11.
Héraclien garda cependant si exactement tous les ports d’Afrique qu’il ne venait plus au port de la ville de Rome ni blé, ni huile, ni aucune autre provision. Ainsi la famine y fut plus grande que jamais, ceux qui avaient des vivres et iles marchandises les cachant pour les vendre plus chèrement lorsque la disette serait augmentée. Le désespoir fut si extrême que plusieurs crurent qu’on serait bientôt réduit à manger de la chair humaine, et que quelques-uns crièrent dans le cirque qu’il y fallait mettre un prix.
