Böses, wenn auch von geringerer Art. Auf die Enthaltsamkeit geht der eigentliche Wille Gottes. Fällt demnach die Bedingung, unter der der Apostel die Ehe duldet, nämlich das „propter fornicationem” fort, so ist der Apostel -- das will T. sagen -- gehalten, die Enthaltsamkeit vorzuschreiben. ↩
In dem Satze: Quando autem licita ignoscuntur, lassen alle Ausgaben das von Gangneius überlieferte Adae weg, ich glaube mit Unrecht, denn nur wenn „Adae” gelesen wird, erhält der Satz seinen prägnanten Sinn. Das Gesetz, crescite et multiplicamini, das Gott dem Adam gab und das die Ehe freigab, ist durch den Neuen Bund, wie der Apostel bezeugen soll, eingeschränkt und modifiziert worden. Jetzt ist die Ehe nur noch gestattet propter fornicationem und eigentlich die Enthaltsamkeit gewollt. Dem alten, an Adam ergangenen Dekret, steht jetzt ein neues gegenüber. Vgl. de exhort. castitatis 6 und am Schluß dieses Kapitels. ↩
Vgl. 1 Kor. 7, 6--9. ↩
Nach der Konjektur des Junius „urit” (statt erit), die durch den Zusammenhang gefordert wird. Der Sinn ist: sie würde keinen Schmerz mehr bereiten, da sie leicht befriedigt wird. Das „uri” könne, so meint T., vom Apostel nur im Hinblick auf das Straffeuer der Hölle gebraucht sein, und somit habe der Satz den Sinn: es ist besser (propter fornicationem) zu heiraten, als der Hurerei und damit dem höllischen Feuer zu verfallen. ↩
magis est = es ist passender, ziemt sich mehr, es ist mehr darum zu tun. ↩
d. h. wenn unter „uri” in der zitierten Schriftstelle die Strafe des Feuers zu verstehen ist. ↩
Ich habe nach der von Gangneius überlieferten Lesart: quam inuret poena übersetzt. Vgl. de ieiun. 2, wo T. die Stelle 1 Tim. 4, 2 in der Form „inustam habentes conscientiam” zitiert und fortfährt: quibus, oro te, ignibus etc. Die anderen lesen quam manet poena. ↩
Matth. 5, 32. ↩
1 Kor. 7, 27 ff. ↩
Ebd. 7, 30 f. ↩
Ebd. 7, 32. ↩
Vgl. ebd. 7, 38 f. ↩
Ebd. 7, 40. ↩
Vgl. Gen. 1, 28. ↩