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Commentaire sur la première épitre aux Corinthiens
6.
Si l'apôtre en a dit plus que son sujet ne le demandait, ne soyez pas surpris : il imite son maître en cela. En effet, Jésus-Christ lui-même voulant montrer la concorde qui l'unit à celui qui l'a engendré, prouver que son avènement n'est qu'un effet de la volonté de son Père, descend dans dès explications mesurées non sur la nécessité de démontrer la concorde, mais sur la faiblesse de. ceux auxquels il s'adresse. Il prie son Père uniquement dans cette intention, et il motive sa prière en disant : « Afin qu'ils croient que c'est vous qui m'avez envoyé ». (Jean, XI, 42.). Donc Paul suit cet exemple, et il emploie ici l'abondance des paroles, non de manière à faire imaginer qu'il puisse y avoir un assujettissement par contrainte, loin de nous cette pensée, mais de manière à exterminer victorieusement ces croyances absurdes. Car lorsqu'il veut extirper une erreur, sa parole est toujours surabondante. C'est ainsi qu'en parlant de la femme fidèle et du mari infidèle unis par le mariage, pour prévenir la pensée que la femme est souillée par son commerce et ses rapports avec l'infidèle, il ne se borne pas à dire que la femme n'est pas impure, n'est eu rien atteinte par son union avec l'infidèle, il dit, ce qui est beaucoup plus expressif, qu'elle sanctifie. l'infidèle (I Cor. VII, 14) ; ce n'est pas qu'il veuille montrer que le païen, grâce à elle, devient un saint, mais il exagère l'expression pour dissiper la crainte de là femme. De même ici, c'est pour en finir avec une croyance impie qu'il force l'expression. Soupçonner le fils d'impuissance, c'est le comble du dérèglement d'esprit : c'est pour prévenir ce délira, que l'apôtre dit : « Il mettra tous ses ennemis sous ses pieds; » oui, mais maintenant il y. aurait encore plus d'impiété à croire que le Père est moindre que le Fils. Aussi l'apôtre ruine-t-il cette erreur sacrilège sous une argumentation surabondante. Voyez ce qu'il fait : il ne se contente pas de dire : « Il faut en excepter celui qui lui a assujetti », mais il a bien soin de dire, d'abord : « Il est évident qu'il faut », c'est une manière de confirmer, de corroborer une vérité, quoiqu'elle ne soit nullement contestée.
Et pour que vous compreniez bien que c'est là la raison de toute cette argumentation, je vous demanderai s'il y a alors accroissement de sujétion pour le Fils. Absurdité, état indigne de la divinité ! la plus grande sujétion, l'obéissance la plus abaissée qu'il ait fait paraître, c'est tout Dieu qu'il est, de prendre la forme d'un esclave. Quel moyen donc de croire qu'alors il sera assujetti ? Voyez-vous que Paul n'a pas voulu autre chose, en ajoutant cette observation, que dissiper une imagination absurde, et qu'il s'y est pris comme il convenait? Il est question ici de l'obéissance qui convient au caractère de Fils, au caractère de Dieu , rien d'humain là dedans, pleine liberté, pleine puissance. Autrement expliquez comment il partage le trône de Dieu; comment, ainsi que le Père, il ressuscite ceux qu'il lui plaît (Jean, V, 21) ; comment tout ce qui est à son Père est à lui, et tout ce qui est à lui est à son Père (Jean, XVII, 10). Voilà qui montre la parfaite égalité de la pleine puissance entre le. Fils et celui qui l'a engendré. Mais que signifie : « Lorsqu’il aura remis son royaume? » L'Ecriture parle de deux royaumes de Dieu : l'un fondé sur l'union intimé et familière avec lui ; l'autre, sur la création. Dieu est le roi de tous les peuples, et des Grecs, et des Juifs, et des démons, et de tous les révoltés, cette royauté (574) ressort de la création; il est le roi des fidèles, de ceux qui se soumettent volontairement à lui, cette royauté ressort de l'union intime et familière. Cette royauté aussi a son empire que reconnaît l'Ecriture , car c'est d'elle qu'il est dit dans le second des psaumes
« Demandez-moi, et je vous donnerai les nations pour votre héritage » (Ps. II, 8) ; c'est d'elle encore que parle Jésus, disant à ses disciples : « Toute puissance m'a été donnée par mon Père ». (Matth. XXVIII, 18.) S'il attribue tout à celui qui l'a engendré, ce n'est pas qu'il soit de lui-même insuffisant, mais il veut montrer qu’il est le Fils, qu'il n'est pas non engendré. Donc cette expression qu'il remet son royaume, signifie qu'il accomplit ce qu'il faut.
Mais pourquoi l'apôtre ne dit-il rien du Saint-Esprit? C'est parce que le sujet présent ne comportait pas une mention du Saint-Esprit, et que l'apôtre n'a pas l'habitude de confondre les questions: Ainsi quand il dit : « Il n'y à qu'un seul Dieu le Père, et qu'un seul Seigneur Jésus » (I Cor. VIII, 6), s'il garde le silence sur le Saint-Esprit, ce n'est pas du tout qu'il le croie d'un rang inférieur, mais c'est qu'il n'avait pas sujet d'en parler. Il lui arrive de ne faire mention que du Père, et nous n'irons pas pour Gela rejeter le Fils ; il lui arrive de ne nommer que le Fils et le Saint-Esprit, et nous n'irons pas pour cela dépouiller le Père de sa divinité: Mais maintenant; que signifie: « Afin que Dieu soit tout en tous?» Afin que tout dépende de lui. Il ne faut pas s'imaginer qu'il y a deux principes sans principe, qu'il y a division dans la royauté; car lorsque les ennemis du Fils seront abattus sous ses pieds, comme il ne peut y avoir aucun soulèvement du Fils contre celui qui l'a engendré, comme la perfection de la concorde règne entre eux, alors Dieu sera tout en tous. Maintenant quelques personnes veulent que . Paul ait entendu par là que le vice sera aboli, vu que tous désormais céderont à la volonté de Dieu, sans qu'aucun lui résiste, et commette de mauvaises actions. Et en effet; il n'y aura plus de péché, d'où il suit évidemment que Dieu sera tout en tous. Mais s'il n'y a pas de résurrection des corps, comment comprendre cette vérité? Voici que l'ennemi le plus acharné de tout ce qui a vie, la mort, subsisté, ayant mené son oeuvre à la fin qu'elle a voulu. — Non pas, réplique-t-on, car il n'y aura plus de pécheurs. — Et qu'importe? Il n'est pas ici question de la mort de l'âme, mais de celle du corps. Comment donc la mort corporelle est-elle détruite? Ce qui constitue la victoire, c'est le recouvrement de ce qu'on avait perdu, de ce qu'on s'est vu retenir. Si les corps sont retenus dans la terre, la tyrannie de la mort persiste, puisqu'elle retient ces corps, et que nous n'avons pas d'autres corps. où nous puissions la vaincre. Mais s'il arrive ce que dit Paul, et ce, qui certes doit arriver, la victoire sera éclatante pour le Dieu capable de ressusciter ce que la mort retenait, à savoir nos corps. Vaincre l’ennemi, cela veut dire qu'on le dépouille, et non pas qu'on lui laisse tout ce qu'il a pris; si au contraire personne n'ose dépouiller l'ennemi, comment dire que l'en nemi est vaincu?
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Homilien über den ersten Brief an die Korinther (BKV)
VI.
Wenn er aber mehr sagt, als der Gegenstand erheischte, so darfst du dich darüber nicht wundern; er folgt hierin dem Beispiele seines Meisters. Denn da dieser seine Einheit mit dem Vater ausdrücken und zeigen wollte, daß er nicht ohne den Willen desselben in die Welt kam, ließ er sich so tief herab, nicht weil es die Beweisführung der Einheit verlangte, sondern die Schwachheit der Menschen erheischte. Denn nur aus diesem Grunde betet er zum Vater und gibt auch den Grund an mit den Worten: „Damit sie glauben, daß du mich gesandt hast.“1 nach dem Beispiele seines Meisters also bedient sich auch der Apostel starker Ausdrücke, nicht daß man etwa auf eine gezwungene Unterwerfung verfalle. Das fei ferne! sondern damit er jene falschen Lehren mit aller Kraft ausrotte. Denn will der Apostel einen Irrthum sammt der Wurzel zerstören, so bedient er sich recht kräftiger Ausdrücke. Wenn er z. B. von der ehelichen Gemeinschaft zwischen einer Christin und einem Heiden redet,2 so sagt er, um das Weib zu belehren, daß es durch die Gemeinschaft mit einem Ungläubigen nicht befleckt werde, nicht etwa, das Weib werde durch diese Gemeinschaft mit dem Heiden nicht unrein, oder es leide dabei keinen Schaden, sondern, was weit mehr ist, der Ungläubige werde durch dasselbe geheiligt. Mit diesem kräftigen Ausdruck will er aber nicht sagen, daß der Heide durch das Weib wirklich geheiliget werde, sondern er will nur die Besorgniß des Weibes zerstreuen. Auf gleiche Weise bedient er sich hier so kräftiger Worte, um jene gottlose Lehre zu zerstören. Gleichwie es die äusserste Gottlosigkeit wäre, den Sohn für ohnmächtig zu halten, — weßhalb er denn auch berichtigend sagt: „Alle seine Feinde wird er unter S. 700 seine Füße legen;“ so ist es andererseits eine noch größere Gottlosigkeit, zu behaupten, der Vater sei geringer als Jener. Darum sucht er auch mit aller Sorgfalt diesen Irrthum zu heben. Sieb’ aber, wie er Das anstellt! Denn er sagt nicht schlechthin: „Mit Ausnahme Dessen, welcher unterworfen hat,“ sondern (er stellt voran): „Ohne Zweifel“. Obwohl Das schon für sich ausgemacht ist, will er sagen, so will ich es dennoch bekräftigen. Und damit du einsehest, daß dieses der Grund ist, möchte ich dir die Frage vorlegen: Wird denn alsdann der Sohn in einem höhern Grade unterworfen sein? Wäre Das nicht ungereimt und Gottes unwürdig? Denn Das ist doch die tiefste Unterwerfung, der größte Gehorsam, daß er, der da Gott ist, Knechtesgestalt angenommen hat: wie sollte er sich dann noch tiefer unterwerfen? Siehst du, daß Paulus so spricht, um dieser ungereimten Meinung vorzubeugen, und daß er den richtigen Sinn damit verbindet? Denn er gehorcht so, wie es sich für ihn als Sohn und als Gott geziemt, nicht nach Art der Menschen, sondern aus freier Wahl und im Vollbesitze der Macht.3 Wie wäre er sonst Throngenosse?4 Wie würde auch er wie der Vater auferwecken, welche er will? Wie wäre denn sonst Alles, was des Vaters ist, sein und Alles, was sein ist, des Vaters? Denn diese Stellen beweisen, daß er mit dem Vater durchaus die gleiche Macht hat. Was heißt aber Jenes: „Wenn er das Reich übergeben haben wird“? Die Schrift kennt ein zweifackes Reich Gottes: das eine durch die Erlösung,5 das andere durch die Schöpfung. Denn vermöge der Schöpfung herrscht er über Alle — über Heiden und Juden, über Teufel und Widersacher; vermöge der Erlösung aber herrscht er über S. 701 die Gläubigen, sowohl über die freiwilligen als widerspenstigen. Von diesem Reiche heißt es auch, daß es einen Anfang habe; denn im zweiten Psalm wird davon gesagt: „Fordere von mir, und ich will dir Nationen zum Erbtheil geben.“6 Von eben demselben spricht er auch selbst zu seinen Jüngern: „Mir ist alle Gewalt gegeben von meinem Vater,“7 wodurch er Alles dem Vater zuschreibt, nicht als wäre er selbst ohne Macht, sondern weil er der Sohn und nicht ungezeugt ist. Dieses Reich nun übergibt er, d. h. er vollendet es. Warum, wird man fragen, sagt er denn Nichts von dem hl. Geiste? Weil es sich hier nicht um ihn handelt, und Paulus nicht Alles vermengt. Auch oben, wo er sprach: „(Es ist) ein Gott der Vater und ein Herr Jesus Christus,“8 schweigt er vom Geiste, nicht als setzte er ihn unter den Vater, sondern weil es da nicht nöthig war, von ihm zu sprechen. Ja, zuweilen nennt er den Vater allein, aber darum schließen wir den Sohn ja nicht aus; zuweilen erwähnt er den Sohn und den heiligen Geist, aber darum werden wir den Vater nicht ausschließen. Was bedeutet aber der Zusatz:9 „So daß Gott sei Alles in Allem“? So daß Alles von ihm abbänge, so daß Niemand zwei getrennte Urwesen oder irgend eine getrennte Herrschaft annehme. Wenn nun die Feinde besiegt dem Sohne zu Füßen liegen, der Sohn aber, dem sie unterworfen sind, mit dem Vater nicht uneins, sondern in vollkommener Eintracht ist, so ist der Valer Alles in Allem. Einige aber behaupten, Paulus habe mit diesen Worten die Vertilgung alles Bösen andeuten wollen, daß nämlich fernerhin Alle sich unterwerfen, Keiner sich widersetzen, Keiner mehr sündigen werde. Wo aber keine Sünde mehr herrscht, da ist offenbar Gott Alles in Allem. Wie ist denn Das wahr, wenn die Leiber nicht auferstehen? Denn es verbliebe ja noch der allergrimmigste Feind, der Tod, der S. 702 nach Belieben schalten könnte. „Nein,“ erwidern die Gegner. „Das will nur sagen, daß die Menschen nicht mehr sündigen werden.“ Und was soll Das? Ist doch hier nicht die Rede vom Tode der Seele, sondern des Leibes. Wie würde also der Tod zernichtet? Der Sieg besteht ja darin, daß man sich Dessen bemächtige, was der Feind geraubt hat und zurückbehält. Wenn nun die Leiber unter der Erde zurückbleiben, so dauert ja die Herrschaft des Todes noch fort, indem kein anderer Leib mehr da ist, in dem er besiegt werden könnte. Wenn aber Das geschieht, was Paulus sagt, wie es denn gewiß geschehen wird, so erscheint auch der Sieg als ein glänzender, indem Gott die Macht hat, die von dem Tode bezwungenen Leiber wieder in’s Leben zu rufen; denn alsdann besiegt man den Feind, wenn man ihm keine Beute entreißt, nicht wenn man sie ihm in seinen Händen beläßt; wenn es aber Niemand wagt, ihm sie zu entreissen, wie können wir sagen, daß dieser besiegt sei?