Übersetzung
ausblenden
Commentaire sur la première épitre aux Corinthiens
3.
Que dites-vous; ô Paul? Comment est-il vrai que nous n'ayons plus d'espérance que pour cette vie, sans-la résurrection des corps, puisque l'âme demeure immortelle? C'est que, quelle que soit la persistance de l'âme immortelle, eût-elle mille fois l’immortalité, comme elle la possède en fait, sans la chair elle: ne recevra- pas ces biens ineffables, de même qu'elle ne subira pas les châtiments. « Car toutes choses seront manifestées devant le tribunal du Christ, afin que chacun reçoive ce qui est dû aux bonnes ou aux mauvaises actions qu'il aura faites pendant qu'il aura été revêtu de son corps. » ( II Cor. V, 10). Voilà pourquoi l'apôtre dit : « Si nous n'avions d'espérance en Jésus-Christ que pour cette vie, nous serions les plus misérables de tous les hommes ». En effet, si le corps ne ressuscite pas, l'âme demeure sans couronne, en dehors de la félicité des cieux ; s'il en est ainsi, alors nous n'obtiendrons absolument rien ; si rions ne devons rien obtenir alors, C'est dans la vie présente qu'ont lieu les rémunérations. Qu'y aurait-il donc, dit-il, de plus infortuné que nous? Or, par de tels discours, l'apôtre voulait à la foi;; raffermir la doctrine de la résurrection des corps et persuader l'immortalité de l'âme, afin qu'on n'allât pal. s'imaginer que tout est détruit, que tout cesse dans le moment présent. Après avoir, par ce qui précède, suffisamment raffermi ce qu'il voulait consolider, après avoir dit : « Si les morts ne ressuscitent point, Jésus-Christ, non plus, n'est pas ressuscité ; or, si Jésus-Christ n'est pas ressuscité », nous sommes perdus, et encore, nous sommes encore dans les péchés, il introduit de plus la pensée qui suit, afin de secouer fortement les âmes. Car lorsque l'apôtre se prépare à énoncer un des dogmes qui sont nécessaires, c'est par la terreur qu'il commence à attaquer les coeurs durs,: c'est la pratique qu'il suit, en ce moment, après avoir jeté la confusion, inspiré des inquiétudes, montré que tout serait perdu, il reprend le même sujet sur un autre ton, et, pour produire, la consternation, « nous serions», dit-il, « les plus misérables de tous les hommes », si, après tant de guerres et de morts, et de maux innombrables, nous devions être privés de tant de biens, si tout se réduisait. pour nous à la vie présente : car tout dépend de la résurrection. Aussi est-ce là une nouvelle preuve qu'il ne parlait pas de péchés, niais de la résurrection des corps, et de la vie présente, et de la vie à venir.
« Mais maintenant Jésus-Christ est ressuscité d'entre les morts, et il est devenu les prémices de ceux qui dorment (20) ». Après avoir montré tous les. maux qui résultent de ce que l'on ne croit pas à la résurrection, il reprend de nouveau ce qui a été dit, et il fait entendre ces paroles : « Mais maintenant Jésus-Christ est ressuscité d'entre les morts » ; il ajoute tout de suite, «d'entre les morts », pour fermer la bouche aux hérétiques. « Les prémices de ceux qui donnent ». S'il est les prémices, nécessairement ceux-là aussi doivent ressusciter. S'il entendait par résurrection (570) l'affranchissement du péché, comme personne n'est sans péché [car Paul dit « car encore que ma conscience ne me reproche rien, je ne suis pas justifié pour cela » (I. Cor. IV, ,4)]; comment donc pourrait-il y avoir une résurrection selon vous? Voyez-vous que c'est des corps qu'il prétend parler? Et pour confirmer ce point, tout de suite il montre le Christ ressuscité dans sa chair. Ensuite il donne la cause. Car, je l'ai déjà dit, l'affirmation d'un fait, quand la cause ne s'y joint pas, n'obtient pas autant l'adhésion du grand nombre. Quelle est donc la cause? « Ainsi parce que la mort est venue par un homme, la résurrection des morts doit venir aussi par un homme (21) ». Il est clair que si c'est paf un homme, c'est par un homme qui a un corps. Ce n'est pas tout voyez encore l'habileté d'un raisonnement qui établit encore autrement la nécessité de la déduction. Celui qui a été vaincu, doit nécessairement réparer sa défaite lui-même, relever la nature terrassée, vaincre lui-même, c'est ainsi . qu'il lavera sa honte. Voyons de quelle morfil parle. « Car de même que tous meurent en Adam, tous vivront aussi en Jésus-Christ. (22) ». Quoi donc? est-ce bien tous, répondez-moi, je vous en prie, qui sont morts dans Adam de la mort du péché? comment donc Noé était-il juste dans sa génération? et Abraham? à Job? et tous les autres? Et maintenant, dites-moi, je vous. en prie, est-ce que, tous seront vivifiés en Jésus-Christ? Et où sont ceux qui sont emportés dans la géhenne ? Car si c'est du corps que l'on parle, le discours subsiste, mais s'il est question de la justice et du péché, il n'en est plus de même. L'apôtre donc ne voulant pas que cette vivification de tous soit regardée comme le salut des pécheurs, ajoute, « et chacun en son rang (23) », vous avez entendu parler de résurrection, mais n'allez pas croire que tous obtiennent les .mêmes biens, et jouissent des mêmes récompenses. Car s'il est vrai que, dans le supplice, tous ne supporteront pas la même peine, s'il est vrai que la différence sera grande, à bien plus forte raison, entre les pécheurs et les justes il y aura une plus grande distancé. « Jésus-Christ, le premier, comme les prémices de tous ; puis ceux qui sont à Jésus-Christ »; c'est-à-dire, les fidèles et ceux qui sont justement estimés. « Ensuite ..la consommation (24). » Car quand ceux-là seront ressuscités, toutes choses recevront leur accomplissement : ce n'est pas comme maintenant, après la résurrection du Christ, que toutes choses sont encore. en suspens. Et pour cette. raison, l'apôtre ajoute, « à, son avènement », afin que vous compreniez que c'est de ce temps-là qu'il parle. « Lorsqu'il aura remis son royaume à Dieu son Père, et qu'il aura détruit tout empire, toute domination et toute puissance. (24) » .
Übersetzung
ausblenden
Homilien über den ersten Brief an die Korinther (BKV)
III.
19. Wenn wir bloß in diesem Leben auf Christus hoffen, dann sind wir die elendesten aller Menschen.
Was sagst du, Paulus? Wie hoffen wir denn bloß in diesem Leben, wenn auch die Leiber nicht auferstehen, die Seele aber bleibt und unsterblich ist? Mag sie immerhin fortleben und tausendmal unsterblich sein, wie sie es denn in der That ist, so wird sie doch ohne den Leib weder jenes unaussprechlichen Glückes genießen, noch gestraft werden ohne denselben. „Denn Alles muß offenbar werden vor dem Rickterstuhle Christi, damit Jeglicher entgegen nehme das durch den Leib (Vollbrachte), gemäß Dem, was er vollbracht hat, sei es Gutes, sei es Böses!“1 Darum sagt er: „Wenn wir bloß in diesem Leben auf Christus hoffen, sind wir die elendesten aller Menschen.“ Denn wenn der Leib nicht aufersteht, so bleibt die Seele unbelohnt und ausgeschlossen von der himmlischen Seligkeit; und in diesem Zustande werden wir gar Nichts empfangen, und wenn wir alsdann gar Nichts empfangen, so ist die Zeit der Belohnung in diesem Leben. Und wer ist dann wohl elender als wir? Dieses sagte er, um sie im Glauben an die Auferstehung der Leiber zu stär- S. 690 ken und von dem zukünftigen ewigen Leben zu überzeugen, damit sie nicht wähnten, alles Unsrige erreiche mit diesem Leben sein Ende. Er hatte seinen Gegenstand durch das Vorhergehende schon gehörig bewiesen, indem er sprach: Wenn die Todten nicht auferstehen, so ist auch Christus nicht auferstanden; ist aber Christus nicht auferstanden, so sind wir verloren, wir sind noch in unsern Sünden. Dieses sagt er nun abermals, um ihren Stolz zu erschüttern; denn so oft er eine wichtige Glaubenswahrheit einschärfen will, versetzt er zuerst ihre verstockten Herzen in Furcht. Das hatte er schon oben gethan, indem er sie durch die Vorstellung, daß Alles verloren sei, in Angst und Schrecken versetzte; hier aber regt er ihren Schmerz auf eine andere Weile darüber an mit den Worten: „Wir sind die elendesten aller Menschen,“ wenn wir nach so vielen Kriegen, Todesarten und zahllosen Übeln jene großen Güter verlieren und unsere Hoffnung lediglich auf das gegenwärtige Leben beschränkt ist; denn von der Auferstehung hängt Alles ab. Also erhellet auch daraus, daß er nicht von den Sünden rede, sondern von der Auferstehung der Leiber und von dem gegenwärtigen und zukünftigen Leben.
20. Nun aber ist Christus auferstanden von den Todten als Erstling unter den Entschlafenen.
Nachdem er die bösen Folgen gezeigt, die aus dem Mangel des Glaubens an die Auferstehung hervorgehen, wiederholt er Dieses und spricht: „Nun aber ist Christus auferstanden von den Todten;“ beständig setzt er hinzu: „von den Todten,“ um den Ketzern den Mund zu stopfen. „Als Erstling der Entschlafenen.“ Ist er aber der Erstling, so werden auch Diese auferstehen. Wenn aber der Apostel unter Auferstehung die Befreiung von der Sünde verstand. Niemand aber sündenlos ist (denn Paulus sagt: „Ich bin mir zwar Nichts S. 691 bewußt, jedoch nicht darin bin ich gerechtfertigt“2 : wie werden dann nach eurer Meinung Einige auferstehen? Siehst du also, daß er von der Auferstehung der Leiber redet? Und um Dieses glaubwürdig zu machen, beruft er sich immer auf Christus, der dem Fleische nach auferstanden ist. Dann gibt er auch noch den Grund davon an. Denn, wie gesagt, hätte er diese Wahrheit nur ausgesprochen, ohne den Grund anzuführen, so würden die Meisten nicht so leicht geglaubt haben. Welches ist nun der Grund?
21. Denn da einmal durch einen Menschen der Tod (ist, so) auch durch einen Menschen die Auferstehung der Todten.
Geschah es aber durch einen Menschen, so war es offenbar ein Mensch, der einen Leib hat. Betrachte aber seine Klugheit, — wie er nämlich auch auf eine andere Weise darthut, daß es so habe geschehen müssen. Denn der vom Tode Besiegte mußte die gefallene Natur wieder herstellen und ihn (den Tod) überwinden; denn nur so konnte er die Schmach hinwegnehmen. Sehen wir aber, von welchem Tode er spricht!
22. Und wie in Adam Alle sterben, so werden auch in Christus Alle lebendig gemacht werden.
Wie nun, sage mir, sind denn Alle, die in Adam starben, den Tod der Sünde gestorben? Wie war denn Noe gerecht in seinem Geschlechte? wie denn Abraham? wie denn Job? wie denn alle Andern? Sage mir doch, wie sollen denn Alle in Christus wieder lebendig gemacht werden? Und wo sind denn Diejenigen, die in die Hölle verstoßen werden? Wohl möchte Dieses geschehen, wenn von S. 692 der Auferstehung der Leiber die Rede ist, keineswegs aber, wenn man es von der Gerechtigkeit und der Sünde versieht. Ferner, damit man nicht glaube, die Wiedererweckung geschehe bei Allen ohne Unterschied, und auch die Sünder würden gerettet, setzt er hinzu:
23. Jeglicher aber in seiner Stelle.
Wenn von der Auferstehung gesprochen wird, darfst du nicht wähnen, daß Alle derselben Güter theilhaftig werden. Denn wenn bei der Strafe ein großer Unterschied ist und nicht Alle der gleichen Strafe verfallen, so wird um so mehr zwischen Sündern und Gerechten ein Unterschied sein. „Als Erstling Christus, hierauf Die, welche Christi sind,“ d. h. die Gläubigen und die Bewährten.
24. Darnach das Ende;
denn nachdem Jene auferstanden sind, werden alle Dinge ein Ende nehmen, nicht wie jetzt, da nach der Auferstehung Christi noch Alles fortbesteht. Darum setzt er auch bei: „bei seiner Wiederkunft,“ damit du einsehest, daß er von jenem Zeitpunkte rede: „Sobald er das Reich Gott und dem Vater wird übergeben haben; wann er alle Herrschaft und alle Gewalt und Macht vernichtet hat.“