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Commentaire sur la première épitre aux Corinthiens
7.
C'est une victoire de ce genre que le Christ dit lui-même dans l'Evangile qu'il a remportée : « Quand il aura lié le fort, il pillera sa maison ». (Matth. XII, 29.) Autrement, rien ne montre la victoire. Car, de même que pour l'amour de l'âme, l'affranchissement du péché , par le fait de la mort, ne constitue pas une victoire, car la victoire ne consiste pas à ne rien ajouter à ses maux, mais à briser les fers où les passions retiennent l'âme captive, de même, ici, arrêter la mort faisant des corps sa pâture, ce n'est pas remporter une éclatante victoire; la victoire, c'est de lui arracher les corps dont elle s'est déjà saisie. Si l'on s'obstine à disputer, à soutenir que les paroles de l'apôtre désignent la mort de l'âme, comment sera-t-il vrai de dire qu'elle est la dernière détruite, puisque, dans chaque baptisé, elle est déjà entièrement détruite? Si au contraire , vous appliquez ces paroles au corps , elles ont un sens, alors on comprend que la mort est la dernière détruite. Maintenant, si l'on demande pourquoi, traitant de la résurrection, il n'a pas parlé des morts ressuscités au, temps du Seigneur, nous disons que ce n'eût pas été à propos. dans un discours sur la résurrection. Montrer des ressuscités qui meurent une secondé fois, ce n'était pas démontrer que la mort finit elle-même par être détruite. S'il dit qu'elle est elle-même détruite la dernière, c'est pour qu'on n'aille pas s'imaginer qu'elle aussi ressuscite. En effet, le vice étant supprimé, à bien plus forte raison la mort cessera. Il ne serait pas raisonnable de croire que la source (575) se dessèche, et que l'eau qui en sort, continue à couler, que la racine meurt et que le fruit se développe.
Puis donc qu'au dernier jour, les ennemis de Dieu sont détruits avec la mort, le démon, les mauvais anges, ne nous attristons pas de voir la prospérité des ennemis de Dieu. Car les ennemis du Seigneur, à peine glorifiés, exaltés, tombent en défaillance, et comme la fumée ils se sont évanouis. Dune, quand vous voyez un ennemi de Dieu, riche, entouré de satellites, escorté de flatteurs en foule, ne vous laissez pas abattre, mais gémissez, pleurez, priez Dieu de le rappeler dans, les rangs de ses amis; plus il fait ses affaires comme ennemi de Dieu , plus il faut verser de larmes sur son malheur. Car il faut toujours pleurer sur les pécheurs , et on ne peut trop pleurer quand ils sont dans l'abondance des richesses, au faîte de la prospérité , comme des malades qui se livrent aux plaisirs de leur ventre et quai s'enivrent. Il y a pourtant des personnes qui, en entendant nos paroles, sont animées de dispositions assez malheureuses, pour gémir amèrement, pour dire : c'est sur moi qu'il faut pleurer ; je ne possède rien. Vous avez bien raison de dire que vous ne possédez rien , non pas parce que vous ne possédez pas ce que ce pécheur possède , mais parce que vous prenez une telle possession pour un bonheur , voilà. pourquoi on ne peut trop pleurer sur vous. Si un homme bien portant envie le bonheur d'un malade couché dans un bon lit, il faut dire que cet homme, qui a la santé, est bien plus à plaindre, bien, plus malheureux que l'autre, attendu qu'il n'a aucun sentiment des avantages qui sont en lui. C'est ce qui arrive à propos des pécheurs dont on envie la prospérité; de là, dans notre vie , toute la confusion , tous les désordres. Des plaintes de ce genre perdent des malheureux en foule, et les livrent au démon , et les rendent plus misérables que ceux que la faim dessèche. Que la cupidité soit plus à plaindre que la mendicité même , parce que c'est un mal rongeur qui travaille l'âme plus douloureusement; c'est ce que nous allons vous montrer.
Une sécheresse autrefois saisit notre ville, à tel point que tous. tremblaient, redoutant les derniers malheurs, et suppliaient Dieu de les délivrer de. leurs angoisses; en ces jours , on pouvait voir la parole de Moïse accomplie en réalité, le ciel devenu d'airain (Deut. XXVIII, 23) , et chaque jour, on attendait la plus affreuse des morts. Mais ensuite, grâce à. la bonté de Dieu, contre toute espérance, il tomba du ciel une pluie d'une inépuisable abondance : et tous déjà se mettaient en fête comme s'ils venaient de sortir des portes mêmes de la mort. Cependant, au milieu d'une si grande faveur et de la joie qui les transportait tous, un des hommes les plus opulents rôdait triste et morne, frappé au coeur d'un mortel abattement, et pressé des questions qu'on lui adressait pour savoir d'où venait que, dans la joie universelle, il était seul affligé, il ne put pas même contenir dans l'intérieur de son âme son affection malsaine; surexcité par la tyrannie d'un mal affreux , il ne craignit pas d'exposer la cause de sa tristesse : J'ai, dit-il , par milliers, des mesures de froment, je ne sais plus qu'en faire. Eh bien , vanterons-nous , répondez-moi , le bonheur de celui qui prononçait de telles paroles qui auraient dû le faire lapider; le bonheur de ce monstre, plus cruel que toutes les bêles féroces, le bonheur de cet ennemi de tous? Quo dis-tu, ô homme? tu t'affliges de ce que tous ne meurent pas, parce que tu y gagnerais de l'argent ! N'as-tu pas entendu ce que dit Salomon. : « Celui qui cache le blé est exécrable au peuple? » (Prov. XI, 26), et tu rodes, ennemi déclaré de tout ce qui fait du bien sur la terre, ennemi de la bonté de Dieu qui répand ses largesses sur le monde entier, ami du gain sordide, ou plutôt son esclave? Cette langue-là ne méritait-elle pas d'être coupée? n'aurait-on pas dû étouffer ce coeur d'où sortirent de telles paroles ?
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Homilien über den ersten Brief an die Korinther (BKV)
VII.
Einen solchen Sieg eignet sich Christus im Evangelium zu, indem er spricht: „Wenn er erst den Mächtigen bindet, dann kann er erst sein Hausgeräthe1 berauben,“ denn geschähe Das nicht, so läge auch der Sieg nicht offenbar vor. Denn gleichwie wir in Betreff des Todes der Seele („denn wer gestorben ist, ist freigesprochen von der Sünde“2 ) Dieses nicht Sieg nennen (denn nicht Der ist ein Sieger, welcher keine neuen Übel hinzufügt, sondern der den Leiden und der Gefangenschaft ein Ende bereitet): so wäre es auch hier kein glänzender Sieg, wenn bloß dem Tode gewehrt würde, die Leiber ferner zu verwüsten, sondern wenn er auch Diejenigen, die er in seiner Gewalt hat, wiederzugeben genöthiget wird. Wenn aber die Gegner dennoch darauf bestehen und sagen, daß Dieses in Bezug auf den Tod der Seele gesagt sei, wie ist denn der Tod der letzte Feind, S. 703 der zernichtet wird? Denn in jedem Getauften ist dieser Tod ja gänzlich vernichtet. Bezieht man es aber auf den Tod des Leibes, so haben diese Worte ihren richtigen Sinn, nämlich daß dieser zuletzt vernichtet wird. Sollte es aber Jemand auffallend finden, daß der Apostel, da er von der Auferstehung spricht, nicht der Leiber erwähnt, welche zur Zeit des Herrn auferstanden, so möchten wir ihm entgegnen, daß Dieses nicht von der Auferstehung reden hieße; denn zeigen, daß die Auferstandenen wieder sterben, beweiset doch nicht, daß der Tod zuletzt vernichtet werde. Darum sagt er, der Tod sei der letzte Feind, der vernichtet werde, damit man nicht wähne, er werde seine Macht je wieder erlangen. Denn ist die Sünde vertilgt, um so mehr wird der Tod aufhören; ist die Quelle versiegt, so kann der Strom, der daraus entsprungen, nicht fürder bestehen; ist die Wurzel verdorrt, so gibt’s keine Frucht. Weil nun am jüngsten Tage die Feinde Gottes sammt dem Tod und dem Teufel und seinem Anhang vernichtet werden, so dürfen wir uns nicht betrüben, wenn wir die Feinde Gottes im Wohlstand erblicken; denn die Feinde des Herrn, wie sehr sie sich rühmen, verschwinden wie Rauch, sobald sie in die Höhe gestiegen. Siehst du also einen Feind Gottes reich, mit Trabanten umgeben, von vielen Schmeichlern umringt, so werde nicht muthlos, sondern seufze, weine und bitte Gott, daß er ihn unter seine Freunde aufnehme; und je größer sein Wohlstand ist, so lange er als Gottes Feind lebt, desto mehr hast du ihn zu beklagen; denn die Sünder muß man immer beweinen, am meisten aber, wenn sie in Glück und Überfluß leben, gleichwie man die Kranken beweint, wenn sie sich mit Speise und Trank überfüllen. Allein es gibt Manche, die schon, wenn sie Das hören, sich so sehr betrüben, daß sie tief aufseufzen und sprechen: „Ich bin doch wirklich zu beklagen, da ich so arm bin!“ Du bist wohl zu beklagen, armer Mensch! aber nicht weil du nicht reich bist wie Jener, sondern weil du diesen Zustand (des Reichen) für einen glücklichen ansiehst; darum bist du höchlich zu beklagen. Denn wenn ein Gesunder den Kranken, der S. 704 auf weichem Polster daliegt, für einen Glücklichen hält, so ist wohl der Gesunde weit unglücklicher und elender daran, weil er sein eigenes Glück gar nicht einsieht. So verhält es sich auch mit Reichthum und Armuth, und dadurch wird unser ganzes Leben in Unordnung und Verwirrung gebracht. Denn eine solche Sprache hat schon unzählige Menschen zu Grunde gerichtet und dem Teufel zugeführt und sie unglücklicher gemacht als Jene, die durch Hunger verderben. Daß Diejenigen, die immer nach mehr streben, elender sind als Bettler, weil sie nämlich an einer so schweren und bittern Seelenkrankheit hinsiechen, kann man aus folgender Begebenheit abnehmen. Unsere Stadt wurde einst von einer großen Trockenheit heimgesucht; Alle fürchteten das größte Elend und flehten zu Gott, daß er diesen Schrecken abwenden möge. Damals konnte man sehen, was Moyses gesagt hat, „der Himmel sei ehern geworden,“3 und man erwartete tagtäglich die schrecklichste aller Todesarten.
Doch gegen alles Erwarten gefiel es dem gütigen und barmherzigen Gott, einen reichlichen und anhaltenden Regen herabzusenden: Alle freuten sich und feierten fröhliche Tage als Menschen, die von den Pforten des Todes erlöst worden sind. Aber bei diesem Segen und der allgemeinen Freude schlich ein sehr reicher Mann traurig und niedergeschlagen einher und verging fast vor Gram. Da ihn nun Viele fragten, warum er allein bei dem allgemeinen Jubel der Leute nicht froh sei, vermochte er nicht, dieses herbe Leid zu verbergen, sondern gab, gedrängt von der tyrannischen Krankheit, den Grund an: Ich habe zehntausend Scheffel Getreide, sprach er, und weiß nun nicht, was ich damit anfangen soll. Sage mir, sollen wir diesen Mann glückselig preisen ob solcher Worte, um derer willen er verdiente, gesteinigt zu werden, er, der da grausamer als jedes wilde Thier und ein allgemein schädlicher Feind war? Was S. 705 sagst du, o Mensch? Du härmst dich ab, daß nicht Alle verderben, damit nur du Gold aufhäufen könnest. Hast du nicht gehört, was Salomon spricht? „Wer den Preis des Getreides vertheuert, wird vom Volke verflucht.“4 Du aber gehst einher als der gemeinsame Feind des Guten auf der Erde, als Feind der Freigebigkeit des Herrschers der Welt, als Freund, oder besser gesagt, als Sklave des Mammon. Sollte man jene Zunge nicht ausreissen? jenes Herz nicht durchbohren, aus dem solche Worte gekommen?