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À Autolyque
VII.
A quoi bon rappeler ici les diverses fables des Grecs et leurs vains efforts pour les inventer ? Pourquoi parler de Pluton, roi des ténèbres, de Neptune, commandant à la mer, épris d'amour pour Melanippe et père d'un fils anthropophage ? Pourquoi raconter toutes ces histoires tragiques qu'on a composées sur les enfants de Jupiter ? Si l'on a rappelé leur généalogie, c'est qu'ils sont des hommes et non des dieux. Le poète comique, Aristophane, parlant de la création du monde, dans une de ses pièces intitulée l'Oiseau, prétend qu'il est issu d'un oeuf :
"La nuit aux ailes noires, dit-il, enfanta un oeuf sans germe."
Satyre, parlant des diverses familles d'Alexandrie, cite d'abord Philopator, appelé aussi Ptolémée, et déclare que Bacchus est l'auteur de sa famille, et que par conséquent Ptolémée fut le premier fondateur de cette tribu.
Voici donc ce qu'il dit :
"De Bacchus et d'Althée, fille de Thestius, naquit Déjanire ; de celle--ci et d'Hercule, fils de Jupiter, naquit Hyllus ; de ce dernier, naquit Cléodème, qui donna le jour à Aristomaque ; de celui-ci naquit Eménus ; de celui-ci, Ceisus, qui donna le jour à Maron ; de celui-ci, Thestius ; de celui-ci, Achus ; de celui-ci, Aristomide ; de celui-ci, Caranus ; de celui-ci, Coenus ; de celui-ci, Tyrimmas ; de celui-ci, Perdiccas ; de celui-ci, Philippe ; de celui-ci, AEropus ; de celui-ci, Alcète ; de celui-ci, Amyntas ; de celui-ci, Bocrus ; de celui-ci, Méléagre ; de celui-ci, Arcinoé ; de celle-ci et de Lagus, Ptolémée, appelé aussi Soter ; de celui-ci et de Bérénice, Ptolémée Evergète ; de celui-ci et de Bérénice, qui fut fille de Magis, roi des Cyréniens, naquit enfin Ptolémée Philadelphe." Telle est la généalogie des rois qui ont régné à Alexandrie, et qui sont issus de Bacchus. C'est pourquoi il y a, dans la tribu de Bacchus, plusieurs familles distinctes : celle d'Althes, qui tire son nom d'Althée, femme de Bacchus et fille de Thestius ; celle de Déjanire, qui vient de la fille de Bacchus et d'Althée, laquelle fut l'épouse d'Hercule ; celle d'Ariane, qui vient de la fille de Minos, épouse de Baechus, amoureuse de son père, et qui s'unit à Bacchus, sous une forme étrangère ; celle de Thestis, qui tire son nom de Thestius, père d'Althée ; celle de Thoas, qui vient de Thoas, fils de Bacchus ; celle de Staphilis, qui vient de Staphilus, fils de Bacchus ; celle d'Eunée qui vient d'Eunous, fils de Bacchus ; celle de Maron, qui vient de Maron, fils d'Ariadne et de Bacchus. En effet, ils sont tous fils de Bacchus ;
mais il y a eu autrefois, et il y a encore aujourd'hui beaucoup d'autres dénominations : d'Hercule sont sortis les Héraclides ; d'Apollon, les Appolloniens et les Appollonides ; de Possidon ou Neptune, les Possidoniens ; de Jupiter, les dieux et les Diogènes.
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An Autolykus (BKV)
7. Die griechischen Mythographen.
S. 33 Was soll ich über die Mythologie der Griechen und die eitle gelehrte Grübelei in derselben sagen, wie nämlich Pluto über die dunkle Unterwelt herrscht, Poseidon unter dem Meere wohnt, dann durch Umarmung der Menalippe einen Menschen fressenden Sohn erzeugte, oder was alles die Schriftsteller über die Kinder des Zeus zusammengeschrieben haben? Und sie selbst sind es, die ihre Geburt berichten, weil diese eben Menschen und nicht Götter waren. Aristophanes, der Lustspieldichter, versucht ebenfalls in seinem „Die Vögel“ betitelten Stück eine Erklärung der Entstehung der Welt und sagt dort, daß die ganze Welt anfangs in einem Ei sei beschlossen gewesen. Er sagt nämlich:
„Uranfangs legte die Nacht mit dem pechschwarzen Gefieder ein Windei.“
Auch Satyrus in seiner Aufzählung der Stämme der Bewohner von Alexandria gibt, indem er mit Philopator, der auch den Beinamen Ptolemäus hatte, anfängt, den Dionysus als Urheber dieses Stammes an. Deswegen bildete Ptolemäus den ersten Stamm. Satyrus also sagt: Von Dionysus und der Äthea, der Tochter des Thestius, stammt Deianira; von ihr und Herakles, dem Sohne des Zeus, Hyllus; von diesem Kleodemus, von diesem Aristomachus, von diesem Temenus, von diesem Keisus, von diesem Maron, von diesem Thestius, von diesem Akous, von diesem Aristomidas, von diesem Karanus, von diesem Koinus, von diesem Tyrimmas, von diesem Perdikkas, von diesem Philippus, von diesem Aeropus, von diesem Alketas, von diesem Amyntas, von diesem Bokrus, von diesem Meleager, von diesem Arsinoe; von ihr und Lagus Ptolemäus, der auch Soter heißt; von ihm und Berenike Ptolemäus Philadelphus, von ihm und Arsinoe Ptolemäus Euergetes; von diesem und Berenike, der Tochter des Magas, Königs von Cyrene, Ptolemäus Philopator. So wickelt sich die Verwandtschaft der Könige in Alexandrien mit Dionysus ab. Es gibt daher im Dionysischen Stamme auch wieder gesonderte Familien: so die Altheische von Althea, der S. 34 Tochter des Thestius und Gemahlin des Dionysus; die Deianirische von der Tochter des Dionysus und der Althea und Gemahlin des Herakles; von diesem haben die Familien bei ihnen auch ihre Namen, nämlich: die Ariadnische von Ariadne, der Tochter des Minos und Gemahlin des Dionysus, einer gegen ihren Vater liebevollen Tochter1, die mit Dionysus unter der Gestalt eines Schiffsherrn Umgang pflog; die Thestische von Thestius, dem Vater der Althea; die Thoantische von Thoas, dem Sohne des Dionysus; die Staphylische von Staphylus, dem Sohne des Dionysus; die Euanische von Eunous, dem Sohne des Dionysus; die Maronische von Maron, dem Sohne der Ariadne und des Dionysus. Diese alle nämlich sind Söhne des Dionysus. Doch noch viele andere Namen hat es gegeben und gibt es jetzt noch, so die Herakliden von Herakles, die Apolloniden und Apollonier von Apollon, die Poseidonier von Poseidon; die Dioer und Diogenen von Zeus.
Weil sie ihn verriet. ↩