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À Autolyque
XV.
Le quatrième jour, Dieu créa les corps lumineux ; sa prescience lui faisait voir d'avance les puérilités des philosophes, qui, pour effacer son souvenir de tous les esprits, devaient dire un jour que la terre tirait des astres sa fécondité. Aussi a-t-il créé les plantes et les semences avant les corps lumineux, afin que rien ne pût obscurcir pour nous la vérité. Car un être postérieur à un autre ne peut produire celui qui le précède. Toutefois ces corps célestes sont le symbole d'un grand mystère : le soleil est l'image de Dieu, et la lune l'image de l'homme. De même, en effet, que le soleil l'emporte de beaucoup sur la lune en force, en magnificence, en beauté, ainsi Dieu est infiniment supérieur à l'homme. De même encore que le soleil reste toujours dans sa plénitude, sans diminuer jamais, ainsi Dieu reste toujours parfait, tout-puissant, plein d'intelligence, de sagesse et d'immortalité. La lune, au contraire, décroît et périt en quelque sorte tous les mois, à l'exemple de l'homme dont elle est l'image ; puis elle croît de nouveau et renaît comme l'homme qui doit ressusciter un jour. Les trois jours qui précédèrent les corps lumineux sont l'image de la Trinité, c'est-à-dire de Dieu, de son Verbe et de son Esprit, et le quatrième est l'image de l'homme, qui a besoin de la lumière, pour que Dieu, le Verbe, l'Esprit, l'homme lui-même lui soient manifestés ; c'est pour cela que les corps lumineux furent créés le quatrième jour. Quant à la disposition des astres, elle nous montre l'ordre et le rang des justes, de ceux qui pratiquent la piété et qui observent les commandements de Dieu. Les plus brillants représentent les prophètes ; aussi sont-ils immobiles et ne passent-ils jamais d'un lieu à un autre. Ceux qui jettent après eux un moindre éclat représentent les justes. Enfin les astres errants, communément appelés planètes, sont l'image de ceux qui s'éloignent de Dieu, et qui abandonnent sa loi et ses préceptes.
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An Autolykus (BKV)
15. Reflexionen über die Schöpfungen am vierten Tage.
Am vierten Tage wurden die Lichter (am Himmel) erschaffen. Gott kannte in seinem Vorherwissen die Faseleien törichter Philosophen, daß sie nämlich behaupten würden, die Erzeugnisse der Erde verdankten den Lichtgestirnen ihren Ursprung, damit sie keinen Gott brauchten. Deswegen wurden, damit die Wahrheit klar hingestellt würde, die Pflanzen und Samen vor den Lichtgestirnen erschaffen. Es kann nun ja das später Gewordene nicht das früher Gewordene hervorbringen. Diese Lichter aber sind Träger und Bilder eines großen Mysteriums. Die Sonne nämlich ist das Bild Gottes, der Mond das des Menschen. Und wie die Sonne an Kraft und Glanz den Mond bei weitem übertrifft, so übertrifft Gott bei weitem den Menschen. Und wie die Sonne fortwährend ihre volle Scheibe behält, ohne kleiner zu werden, so bleibt Gott immerwährend vollkommen, er der voll ist aller Macht und Einsicht und Weisheit und Unsterblichkeit und aller S. 46 Vorzüge. Der Mond aber verschwindet allmonatlich und stirbt sozusagen – ein Gleichnis des Menschen; dann wird er wiedergeboren und wächst wieder – ein Vorbild unserer zukünftigen Auferstehung. Auf dieselbe Weise sind auch die drei Tage, welche der Schöpfung der Lichter vorangingen, ein Sinnbild der Dreieinigkeit: Gottes, seines Wortes und seiner Weisheit. Das vierte Sinnbild ist das des Menschen1, der des Lichtes bedarf, so daß nun da sind: Gott, sein Wort, seine Weisheit, der Mensch. Deswegen wurden auch am vierten Tage die Lichtgestirne erschaffen. Die Anordnung der Sterne aber gewährt uns ein Bild der Ordnung und Stufenfolge, der gerechten, frommen, das Gesetz Gottes beobachtenden Menschen. Die hervorragenden und glänzenden Sterne nämlich sind ein Bild der Propheten; deswegen bleiben sie auch in ihren Bahnen, ohne von einem Ort zum andern zu wandern. Die auf der zweiten Stufe des Glanzes stehenden Sterne sind ein Bild des Volkes der Gerechten. Die Sterne wiederum, die unstät von einem Ort zum andern gehen, die sogenannten Planeten, sind ebenfalls ein Bild, derjenigen nämlich, die von Gott abfallen und sein Gesetz und seine Gebote verlassen haben.
[Tetarto typo estin anthr.]Τετάρτῳ τύπῳ ἐστιν ἄνθρ. wörtl.: „zum vierten Sinnbild dient der Mensch“ oder: „dem vierten S. gehört d. M.“. ↩