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Commentaire sur la première épitre aux Corinthiens
4.
ici, soyez attentifs, et voyez à ne rien perdre des paroles qui vous sont adressées, car nous livrons un assaut à nos ennemis. Voilà pourquoi il faut d'abord pratiquer la démonstration par l'absurde. C'est ce que Paul fait souvent : voilà le moyen le plus, commode de bien saisir ce qu'ils disent. Commençons par leur demander ce que signifie « Lorsqu'il aura remis son royaume à Dieu son Père ». Si nous prenons ces paroles sans y réfléchir, sans y voir ce qui convient à Dieu, ce royaume, Jésus-Christ ne le possédera plus à partir de ce moment, car celui qui a remis une chose à un autre, cesse dès lors de la posséder. Et ce ne sera pas là la seule absurdité; mais il y aura encore cette absurdité que celui qui aura reçu se trouvera ne posséder qu'après avoir reçu. De sorte qu'à les entendre, le Père n'était pas roi auparavant, ce n'est pas lui qui nous administrait, et le Fils cessera d'être roi. Comment donc se fait-il que lui-même dit du Père : « Mon Père ne cesse point d'agir jusqu'à présent, et j'agis aussi (Jean, V, 17) ? » et que Daniel dit encore sur lui ; « Son royaume, royaume éternel, qui ne passera pas? » (Dan. II, 44.) Voyez-vous toutes les absurdités qui se montrent, tous les démentis donnés aux Ecritures, si l'on prend ces paroles dans un sens humain? Or; quel est d'empire dont l'apôtre dit qu'il sera détruit? L'empire des anges? Loin de nous cette pensée. L'empire des fidèles, peut-être ? Ce n'est pas cela encore. Qui empire donc? Celui des démons, dont il dit ailleurs : « Car nous avons à combattre, non contre des hommes de chair et de sang, mais contre les principautés et les. puissances, contre les princes du monde de ce siècle ténébreux». (Ephés. VI, 12.) En effet, leur empire maintenant n'est pas entièrement détruit, il ne cesse pas encore; en beaucoup d'endroits ils l'exercent encore, mais alors ils cesseront leur domination. « Car Jésus-Christ doit régner, jusqu'à ce qu'il ait mis tous ses ennemis sous ses pieds (25) ». Ici encore une (571) autre absurdité toute prête à éclore; si nous n'entendons pas ces paroles dans un sens qui convienne à Dieu. Car ce mot jusqu'à ce que » indiqué une fin déterminée; or, en Dieu, il n'y a pas de fin. « Or la mort sera le dernier ennemi qui sera détruit (26) ». Comment, cela, le dernier? Après tous, après le démon, après toute autre chose. Et en effet, même au commencement, c'est elle qui est entrée la dernière; d'abord le conseil du démon, puis la désobéissance, et alors la mort. Donc, c'est son pouvoir qui dès maintenant est aboli; mais alors elle le sera elle-même en réalité.
« Car il lui a tout mis sous les pieds. Quand l'Ecriture dit que tout lui est assujetti, il est évident qu'il faut en excepter celui qui lui a assujetti toutes choses. Lors donc que toutes choses auront été assujetties au Fils, alors le Fils sera lui-même assujetti à celui qui lui aura assujetti toutes choses (27, 28) ». Or il ne disait pas auparavant que c'était le Père qui lui assujettissait toutes choses, mais que c'était lui-même,qui détruisait : « Lorsqu'il aura », dit l'apôtre, « détruit tout empire, toute domination ». Or, voici maintenant : « Car Jésus-Christ doit régner jusqu'à ce que son Père lui ait mis tous ses ennemis sous les pieds 1 » Comment donc dit-il ici que c'est le Père ? Et ce n'est pas là seulement ce qui ne se comprend pas, mais c'est que la crainte de Paul est tout à fait étrange; il se sert d'un correctif, il dit : « Il faut en excepter celui qui lui a assujetti toutes choses » , comme s'il y avait des personnes pour s'imaginer que le Père peut être assujetti au Fils. Quoi de plus déraisonnable qu'une pareille imagination? Cependant l'apôtre en a eu peur. Donc qu'est-ce que cela signifie? Voyez-vous, ici, les questions se pressent en foule, accordez-moi votre attention soutenue., Il nous est nécessaire avant tout de dire le but; la pensée de Paul, qui brille partout, et qui va nous donner 1a solution de notre embarras. La pensée de Paul ne sera pas inutile aussi pour la solution. Quelle est donc cette pensée; et quelle est son habitude? Il a une manière de parler, quand il ne parle que de la divinité seule; il en a une autre, quand, il tombe sur le mystère de l'incarnation. En effet, quand il s'attache à la chair, sans s'inquiéter de tout autre ordre d'idées, il n'a que des expressions basses et .misérables, parce qu'il s'assure que la chair comporte les paroles qu'il emploie. Voyons donc ici, s'il ne parle que de la divinité seule, ou s'il se joint à ce qu'il dit de Dieu un rapport avec l'incarnation : ou plutôt montrons d'abord les exemples où il a pratiqué la méthode dont je viens de parler.
Il écrit aux Philippiens : « Qui ayant la forme et la nature de pieu n'a point regardé comme un rapt d'être égal à Dieu, mais s'est anéanti lui-même, en prenant la forme et la nature de serviteur, en se rendant semblable aux hommes, et étant reconnu pour homme par tout ce qui a paru de lui au dehors. Il s'est rabaissé lui-même, se rendant obéissant jusqu'à la mort, et jusqu'à la mort de la croix. C'est pourquoi Dieu l'a élevé », (Phil. II, 6-9.) Voyez-vous comment, quand il ne parle que de la divinité, l'apôtre emploie ces grandes expressions : Il a la forme de Dieu ; l'apôtre attribue également tout et au Père, et au Fils; quand, au contraire, il veut nous montrer Jésus-Christ incarné, il abaisse son discours? Sans cette distinction, il n'y a entre, les paroles qu'une contradiction choquante. S'il était égal à Dieu, comment Dieu a-t-il pu élever celui qui était son égal? S'il avait la forme de Dieu, comment Dieu a-t-il pu lui donner son nom? On ne donne qu'à celui qui n'a pas ce qu'on lui donne; on ne peut élever que ce qui était au-dessous de la hauteur où on l'élève. Il faudra bien que le Fils ait été dans l'abaissement et dans l'indigence de, quelque chose avant d'avoir été élevé, avant d'avoir reçu le nom; et mille autres corollaires s'ensuivent, qui sont absurdes. Mais si vous pensez à l'incarnation, vous n'aurez pas tort de tenir ce langage. Appliquez ces observations ici et recevez dans cette pensée les paroles que vous avez entendues.
La pensée de saint Jean Chrysostome est, d'une manière générale, parfaitement claire ; mais il y a, dans les détails, une certaine confusion par la manière dont le saint Evêque cite, en les modifiant, les paroles analogues du verset 25 et 26. ↩
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Homilien über den ersten Brief an die Korinther (BKV)
IV.
Hier gebet recht Acht und merket auf, daß euch Nichts von dem Gesagten entgehe; denn wir haben es hier mit den Gegnern aufzunehmen und müssen vorerst, wie es Paulus zu thun pflegt, das Ungereimte in ihren Ansichten darlegen, um die Unhaltbarkeit ihrer Behauptungen um so leichter zu begreifen. Wir wollen sie also zuerst fragen, was denn Das heisse: „Sobald er das Reich Gott und dem Vater wird übergeben haben;“ denn wofern wir Dieses ohne nähere Bestimmung und auf eine S. 693 Gottes unwürdige Weise verstehen, so folgt daraus, daß Christus nachher kein Reich mehr besitzt; denn wer eine Sache einem Andern übergibt, hört ja auf, sie selbst zu besitzen. Vieles ist jedoch nicht die einzige Ungereimtheit, sondern es würde daraus auch folgen, daß Derjenige, welcher die Sache empfangen hat, dieselbe früher nicht hatte. Nach der Lehre der Gegner wäre somit der Vater vorhin nicht König gewesen, und es folgt daraus, daß der Sohn nachmals aufhörte, König zu sein. Wie sagt er denn nun selbst von dem Vater: „Mein Vater wirkt bis zur Stunde, und so wirke auch ich“?1 Und wie kann Daniel von ihm sagen: „Sein Reich ist ein ewiges Reich, welches nicht vergeben wird“?2 Siehst du, wieviel Ungereimtes und der Schrift Widersprechendes daraus entsteht, wenn man jene Worte nach menschlichem Sinne deutet? Welches ist denn nun jene Herrschaft, die da, wie der Apostel sagt, vernichtet werden soll? Etwa die der Engel? Das sei ferne! Oder die der Gläubigen? Auch Das nicht. Nun, was denn für eine? Die der Dämonen, wovon es heißt: „Wir haben nicht zu kämpfen wider Fleisch und Blut, sondern wider die Herrschaften und Gewalten, wider die Weltherrscher dieser Finsterniß.“3 Nun aber haben diese noch nicht überall aufgehört, sondern wirken noch an vielen Orten; alsdann aber werden sie aufhören.
25. Denn er muß herrschen, bis er alle Feinde unter seine Füße gelegt hat.
Hieraus entsteht wieder eine andere Ungereimtheit, wenn wir es nicht nehmen, wie es Gottes würdig ist; denn der Ausdruck „bis“ bezeichnet das Ende und die Gränze, was von Gott nicht gesagt werden kann.
S. 694 26. Als letzter Feind wird der Tod vernichtet.
Wie denn als letzter? Nach allen Feinden, nach dem Teufel und nach allem Andern; denn auch im Anfange trat er (der Tod) zuletzt ein; denn erst kam der verführerische Anschlag des Teufels und der Ungehorsam und darauf der Tod. Seine Macht ist ihm zwar jetzt schon benommen; alsdann aber wird sein ganzes Wirken vernichtet werden; „denn Alles hat er unter seine Füße gelegt.“4 „Wenn er aber spricht:“
27. 28. Alles ist ihm unterworfen, (ist es) ohne Zweifel mitAusnahme Dessen, welcher ihm Alles unterworfen hat. Wann aber Alles ihm unterworfen sein wird, dann wird auch selbst der Sohn unterworfen sein Demjenigen, welcher ihm Alles unterworfen hat.
Vorher sagte er nicht, daß der Vater es sei, der ihm Alles unterwerfen würde, sondern daß er selbst (der Sohn) alle Gewalt vernichten werde; denn es heißt: „Wann er alle Herrschaft und alle Gewalt vernichtet hat;“ und wieder: „Denn er muß herrschen, bis er alle Feinde unter seine Füße gelegt hat.“ Wie nennt er nun hier den Vater? Jedoch ist Das nicht die einzige Schwierigkeit, sondern er scheint auch eine sonderbare Furcht zu verrathen, indem er, seine Worte gleichsam verbessernd, sagt: „Mit Ausnahme Dessen, welcher ihm Alles unterworfen hat,“ als wären Einige auf den Gedanken gekommen, ob etwa auch der Vater einst dem Sohne unterworfen sein sollte. Was könnte aber thörichter sein als diese Ansicht? Und doch befürchtete es Paulus. Wie verhält sich nun aber die Sache? Denn es werden hierüber S. 695 noch viele Bedenken auftauchen. Allein merket wohl auf! Ich muß euch zuerst die Absicht des Paulus und seinen Plan darlegen, wie man ihn überall hervorleuchten sieht, und dann erst die Lösung beifügen; denn auch Dieses trägt zur Lösung viel bei. Welches ist nun die Absicht des Paulus und seine Verfahrungsweise? Anders drückt er sich aus, wenn er von der Gottheit allein, und anders, wenn er von dem Gottmenschen redet. Wenn er nämlich von der menschlichen Natur spricht, gebraucht er ohne Bedenken niedrige Namen, fest überzeugt, daß sie darauf anwendbar seien. Lasset uns also auch hier untersuchen, ob er von der Gottheit allein spricht, oder von dem Sohne in Bezug auf sein menschliches Dasein; ja, vorerst wollen wir zeigen, wo er sich auf ähnliche Weise ausdrückt. Im Briefe an die Philipper sagt er: „Welcher in Gestalt Gottes daseiend nicht für Raub hielt das Gott Gleichsein, aber sich selbst entäusserte, indem er Knechtesgestalt annahm, zu Menschen-Gleichbild geworden und im Äussern befunden ward wie ein Mensch. Verdemüthigt hat er sich selber, gehorsam geworden bis zum Tode, (zum) Tode aber des Kreuzes. Deßhalb hat auch Gott ihn erhöhet.“5 Siehst du, wie er, wenn er von der göttlichen Natur allein spricht, sich erhabener Ausdrücke bedient, nämlich daß er in Gestalt Gottes da sei und daß er dem Vater gleich sei, und wie der Apostel ihm Alles zuschreibt? wie er dagegen niedriger spricht, wenn er von seiner Menschwerdung redet? Macht man diesen Unterschied nicht, so findet man großen Widerspruch in seinen Worten. Denn war er Gott gleich, wie hat er Den, der ihm gleich war, erhöht? Wenn er in Gestalt Gottes war, warum schenkte er ihm denn einen Namen? Denn wer Etwas schenkt, der schenkt es ja Dem, der es nicht hat, und wer erhöht, erhöhet ja Den, der vorher niedrig war. So ließe sich denn nebst vielen andern Ungereimtheiten hieraus schließen, daß der Sohn niedrig und unvoll- S. 696 kommen gewesen, ehe er Erhöhung und Namen erlangt hat. Beziehst du aber diese Ausdrücke auf seine menschliche Natur, so haben sie in deinem Munde nichts Anstößiges. So denke auch hier und fasse das Gesagte in diesem Sinn auf!