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Kirchengeschichte (BKV)
25. Kap. Die neronische Verfolgung, während welcher Paulus und Petrus in Rom um ihres Glaubens willen die Ehre des Martyriums empfingen.
Als Nero sich in seiner Herrschaft bereits sicher fühlte, verfiel er auf verbrecherische Ideen und rüstete sich sogar gegen die Verehrung des allmächtigen Gottes. Es liegt nicht im Plane dieser Schrift, seine Ruchlosigkeit zu beschreiben. Da viele Schriftsteller ausführliche Lebensbeschreibungen des Kaisers überliefert haben, so kann jeder, der will, hieraus das verkehrte, wahnsinnige Wesen des sonderbaren Mannes kennenlernen. Denn S. 97 nachdem er Tausende von Menschen ohne allen Grund hatte beseitigen lassen, ging er in seinem Blutdurst soweit, daß er nicht einmal seine nächsten Verwandten und besten Freunde schonte, sondern sowohl seine Mutter als auch seine Brüder und seine Gattin nebst unzähligen anderen Verwandten auf verschiedene Weise hinrichten ließ, als waren sie seine eigenen oder des Staates Feinde gewesen. Hierüber äußert sich der Römer Tertullian1 also: „Leset eure Geschichtswerke! Dort werdet ihr finden, daß Nero der erste war, der unsere Kirche verfolgte daß er, nachdem er ihr volles Aufblühen in Rom verhindert hatte, furchtbar gegen alle wütete. Wir wollen stolz darauf sein, daß ein solcher Mensch zuerst gegen uns eingeschritten ist. Denn wer Nero kennt, muß wissen, daß nur das, was besonders gut war, von ihm verurteilt wurde.“ Da er sich nun unter den schlimmsten Gottesfeinden besonders hervortun wollte, ließ er sich dazu verleiten, die Apostel hinzurichten. Wie berichtet wird, wurde Paulus eben in Rom unter Nero enthauptet und Petrus gekreuzigt. Dieser Bericht wird bestätigt durch die noch bis heute erhaltenen Namen Petrus und Paulus in den römischen Zömeterien sowie durch einen kirchlich glaubwürdigen Mann, namens Gaius, der unter dem römischen Bischof Zephyrinus lebte und in einem schriftlich überlieferten Dialog mit Proklus,2 dem Haupte der phrygischen Sekte, über die Stätte, wo die heiligen Leiber der genannten Apostel ruhen, sagt: „Ich kann die Siegeszeichen der Apostel zeigen. Du magst auf den Vatikan gehen oder auf die Straße nach Ostia, du findest die Siegeszeichen der Apostel, welche diese Kirche gegründet haben.“ Daß beide Apostel zu gleicher Zeit den Martertod erlitten haben, behauptet Dionysius, Bischof S. 98 von Korinth, in einem Schreiben an die Römer.3 Er sagt: „Durch eure große Sorgfalt habt ihr die von Petrus und Paulus in Rom und Korinth angelegte Pflanzung miteinander verbunden. Denn beide haben in unserer Stadt Korinth die Pflanzung begonnen und uns in gleicher Weise in Italien gelehrt und zu gleicher Zeit den Martertod erlitten.“ Durch dieses Zeugnis möge meine Erzählung noch mehr beglaubigt werden.
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Histoire ecclésiastique
CHAPITRE XXV : DE LA PERSÉCUTION DE NÉRON SOUS LEQUEL PIERRE ET PAUL FURENT HONORÉS, A ROME, DU MARTYRE POUR LA RELIGION
Néron ayant affermi son pouvoir, allait aux entreprises impies et préparait ses armes contre la religion du Dieu de l'univers. Quelle fut la scélératesse de ce prince, ce n'est pas le moment de le dire. [2] Beaucoup ont raconté ce qui le concerne en des récits absolument exacts ; qui voudra connaître la grossière fureur de cet homme étrange peut lire leurs écrits. Sans but politique, il entassait selon sa démence meurtre sur meurtre et en arriva à ce degré de férocité qu'il n'épargna ni ses 213 proches ni ses amis. Il traita sa mère, ses frères, sa femme, et tant d'autres qui lui étaient unis par le sang, comme des ennemis el des rivaux ; il les fit périr dans des supplices variés. [3] Mais à tous ces crimes il faut ajouter qu'il fut le premier empereur qui se déclara l'adversaire de la piété envers Dieu. [4] Le romain Tertullien nous le rappelle à son tour en ces termes :
« Ouvrez vos annales. Vous y verrez que Néron, le premier, persécuta cette croyance au moment où, l'Orient soumis, il exerçait à Rome surtout sa férocité contre tout le monde. Nous nous faisons gloire d'une condamnation dont un tel homme est le promoteur. Quiconque le connaît pourra penser que, si elle n'était un grand bien, une chose n'eût pas été condamnée par Néron. »1
[5] Ainsi donc celui qui a l'honneur d'être proclamé le premier ennemi de Dieu se signala par le supplice des apôtres. L'histoire raconte que, sous son règne, Paul fut décapité et Pierre crucifié à Rome, et l'appellation de Pierre et de Paul attribuée jusqu'à ce temps aux cimetières de cette ville confirme ce récit. [6] Ce fait, du reste, nous est encore garanti par Gaïus, homme ecclésiastique, qui vivait sous Zéphyrin, évêque de Rome [199-217]. Dans un écrit où il argumente contre Proclus, le chef de la secte des Cataphrygiens, il parle des lieux où furent déposés les saintes dépouilles des deux apôtres; il dit :
« [7] Je puis montrer les trophées des apôtres. Va au 215 Vaticanum ou sur la voie d'Ostie ; tu trouveras les trophées des fondateurs de cette église ».2
[8] Denis, évêque des Corinthiens, dans une lettre adressée aux Romains, établit ainsi que Pierre et Paul ont subi tous deux le martyre au même temps :
« Dans un tel avertissement, vous aussi avez uni Rome et Corinthe, ces deux arbres que nous devons à Pierre et à Paul. Car, de même l'un et l'autre ont planté dans notre Corinthe et nous ont instruits ; de même, après avoir enseigné ensemble en Italie, ils ont souffert le martyre au même temps ».
Cela, afin que l'on accorde plus de confiance au sujet de mon récit.