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Histoire ecclésiastique
CHAPITRE XXIV : NEPOS ET SON SCHISME
[1] En outre de tout cela, Denys travaille encore à deux écrits Sur les Promesses. Le sujet lui en fut fourni par Népos, évêque des Egyptiens: celui-ci enseignait que les promesses faites aux saints dans les divines Ecritures devaient être réalisées selon une interprétation tout à fait juive ; il imaginait qu'il y aurait un millier d'années de plaisirs corporels sur cette terre. [2] Il croyait du reste que sa propre opinion était confirmée par l'Apocalypse de Jean, et il avait composé sur ce sujet un ouvrage intitulé : Réfutation des allégoristes. [3] Denys se déclare contre lui dans les livres Sur les Promesses : au premier, il expose le sentiment qu'il avait sur la question ; dans le second, il traite de l'Apocalypse de Jean ; il y parle de Népos au début et il écrit ceci à son sujet :
[4] « Puisqu'ils apportent une œuvre de Népos sur laquelle ils s'appuient outre mesure, comme si elle démontrait d'une façon irréfragable que le royaume du Christ sera sur la terre, je déclare qu'en beaucoup d'autres choses je suis avec Népos et je l'aime à cause de sa foi, de son activité, de son ardeur pour les Écritures, de sa psalmodie abondante qui plaît encore maintenant à beaucoup de frères; j'ai du reste un très grand respect pour cet homme d'autant plus qu'il est mort. Mais la vérité m'est chère, et plus digne d'honneur que tout ; il faut louer Népos et être d'accord avec lui sans restriction quand il parle avec justesse, mais le 361 discuter et le redresser quand il semble ne pas avoir écrit sainement. [5] S'il était présent et s'il exposait ses pensées simplement de vive voix, il pourrait suffire d'un entretien verbal ; la question et la réponse produiraient la persuasion et amèneraient les adversaires à se réconcilier. Mais il y a un écrit qui paraît à certains très digne de créance, comme aussi des maîtres qui croient que la loi et les prophètes ne sont rien, qui se dispensent de suivre les Évangiles et ne font aucun cas des épîtres des apôtres, qui proclament que la doctrine de cet ouvrage est quelque chose de grand et un secret mystérieux, qui ne souffrent pas que les frères plus simples parmi nous aient une conception élevée et grande ni de l'avènement glorieux et vraiment divin de Notre Seigneur, ni de notre résurrection des morts, ni de notre réunion et ressemblance avec lui ; mais ils les persuadent que ce sont des choses de peu d'importance et mortelles, et pareilles à celles d'aujourd'hui qu'il faut espérer dans le royaume de Dieu. Il est nécessaire que nous aussi discutions avec Népos notre frère comme s'il était présent. »
[6] Voici ce qu'il ajoute à cela après autre chose : « J'étais donc à Arsénoé où, comme lu sais, depuis longtemps cette doctrine abondait, si bien qu'il y avait là des schismes et des apostasies d'églises entières ; j'appelai à une réunion les prêtres et docteurs des frères qui habitaient dans les bourgades : en présence des frères et de leur consentement, je proposai de faire en public l'examen de l'ouvrage. [7] Ils m'avaient apporté ce petit livre comme une arme et un rempart inexpugnable ; je fus avec eux pendant 363 trois jours de suite, du matin jusqu'au soir, conférant et m'efforçant de réfuter leurs écrits.2 [8] Là je m'étonnai fort du sens rassis des frères, de leur amour de la vérité, de leur facilité à suivre un raisonnement, de leur intelligence ; nous procédions en effet avec ordre et avec équité, proposant les questions, les doutes qui en résultaient et les points où l'on était d'accord. Nous nous efforcions de toutes façons et avec un soin jaloux de nous abstenir d'insister sur ce qui avait été une fois admis, lors même qu'il n'aurait point paru juste ; nous ne reculions pas devant les contradictions, mais autant qu'il était possible nous essayions d'aborder ce qui nous était proposé et de nous en rendre maîtres, n'ayant point honte, si la raison le demandait, de changer d'avis et de tomber d'accord avec l'adversaire; mais avec une conscience droite, sans hypocrisie et avec simplicité de cœur devant Dieu, nous recevions ce qui était établi sur les preuves et les enseignements des Saintes Écritures. [9] Et à la fin. le chef et introducteur de cette doctrine, appelé Coracion, devant tous les frères présents qui l'entendaient, nous confessa et attesta qu'il n'y adhérerait plus, qu'il n'en discourrait plus, qu'il l'oublierait, qu'il ne l'enseignerait plus, parce qu'il avait été suffisamment convaincu par ce qui avait été objecté. Parmi le reste des frères les uns se réjouirent de cette conférence, comme aussi de l'accommodement et de la communauté de sentiment produites en tous.
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Kirchengeschichte (BKV)
24. Kap. Die Offenbarung des Johannes.
Außer all den erwähnten Schriften verfaßte Dionysius noch zwei Bücher „Über die Verheißungen“. Sie wurden durch Nepos veranlaßt, einen Bischof Ägyptens, welcher lehrte, man müsse die in der göttlichen Schrift den Heiligen gegebenen Verheißungen mehr nach jüdischer Art auslegen, und behauptete, es würden tausend Jahre sinnlicher Freude auf dieser Erde kommen. Da Nepos glaubte, er könne seine eigene Ansicht aus der Apokalypse des Johannes beweisen, schrieb er hierüber eine Abhandlung, welche er „Widerlegung der Allegoristen“ betitelte. Gegen diese tritt Dionysius in den Büchern „Über die Verheißungen“ auf. Im ersten Buche legt er seine eigene Anschauung über die Lehre dar, im zweiten Buche handelt er von der Apokalypse des Johannes. Hier gedenkt er zu Beginn des Nepos und schreibt über ihn also: „Sie verweisen auf eine Schrift des Nepos und berufen sich allzu gerne auf sie, da sie unwiderleglich dartue, daß das Reich Christi auf Erden sein werde. In vielen anderen Dingen halte ich es mit Nepos und ich schätze ihn wegen seines Glaubens, seines Fleißes, seiner Beschäftigung mit der Schrift und seiner zahlreichen geistlichen Lieder,1 an S. 347 welchen noch jetzt viele Brüder große Freude haben. Und ich hege gegen den Mann um so tiefere Ehrfurcht, als er bereits zur Ruhe eingegangen. Doch über alles wert und teuer ist mir die Wahrheit.2 Neidlos muß man loben und billigen, was richtig gesprochen ist, dagegen untersuchen und berichtigen, was in einer Schrift unrichtig zu sein scheint. Wäre Nepos persönlich zugegen und würde er seine Meinung nur mündlich vortragen, so genügte wohl eine ungeschriebene Unterredung, welche durch Frage und Antwort die Parteien überzeugte und einigte. Da er jedoch eine Schrift veröffentlichte, welche manchen sehr überzeugend erscheint, und da manche Lehrer das Gesetz und die Propheten verachten, den Evangelien nicht folgen wollen und die Briefe der Apostel geringschätzen, den Inhalt dieses Buches aber als großes und verborgenes Geheimnis verkünden und nicht zulassen, daß unsere in Einfalt lebenden Brüder eine würdige und erhabene Auffassung haben von der glorreichen und wahrhaft göttlichen Erscheinung unseres Herrn, von unserer Auferstehung von den Toten sowie von ‚unserer Versammlung zu ihm’ und der Verähnlichung mit ihm,3 sie vielmehr überreden, im Reiche Gottes kleine, vergängliche, irdische Freuden zu erwarten, so ist es notwendig, uns mit unserem Bruder Nepos auseinanderzusetzen, wie wenn er vor uns stünde.“ Nach anderm fährt Dionysius also fort: „Da sich in Arsinoë, wie du weißt, seit langem diese Lehre in einer Weise verbreitete, daß ganze Kirchen schismatisch und abtrünnig wurden, so ging ich dorthin, versammelte die Priester und Lehrer der Brüder in den Dörfern und drang in sie — auch die Brüder konnten teilnehmen, soweit sie wollten —, öffentlich eine Prüfung der Frage anzustellen. Da mir das erwähnte Buch als unbezwingbare Waffe und Mauer vorgehalten wurde, setzte ich mich mit ihnen drei Tage nacheinander vom Morgen bis S. 348 zum Abend zusammen und versuchte richtigzustellen, was darin geschrieben war. Ich mußte mich dabei über den Ernst, die Wahrheitsliebe, die Gelehrigkeit und die Einsicht der Brüder außerordentlich wundern. In Ordnung und Ruhe entwickelten wir die Fragen, die sich erhebenden Zweifel und die Punkte, worin Übereinstimmung herrschte. Wir vermieden es, hartnäckig und streitsüchtig an einer einmal gewonnenen Ansicht festzuhalten, wenn sie sich als nicht richtig erwies. Einwänden gingen wir nicht aus dem Wege. Soweit wie möglich suchten wir uns auf vorgelegte Fragen einzulassen und sie klarzustellen. Nicht schämten wir uns, wenn Grund vorlag, unsere Meinung zu ändern und (den anderen) beizustimmen. Aufrichtig und ehrlich nahmen wir, das Herz zu Gott gerichtet, das an, was auf Grund der Beweise und Lehren der Heiligen Schrift festgelegt wurde. Korakion, der die Lehre eingeführt und ihr Hauptvertreter war, bekannte schließlich und schwur uns vor allen anwesenden Brüdern, daß er, von den Gegengründen genügend überzeugt, ihr weiter nicht mehr anhängen, nicht mehr darüber disputieren und sie nicht mehr erwähnen und lehren werde. Von den übrigen Brüdern freuten sich die einen über die gemeinsame Aussprache und die gegenseitige Nachgiebigkeit und Einigung…“