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Kirchengeschichte (BKV)
2. Kap. Liebesdienst der gottgeliebten Märtyrer an während der Verfolgung Abgefallenen.
Solche Drangsale hatten die christlichen Kirchen unter dem erwähnten Kaiser zu bestehen. Daraus kann man auf ihr Schicksal in den übrigen Provinzen ohne Mühe schließen. Es lohnt sich, aus dem gleichen Schreiben noch weitere Sätze wörtlich anzuführen, in welchen die Würde und Güte der erwähnten Märtyrer also geschildert wird:
„So eifrig haben sie Christus, ‚welcher, da er in Gottesgestalt war, es nicht als Raub ansah, Gott gleich zu sein’,1 nachgeahmt, daß sie, trotzdem sie in so hohen Ehren standen und nicht nur ein- oder zweimal, sondern wiederholt offen Bekenntnis abgelegt hatten und von den Tieren weg wieder ins Gefängnis geworfen worden waren und Brandmale, Striemen und Wunden am ganzen Körper trugen, sich selbst gar nicht als Märtyrer bezeichneten und es uns durchaus nicht gestatteten, sie also zu benennen. Wenn einer von uns sie in einem Briefe oder in einer Anrede als Märtyrer ansprach, wurde er von ihnen scharf zurechtgewiesen. Gerne überließen sie den Titel eines Märtyrers Christus, dem treuen und wahren Märtyrer,2 dem Erstgeborenen aus den Toten,3 dem Ur- S. 222 heber des göttlichen Lebens. Sie verwiesen auf die Märtyrer, welche schon heimgegangen waren, und sagten: „Diese sind wirklich Märtyrer, da Christus sie infolge ihres Bekenntnisses für würdig erachtete, aufgenommen zu werden, und ihr Martyrium kraft ihres Todes besiegelte; wir dagegen sind unbedeutende, minderwertige Bekenner.’ Unter Tränen baten sie inständig ihre Brüder, sie möchten flehentlich um ihre Vollendung beten. Wenngleich sie in ihren Taten die Kraft der Märtyrer offenbarten, da sie mit vollem Freimut zu den Heiden sprachen und sich durch ihre Standhaftigkeit, Furchtlosigkeit und Unerschrockenheit als Helden erwiesen, verbaten sie es sich, von der Furcht Gottes erfüllt, doch, daß sie von den Brüdern Märtyrer genannt wurden.“ Bald darauf heißt es: „Sie hatten sich unter die gewaltige Hand Gottes gedemütigt, von der sie jetzt so sehr erhöht worden sind.4 Für alle wußten sie damals Entschuldigungen und niemanden klagten sie an. Alle lösten sie, niemanden banden sie. Für die Peiniger beteten sie wie der vollkommene Märtyrer Stephanus die Worte:5 ‚Rechne ihnen diese Sünde nicht an!’ Wenn dieser für die gebetet hatte, welche ihn steinigten, um wieviel mehr hatte er es für seine Brüder getan!“ Nach einigen Worten fährt der Bericht also fort:
„Aus reinster Liebe kämpften sie den schwersten Kampf gegen den Widersacher, damit das Tier erwürgt würde und diejenigen, welche es früher verschlungen zu haben glaubte, lebendig wieder ausspeie. Denn nicht waren sie gegenüber den Gefallenen von Stolz erfüllt. Vielmehr teilten sie von ihrem Überflusse den Bedürftigen in mütterlichem Erbarmen mit. Vor dem Vater vergossen sie ihretwegen reichliche Tränen und baten um Leben, und er gab es ihnen.6 Und auch dieses Leben teilten sie mit dem Nächsten, als sie, in allem siegreich, zu Gott heimgingen. Da sie den Frieden stets geliebt und S. 223 uns zum Frieden ermahnt hatten, sind sie im Frieden zu Gott gegangen, der Mutter nicht Trauer, den Brüdern nicht Aufregung und Kampf, sondern Freude, Friede, Eintracht und Liebe hinterlassend.“
Dieser Bericht über die Liebe der seligen Märtyrer zu den gefallenen Brüdern mag von Nutzen sein wegen des unmenschlichen, unbarmherzigen Verhaltens derer, die später schonungslos gegen die Glieder Christi vorgegangen sind.
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Histoire ecclésiastique
CHAPITRE II : QUE LES MARTYRS CHERS A DIEU RECEVAIENT CEUX QUI ÉTAIENT TOMBÉS DANS LA PERSÉCUTION ET LES GUÉRISSAIENT
Voilà ce qui arriva aussi, sous l'empereur désigné plus haut, aux églises du Christ; par là on peut encore conjecturer par un raisonnement naturel ce qui fut fait dans le reste des provinces. Il m'a paru juste d'ajouter, à ce qui vient d'être dit, un outre passage de la même lettre où la douceur et l'Immunité des martyrs sont décrites en ces termes mêmes :
« [2] Ceux-ci devenaient tellement les émules et imitateurs du Christ qui, étant dans la l'orme de Dieu, ne crut pas que ce fût une usurpation d'être égal à Dieu», que bien qu'ils fussent dans une telle gloire, et qu'ils eussent rendu témoignage, non pas une ou deux lois, mais souvent, après avoir encore été ramenés d'auprès des bêtes, couverts de brûlures, de meurtrissures et de plaies, cependant ils ne se proclamaient pas martyrs, ni ne permettaient pas que nous leur donnions ce nom ; mais si quelqu'un parmi nous, dans une lettre ou un entretien, les appelait ainsi, ils les reprenaient amèrement. [3] Ils aimaient 47 en effet à donner ce titre au Christ fidèle et vrai témoin, premier né des morts, premier auteur de la vie de Dieu. Ils rappelaient aussi la mémoire des martyrs qui avaient déjà quitté ce monde et ils disaient : « Ceux-là sont maintenant martyrs que le Christ a daigné recevoir dans la confession, après avoir imprimé en eux, par le trépas, le sceau du martyre : pour nous, nous sommes des confesseurs médiocres et pauvres », et ils exhortaient les frères avec larmes leur demandant de prier sans interruption pour leur persévérance finale,1 [4] Ils montraient en action la puissance du martyre ; à l'égard des païens, ils avaient une grande liberté de langage : leur patience, l'absence de peur et de tremblement rendaient évident leur courage ; mais de la part des frères, ils refusaient le titre de martyrs, remplis qu'ils étaient de la crainte de Dieu. »
[5] Et peu après ils disent encore : « Ils s'humiliaient eux-mêmes sous la main puissante par laquelle ils sont maintenant élevés bien haut. Alors ils défendaient tout le monde et n'accusaient personne : ils déliaient tout le monde et ne liaient personne. Ils priaient pour ceux qui les faisaient souffrir, comme Etienne le parfait martyr : « Seigneur ne leur impute pas cette faute. » Mais si celui-ci a prié de la sorte pour ceux qui le lapidaient, combien plus pour les frères. »2
[6] Et ils ajoutent encore après autre chose : « Leur combat le plus grand fut en effet celui qu'ils engagèrent contre lui par la vraie charité, afin que la 49 bête, serrée à la gorge, fût obligée de rejeter vivants ceux qu'elle croyait d'abord engloutir. Ils ne montrèrent donc pas d'arrogance à l'égard des tombés ; ils subvinrent au contraire avec les biens dont ils abondaient à ceux qui en avaient un plus grand besoin ; ils avaient pour eux des entrailles maternelles; pour eux, ils répandaient des larmes abondantes devant le Père.3 [7] Ils lui demandaient la vie, et lui la leur donnait, et eux la communiquait à ceux qui étaient autour d'eux, et vainqueurs en tous les combats, ils s'en allaient vers Dieu. Il avaient toujours aimé la paix, ils nous la transmettaient et parlaient avec elle auprès de Dieu : ils ne laissaient aucune douleur à leur mère, ni à leurs frères aucun trouble ni aucune dissension, mais la joie, la paix, la concorde, la charité. »
[8] Il était utile de présenter encore ces détails concernant l'amour de ces bienheureux à l'égard des tombés, parce que ce sentiment d'humanité et de pitié fit défaut à ceux qui dans la suite attaquèrent sans ménagement les membres du Christ.4
ὁμόλογοι ΑΒΤ, ὁμολογουμένως EMR. ὁμολογηταί syr. et corr.de divers mss., humiles et egeni optamus at ipsa saltim in nobis confessio tuta permanent lat., ὁμολογο<ῦντες> SCHWARTZ, ὁμόδουλοι WENDLAND. « Corruption antérieure à Eusèbe » (SCHWARTZ). ↩
πᾶσι μὲν ἀπελογοῦντο. L'incise opposée indique le sens, bien que le datif marquerait plutôt contre qui on se défend. La construction ordinaire est ὑπέρ τινος. RUFIN : placabant omnes. -. ἔλυον, ἐδέσμενον. Ce rôle des confesseurs est à remarquer. Cf. Mt., xvi, 19 et xviii. 18. ↩
πρὸς αὐτόν; le démon désigné dans une phrase précédente (ὁ ἀντικείμενος ou ὁ διάβολος). Eusèbe a coupé sans faire attention. ↩
διαθέσεως. Allusion aux Novatiens. ↩