Traduction
Masquer
De la pudicité
XVIII.
Tout cela, me réponds-tu, implique l'interdiction de l'impudicité, non moins que la recommandation de la chasteté, toutefois sans exclure le pardon; car de ce que la faute est condamnée, il ne s'ensuit pas que le pardon soit refusé, puisque par là le temps du pardon se confondrait avec celui de la damnation qu'il exclut.
Il ne restait plus aux Psychiques que cet argument; voilà pourquoi nous avons réservé pour ce moment l'examen de tout ce que l'ancienne loi elle-même a établi pour refuser la communion ecclésiastique aux prévarications de cette nature. Nous lisons dans les proverbes ou parœmies de Salomon, que la fornication est irrémissible. « Celui qui souille une femme est un insensé qui perd son ame. Il ne trouvera plus que la honte et la douleur, et son opprobre ne s'effacera jamais. Car la jalousie dévore comme la flamme, et l'époux sera inflexible au jour de la vengeance. » Si tu t'imagines que ces paroles s'appliquent aux païens, c'est donc bien vainement que tu as déjà entendu ces paroles qui s'adressent aux fidèles: «Retirez-vous du milieu d'eux, séparez-vous d'eux, et ne touchez point à ce qui est impur. » Tu as au début des psaumes: « Heureux l'homme qui n'est pas entré dans le conseil de l'impie, qui ne s'est pas arrêté dans la voie des pécheurs, et qui ne s'est point assis dans la chaire de corruption. » Le Psalmiste dit encore plus tard: « Je ne me suis point assis dans les assemblées de vanité, et je n'entrerai point dans les conseils où siègent les méchants, » c'est-à-dire dans l'église de ceux qui font le mal, « et je ne m'assiérai point avec les impies. Je laverai mes mains parmi les justes, ô mon Dieu! et je me présenterai à votre autel, ô Seigneur! » Le seul David nous fournira un grand nombre de textes. « Avec celui qui est saint, dit-il, vous vous sanctifierai; avec celui qui est innocent, vous deviendrez innocent; avec le pervers, vous vous pervertirez. » Et ailleurs: a Le Seigneur dit au pécheur: Est-ce à loi qu'il appartient du publier mes décrets? Pourquoi ta bouche annonce-t-elle mon alliance? Quand tu voyais un séducteur, tu courais à lui; tu as partagé l'héritage des adultères. »
C'est à cette école que s'était formé l'Apôtre, lorsqu'il dit: « Je vous ai écrit dans une lettre: N'ayez point de commerce avec les impudiques, ce que je n'entends pas des impudiques de ce inonde, etc. Autrement il vous faudrait sortir de ce monde. Aujourd'hui, je vous écris, si celui qui est du nombre de vos frères est impudique, ou idolâtre (qu'y a-t-il de si semblable?) ou ravisseur du bien d'autrui (qu'y a-t-il de si voisin?) ou tout autre chose pareille, ne prenez pas même votre nourriture avec des hommes de cette sorte, » à plus forte raison l'Eucharistie; « car un peu de levain aigrit toute la pâle. » De même à Timothée: « N'imposez légèrement les mains à personne, et ne participez point aux péchés d'autrui. » De même aux Ephésiens: « N'ayez rien de commun avec eux; car vous étiez autrefois ténèbres. » Et avec plus d'énergie encore: « Gardez-vous de participer à leurs œuvres stériles et pleines de ténèbres; loin de là, fuyez-les. Car il serait honteux de révéler ce qu'ils font en secret. » Quoi de plus honteux que les impudicités? Si l'Apôtre ordonne aux Thessaloniciens de s'éloigner d'un de leurs frères qui vivait dans la nonchalance, que sera-ce du fornicateur? Tels sont en effet les préceptes du Seigneur, « qui aime son Eglise, qui s'est livré pour elle afin de la sanctifier, la purifiant par l'eau du baptême en sa parole pour se former une Eglise glorieuse, qui n'ait ni tache, ni ride, » après le baptême conséquemment, « mais qui soit pure et sans opprobre, dépouillant désormais les rides de la vétusté, comme une vierge; sans la souillure de la fornication, comme une épouse; sans aucune ignominie, parce qu'elle est purifiée. »
---- Si tu essayais de répondre que les pécheurs, surtout ceux qui sont tombés dans les prévarications de la chair, sont retranchés de la communion, mais pour un temps, et qu'elle doit leur être rendue plus tard, après les délais et les expiations de la pénitence, conformément à la miséricorde de Dieu, « qui aime mieux le repentir du pécheur que sa mort, » il faudrait renverser ici une objection qui est le fondement principal de votre opinion. Nous déclarons, nous, que si la miséricorde divine avait trouvé bon de pardonner à ceux qui ont failli, après avoir embrassé la foi, l'Apôtre se fût exprimé ainsi: « Gardez-vous de participer aux œuvres de ténèbres, avant que les coupables aient fait pénitence; ne mangez avec de pareils hommes qu'après qu'ils se seront roulés humblement aux genoux de leurs frères; et enfin, quiconque aura profané le temple de Dieu, Dieu le perdra, s'il n'a couvert sa tête de toutes les cendres de l'Eglise. » Il aurait dû en effet déterminer la nature de la condamnation, puisqu'il condamnait pour un temps et à de certaines conditions, s'il est vrai qu'au lieu d'être perpétuelle, la rigueur de sa condamnation n'était que temporaire et conditionnelle. Or, puisque dans toutes ses Epîtres, d'une part, il défend d'admettre ces sortes de pécheurs, s'ils ont embrassé la foi; et que de l'autre, il les retranche de la communion, s'ils ont été admis, et cela sans la moindre espérance de condition et de temps, il fortifie par là notre sentiment, en nous montrant que par « ce repentir qu'aime mieux le Seigneur, » il faut entendre cette pénitence qui, précédant la foi et le baptême, est préférée par lui à la mort de ce pécheur lavé une seule fois par la grâce de Jésus-Christ, qui n'est mort qu'une fois pour nos péchés.
L'Apôtre établit lui-même cette vérité dans sa propre personne. Après avoir déclaré « que Jésus-Christ est venu dans ce monde pour sauver les pécheurs entre lesquels il était le premier, » qu'ajoute-t-il? « Mais j'ai obtenu miséricorde, parce que j'ai fait tous ces maux par ignorance, n'ayant point la foi. » Tu l'entends! Cette clémence de Dieu, qui, « à la mort du pécheur préfère son repentir, » ne regarde que ceux qui sont encore dans l'ignorance et loin de la foi, pour la délivrance desquels Jésus-Christ est descendu, mais non ceux qui, connaissant déjà Dieu, ont été initiés au sacrement de la foi. Si la miséricorde du Seigneur s'applique aux infidèles et à ceux qui ne le connaissent pas encore, c'est donc cette pénitence qui attire sur elle la miséricorde, sans préjudice toutefois de cette autre espèce de pénitence qui, après l'initiation de la foi, peut recevoir de l'évêque le pardon pour des fautes légères, ou de Dieu seul, pour les prévarications capitales et irrémissibles.
Traduction
Masquer
Über die Ehrbarkeit (BKV)
18. Kap. Wenn die Psychiker einwenden, die angeführten Schriftstellen hätten nicht die ihnen hier beigelegte Tragweite, so gibt es noch viele andere Stellen, in welchen der Ehebruch speziell und namentlich verdammt wird. Ehebrecher dürfen daher die Kirchengemeinschaft niemals wieder erhalten, obwohl sie zur Buße zuzulassen sind und Buße tun sollen.
Allein diese Aussprüche zielen, so sagt er, dahin, jegliche Unzucht zu untersagen und vollständige Keuschheit zu diktieren, wobei jedoch für die Verzeihung Raum gelassen wird. Letztere ist nicht sofort versagt, wenn gegen die Vergehungen eine Verdammung ausgesprochen wird, da ja die Zeit für die Verzeihung mit der Verdammung konkurriert, und letztere durch sie aufgehoben wird1. -- Es konnte nicht ausbleiben, daß die Psychiker auch auf diesen Gedanken verfielen; daher haben wir für diesen Abschnitt die Auseinandersetzung der Bestimmungen aufgespart, welche klar und deutlich gegen eine Erteilung der Kirchengemeinschaft in solchen Fällen, selbst in der alten Zeit, getroffen worden sind2.
Schon in den Sprichwörtern Salomos, welche wir παροιμίαι nennen, heißt es speziell vom Ehebruch als von etwas nicht wieder gut zu Machendem: „Der S. 447 Ehebrecher bringt durch Niedrigkeit seiner Gedanken Verderben über seine Seele; Unehre und Schande warten seiner. Seine Schmach wird nicht vertilgt in Ewigkeit; denn der eifernde Grimm schont nicht des Mannes am Tage des Gerichts”3. Wenn du der Ansicht sein solltest, dieser Ausspruch beziehe sich auf die Heiden, so hast du sicher von Isaias hinsichtlich der Gläubigen den Ausspruch vernommen: „Ziehet aus aus ihrer Mitte, sondert euch ab und rühret Unreines nicht an”4. Du findest im Anfang der Psalmen: „Selig der Mann, der nicht geht zum Rate der Gottlosen, noch auf dem Wege der Sünder steht und auf dem Stuhle des Verderbens nicht sitzt”5. Nachher heißt es da: „Ich habe nicht gesessen in der Ratsversammlung der Toren und werde nicht eingehen zu den Übeltätern, ich haßte die Versammlung der Übeltäter, und bei den Gottlosen werde ich nicht sitzen” und „ich will mit den Unschuldigen meine Hände waschen und zu Deinem Altar hinzutreten, o Herr”6, einer so gut wie mehrere; denn es heißt auch: „Mit dem Heiligen wirst du heilig und mit dem unschuldigen Manne wirst du unschuldig sein; mit dem Auserwählten wirst du auserwählt und mit dem Verkehrten verkehrt sein”7. Und anderswo heißt es: „Zu dem Sünder spricht der Herr: Warum verkündigest du meine Gerechtigkeiten und nimmst in den Mund meinen Bund? Wenn du einen Dieb sähest, so liefest du mit ihm und machtest Gemeinschaft mit den Ehebrechern”8. Aus diesen Quellen Belehrung schöpfend, sagt der Apostel: „Ich habe euch auch geschrieben, ihr solltet mit Hurern nicht umgehen, natürlich nicht mit Hurern dieser Welt” usw., „sonst müßtet ihr ja aus der Welt hinausgehen. Jetzt aber schreibe ich euch: Wenn bei euch einer ein Mitbruder heißt, der ein Hurer oder Götzendiener ist” -- wie sind sie doch so eng verbunden! -- „oder ein Betrüger” -- denn was ist so nahe miteinander S. 448 verwandt! -- usw., „mit solchen sollt ihr gemeinschaftlich nicht einmal Speise nehmen” -- geschweige denn die Eucharistie, -- „denn auch ein wenig Sauerteig verdirbt die ganze Masse”9. Ebenso schreibt er an Timotheus: „Lege niemandem vorschnell die Hände auf und nimm nicht teil an fremden Sünden”10, ebenso an die Epheser: „Wollet nicht ihre Mitgenossen sein; denn ihr wäret einmal auch Finsternis”11. Noch eindringlicher ist folgendes: „Wollet nicht teilnehmen an den unfruchtbaren Werken der Finsternis, vielmehr überwindet sie! Denn was in der Verborgenheit von ihnen geschieht, ist schimpflich auch nur auszusprechen”12. Was ist schimpflicher als Unkeuschheiten? Wenn er den Thessalonichern gebietet, sich einem dem Müßiggange ergebenen Bruder zu entziehen13, um wieviel mehr noch einem Hurer!
Das sind die Ratschläge Christi, der die Kirche liebt, „der sich für sie dahingegeben hat, auf daß er sie heilige, sie reinigend durch das Bad des Wassers in seinem Wort, und sich eine Gemeinde in Herrlichkeit herstelle ohne Makel und Runzel” -- natürlich nach dem Bade, -- „damit sie heilig sei und ohne Fehl”14, von da an natürlich ohne Runzel des Alters, wie eine Jungfrau, ohne Makel der Hurerei, wie eine Braut, ohne die Schande der Gemeinheit, wie eine Gereinigte.
Wie, wenn du nun auf die Idee verfielest, uns auch hier zur Antwort zu geben, es werde allerdings den Sündern, vor allem den durch fleischliche Vergehen Befleckten, die Kirchengemeinschaft genommen, aber nur für jetzt, sie sei ihnen indes, wohlgemerkt, infolge des Wetteifers der Buße15 wieder zurückzugeben, wie es der Barmherzigkeit Gottes entspreche, gemäß der er lieber die Buße des Sünders will als seinen Tod. -- Dieses Fundament eurer Anschauung muß nämlich bis S. 449 auf den Grund zusammengeschlagen werden. Wir behaupten daher, wenn es der göttlichen Milde angemessen gewesen wäre, den Erweis derselben auch den nach der Annahme des Glaubens Gefallenen zu gewähren, so würde sich der Apostel in folgender Weise ausgedrückt haben: Wollet nicht Gemeinschaft haben mit den Werken der Finsternis -- außer wenn sie Buße getan haben, und mit solchen Leuten sollt ihr nicht einmal Speise genießen -- außer nachdem sie sich vor den Brüdern am Boden gewälzt und ihnen die Schuhe abgeputzt haben, und wer den Tempel Gottes verunehrt hat, den wird Gott verderben -- außer wenn er in der Kirche die Asche von allen Kochherden für seinen Kopf verbraucht hat. Denn er hätte für das, was er verdammte, ebenfalls die genaue Bestimmung beigeben müssen, für wie lange und unter welcher Bedingung er es verdammte, falls seine Strenge im Verdammen wirklich nur eine zeitweilige und bedingte, keine dauernde war. Da er nun aber in allen seinen Briefen, und zwar nach Annahme der Taufe die Zulassung solcher Leute untersagt und die Zugelassenen aus der Gemeinschaft stößt, ohne alle Hoffnung auf irgendeine Bedingung oder Frist, so steht er mehr auf seiten unserer Ansicht und gibt zu erkennen, jene Buße, welche vor Annahme des Glaubens, vor der Taufe stattfindet, sei dem Herrn willkommener und gelte für besser als der Tod des Sünders, welch letzterer einmal16 abzuwaschen ist durch die Gnade Christi, der auch nur einmal für unsere Sünden den Tod erlitten hat.
Dies statuiert der Apostel auch an seiner eigenen Person. Er sagt nämlich, Christus sei zu dem Zwecke gekommen, die Sünder zu erretten, „deren erster er selbst gewesen sei”, und was fügt er hinzu? „Ich habe Barmherzigkeit gefunden, da ich in Unwissenheit gehandelt habe, im Unglauben”17. So bezieht sich denn jene Milde Gottes, welche lieber die Bekehrung des Sünders will als seinen Tod, auf die noch Unwissenden und Ungläubigen, um deren Erlösung willen Christus gekommen ist, nicht auf die, welche Gott bereits S. 450 erkahnt und die Geheimnisse des Glaubens kennen gelernt haben. Wenn nun Unwissenden und Ungläubigen die Nachsicht Gottes zugute kommt, dann zieht sicherlich die Buße die Nachsicht auf sich herab, unbeschadet übrigens jener Art der Buße, die nach Annahme des Glaubens stattfindet und durch welche man für die leichteren Fehler Vergebung vom Bischöfe erlangen kann, oder für die größeren und unvergebbaren von Gott allein.
quando veniae tempus eum damnatione concurrat quam excludit wird unrichtig übersetzt: „Da im Punkte der Verdammung noch die Zeitfrage hinzutritt.” Andere wollen lesen : non concurrat, was falsch ist. Concurro steht hier im juristischen Sinne, wie z. B. die für die Zahlung einer Schuldsumme festgesetzte Zeit konkurriert mit einer bis dahin zu erbringenden. Leistung. Veniae tempus ist also die für Erlangung der Verzeihung gegebene Zeit, welche mit der Zeit der Verdammung zusammenläuft, wobei die Buße mit der Strafe wetteifert, um letztere aufzuheben. Was hier veniae tempus genannt wird, heißt nachher in demselben Kapitel ambitus paenitentiae. Excludere ist = abrogieren, außer Kraft und Wirksamkeit setzen; vgl. z. B. adv. Marc. I, 20 (316/11), I, 1 (291/9) usw. ↩
cauta sunt im juristischen Sinne, Stipulationen. Bestimmungen, die getroffen werden. ↩
Spr. 6, 32 ff. ↩
Is. 52, 11. ↩
Ps. 1, 1. ↩
Ehd. 25, 4 ff. ↩
Ebd. 17, 26. 27. ↩
Ebd. 49, 16. 18. ↩
1 Kor. 5, 6. 9 ff. ↩
1 Tim. 5, 22. ↩
Eph. 5, 7. ↩
Ebd. 5, 11 ff. ↩
2 Thess. 3, 6. ↩
Eph. 5, 25 ff. ↩
vgl. S. 446 Anm. 1. ↩
nämlich durch die Taufe. ↩
1 Tim. 1, 18. ↩