XXXIII.
Quel sage, quel poète, quel historien a pu dire la vérité sur ces premiers événements ? tous leurs dieux eux-mêmes n'ont-ils pas été engendrés longtemps après la fondation des villes ? ne sont-ils pas bien postérieurs aux rois, aux peuples et aux guerres de ces premiers temps ? Ces historiens ne devaient-ils pas aussi faire mention de tout ce qui s'est passé, même avant le déluge ? Si les prophètes d'Égypte et les autres auteurs chaldéens parlaient par l'Esprit saint et annonçaient la vérité, ne devaient-ils pas tout faire connaître, parler avec exactitude de l'origine du monde, de la création de l'homme et des autres événements qui suivirent ! Non-seulement ils devaient parler du passé et du présent, mais ils devaient même prévoir l'avenir et nous apprendre quel était le sort réservé au mondé. Il est évident qu'ils étaient tous dans l'erreur, que les Chrétiens seuls possèdent la vérité ; car ils sont instruits par l'Esprit saint, qui a parlé par les prophètes et leur a annoncé toutes choses.
