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Histoire ecclésiastique
CHAPITRE XXX
[1] D'un commun accord les pasteurs assemblés là écrivent une lettre unique qu'ils adressent à la personne de l'évêque de Rome, Denys, et de Maxime, l'évêque d'Alexandrie, et ils renvoient à toutes les 385 provinces. Ils établissent clairement pour tous leur diligence, l'hétérodoxie perverse de Paul, les réfutations et les questions qu'ils s'étaient efforcée, de lui adresser; de plus ils racontent toute la vie et la conduite de cet homme. Pour la mémoire de ces choses, il sera peut-être bon de citer ici les termes dont ils se servent.
[2] «A Denys et à Maxime et à tous ceux qui exercent avec nous le ministère sacré dans toute la terre, évêques, prêtres, diacres et à toute l'Église catholique qui se trouve sous le ciel, Hélénus, Hyménée, Théophile, Théotecne, Maxime, Proclus, Nicomas, Elien, Paul, Bolanus, Prologène, Hiérax, Eutychius, Théodore, Malchion, Lucius et tous ceux qui habitent avec nous les villes et les pays voisins, évêques, prêtres et diacres, ainsi que les églises de Dieu, aux frères aimés dans le Seigneur, salut. »
[3] Peu après ils ajoutent ceci : « Nous avons écrit à beaucoup d'évêques éloignés et nous les avons en même temps exhortés à guérir cet enseignement de mort, nous avons agi ainsi pour Denys d'Alexandrie et pour Firmilîen de Cappadoce, tous deux bienheureux. Le premier d'entre eux écrivit une lettre à Antioche, mais il ne fit pas l'honneur de saluer le chef de l'erreur et ce ne fut pas à sa personne mais à l'église tout entière qu'il s'adressa; nous avons joint plus bas la copie de cette épître.
[4] Firmilien d'autre part vint deux fois [à Antioche] et condamna les innovations introduites par lui ; noua le savons et on témoignons, nous qui sommes présents 387 ici, et beaucoup d'autres le savent avec nous. Paul promit qu'il allait changer; Firmilien le crut et espéra que sans dommage pour la doctrine, l'affaire aurait l'issue qu'il fallait; il différa de conclure, trompé par cet homme qui reniait et son Dieu et son Seigneur, et qui ne gardait pas la foi qu'il avait eue auparavant. [5] Firmilien dut alors reprendre encore le chemin d'Antioche ; il était arrivé jusqu'à Tarse et il savait par expérience la malice de ce renégat de Dieu ; cependant, sur ces entrefaites, nous nous étions réunis, nous appelions de nos vœux et nous attendions sa venue quand il trouva la fin de sa vie. »
[6] Plus loin encore ils décrivent la vie de Paul et sa conduite en ces termes : « Depuis qu'il s'est écarté de la règle pour passer à des doctrines falsifiées et bâtardes, il ne faut pas juger ses actions puisqu'il est hors [del l'Eglise], [7] pas même quand, ayant été autrefois dans la pauvreté et la mendicité, n'ayant point reçu de bien de ses pères, et n'en ayant point acquis par industrie ou occupation quelconque, il est aujourd'hui arrivé à une fortune excessive par des injustices, des vois sacrilèges, comme aussi par ce qu'il a demandé et sollicité des frères, pratiquant la concussion à l'égard de ceux qui avaient commis l'injustice, promettant moyennant salaire de les secourir, les trompant eux-mêmes et sans motif tirant profit de la facilité de ceux qui ont des affaires à donner quelque chose pour être délivrés des gens qui les tracassent, estimant que la religion était une source de gain; [8] pas même quand il est orgueilleux et fier et qu'il se revêt de dignités séculières, et préfère être appelé ducénaire plutôt 389 qu'évêque, quand il s'avance avec magnificence sur les places et que là il lit des lettres et y répond en public, marchant escorté de gardes qui le précèdent et qui le suivent en grand nombre, si bien que la foi devient un objet d'envie et de haine, grâce à son faste et à la morgue de son cœur ; [9] pas même quand il organise une pompe théâtrale dans les assemblées de l'église, recherchant la gloire, impressionnant l'imagination et frappant les esprits des simples par des procédés de celle sorte. Il s'est fait préparer un tribunal et un trône élevé comme ne doit pas l'avoir un disciple du Christ; il a un cabinet particulier ainsi que les magistrats du siècle et il lui donne le même nom ; il frappe de la main sur sa cuisse et des pieds sur son tribunal. Ceux qui ne le louent pas et qui n'agitent pas leurs mouchoirs comme dans les théâtres, qui no poussent pas de cris, qui ne se lèvent pas, ainsi que font ceux de son parti, hommes et mégères qui l'écoutent ainsi d'une façon indécente, ceux qui l'entendent comme [on doit le faire] dans la maison de Dieu, avec respect et retenue, il les reprend et leur fait des reproches. Les interprètes de la parole qui ont quitté ce monde, il les traite avec inconvenance, d'une façon grossière dans l'assemblée, tandis qu'il se vante lui-même avec emphase, non comme un évêque mais comme un sophiste et un charlatan. [10] Quant aux chants en l'honneur de Notre Seigneur Jésus-Christ, il les a fait cesser comme trop modernes et écrits par des hommes trop modernes ; mais en son honneur et en pleine église, le grand jour de Pâques, il a fait chanter des femmes qu'on aurait horreur d'entendre. C'est encore ainsi 391 que le flattent les évêques des campagnes et des villes voisines, et aussi les prêtres dans leurs homélies au peuple et il les laisse faire.
[11] « Il ne veut pas confesser avec nous que le fils de Dieu soit venu du ciel (pour dire tout de suite quelque chose de ce que nous devons écrire plus loin ; du reste cela ne sera pas affirmé dans une simple déclaration, mais démontré très abondamment par les documents que nous envoyons et surtout par le passage où il dit que Jésus-Christ vient d'en bas) ; mais ceux qui chantent en son honneur et font son éloge dans le peuple disent que leur maître impie est un ange venu du ciel ; cela, il ne l'empêche pas, il assiste au contraire à leurs discours, l'insolent qu'il est.
[12] « Quant à ses femmes admises à vivre avec lui, comme les appellent les gens d'Antioche, et à celles des prêtres et des diacres qui l'entourent, il cache avec eux cela et d'autres fautes qui sont incurables, quoiqu'il les connaisse et en ait la preuve, afin qu'il ait les coupables dans sa main, et que pour les méfaits qu'il commet dans ses discours et ses actions, ils n'osent pas l'accuser par crainte de ce qui leur arriverait à eux-mêmes ; bien plus, il les a fait devenir riches et c'est la raison pour laquelle il est aimé et admiré par ceux qui recherchent cela. Pourquoi écrire ces choses ? [13] Nous savons, en effet, frères aimés, qu'il faut que l'évêque et tout le sacerdoce soit pour le peuple un modèle de toutes bonnes œuvres et nous n'ignorons pas combien, pour avoir introduit des femmes avec eux, sont tombés; d'autres ont été soupçonnés, si bien que lors même qu'on accorderait à quelqu'un qu'il n'a rien fait 393 de déshonnête, cependant il lui faudrait prendre garde au soupçon qui naît d'une pareille affaire, afin de ne scandaliser personne et de ne pas porter les autres a l'imiter. [14] Comment en effet pourrait-il reprendre autrui ou l'avertir de ne pas en venir à cohabiter désormais avec une femme et de se garder ainsi de tomber, selon qu'il est écrit, lui qui en a bien renvoyé une mais qui en a avec lui deux autres dans la fleur de l'âge et d'aspect séduisant; partout où il va il les emmène, et cela dans une vie de bonne chère et de luxe débordant. [15] C'est pour cela que tous gémissent et se lamentent en eux-mêmes; ils craignent sa tyrannie et son pouvoir au point de no pas oser l'accuser.
[16] « Oui, ainsi que nous l'avons dit plus haut, on pourrait demander raison de cela à un homme qui aurait des sentiments catholiques et qui serait compté parmi les nôtres, mais à lui qui raille le mystère, qui se fait gloire de l'infâme hérésie d'Artémon (car est-il besoin de montrer, on n'y aurait pas de peine, qu'il en est le père?), nous pensons qu'il ne faut nullement lui demander compte de ces choses. »
[17] Puis à la fin de la lettre ils ajoutent ceci : « Nous avons donc été obligés après avoir excommunié cet adversaire de Dieu, malgré sa résistance, d'établir à sa place, pour l'église catholique un autre évêque, afin d'obéir à la Providence divine, c'est Dom-nus, le fils du bienheureux Démétrien qui a excellemment, avant Paul, gouverné cette même église ; il est orné de toutes les qualités qui conviennent à l'épiscopat ; nous vous en informons afin que vous lui écriviez 395 et que vous receviez ses lettres de communion ; l'autre, qu'il écrive à Artémon et que les partisans d'Artémon communiquent avec lui »
[18] Paul, en même temps qu'il avait perdu l'orthodoxie de la foi, était donc déchu de l'épiscopat; Domnus, ainsi qu'il est dit, lui succéda dans le gouvernement de l'église d'Antioche. [19] Mais voilà que Paul ne voulut absolument pas sortir de la maison de l'église ; l'empereur Aurélien, auquel on recourut, rendit une décision très heureuse sur ce qui devait être fait ; il ordonna que la maison fût attribuée à ceux à qui les évêques d'Italie et de la ville de Rome l'auraient adjugée. Ce fut donc ainsi que l'homme susdit fut chassé de l'église avec la dernière honte par le pouvoir séculier.
[20] Telles étaient à ce moment les dispositions d'Aurélien à notre égard ; mais dans la suite de son règne, ses sentiments envers nous devinrent hostiles; il était alors excité par certains conseils à soulever contre nous une persécution et il en était fortement question auprès de tous; [21] il allait même l'entreprendre et pour ainsi dire mettre sa signature aux édits préparés contre nous, quand la justice divine l'atteignit et le retint presque par le bras d'entreprendre cela ; elle fit voir clairement à tous que jamais les chefs de ce monde n'auraient la facilité d'agir contre les églises du Christ, à moins que la main qui nous protège, par un jugement divin et céleste, pour corriger et convertir, et encore au temps où elle l'estimera propice, ne permît de le faire.1
[22] Aurélien ayant donc régné six ans, son successeur est Probus ; celui-ci possède l'empire le même temps et le laisse à Carus et à ses enfants, Carinus et Numérien ; ceux-ci à leur tour ne lui survivent pas trois années entières, et le pouvoir souverain passe à Dioclétien et à ceux qui lui ont été associés. Sous eux s'est accomplie la persécution qui eut lieu de notre temps, ainsi que la destruction des églises de celte époque.2 [23] Mais peu avant cela, Denys, évêque de Rome, après avoir achevé neuf années d'épiscopat, avait eu pour successeur Félix.3
Il est probable qu'Eusèbe nous donne ici la véritable version de ce qu'on appela la neuvième persécution. Voy. AUBE, l'Eglise et l'Etat dans la seconde moitié du IIIe siècle, p. 409. ↩
Eusèbe ne mentionne pas les règnes très courts de Tacite et de son frère, Florianus. Probus, proclamé en Orient dans le courant d'avril 270, fut reconnu par le sénat en été, et périt au mois d'octobre 282. Carus périt en décembre 283, Numérien en septembre 284, Carin au printemps 285. Dioclétien, proclamé le 17 sep- 554 tembre 284, fait Maximien César le 1er mai 285. ↩
Denys de Rome était mort le 20/27 décembre 208 (HARNACK, Chronologie, II, 411). ↩
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Kirchengeschichte (BKV)
30. Kap. Die berühmten Kirchenlehrer unserer Zeit, und welche aus ihnen bis zur Zerstörung der Kirchen lebten.
Die versammelten Hirten verfaßten nach gemeinsamem Beschlüsse einen Brief an Dionysius, den Bischof von Rom, und Maximus, den Bischof von Alexandrien, und sandten ihn an alle Provinzen. Sie geben darin aller Welt Kenntnis von ihrer Tätigkeit und erstatten Bericht über die verkehrte und falsche Lehre des Paulus, über die Beweise, die sie geführt, und die Fragen, die sie an ihn gerichtet, und über das ganze Leben und den Charakter des Mannes. Es dürfte sich empfehlen, daraus die folgenden Worte für die Nachwelt hier anzuführen. „Dem Dionysius und Maximus und allen unseren Gehilfen auf dem Erdkreise, den Bischöfen und Priestern und Diakonen, und der ganzen katholischen Kirche unter dem Himmel, den geliebten Brüdern, wünschen Helenus, Hymenäus, Theophilus, Theoteknus, Ma- S. 357 ximus, Proklus, Nikomas, Älianus, Paulus, Bolanus, Protogenus, Hierax, Eutychius, Theodor, Malchion, Lucius und alle die übrigen, die mit uns in den benachbarten Städten und Provinzen wohnen, Bischöfe, Priester und Diakonen, und die Kirchen Gottes Freude im Herrn.“ Kurz hernach fahren sie also fort: „Wir schickten Einladungsschreiben auch an viele fernwohnende Bischöfe, daß sie kämen und heilend Hand anlegten an die todbringende Lehre, so auch an Dionysius von Alexandrien und Firmilianus aus Kappadozien, beide seligen Andenkens. Der erstere richtete ein Schreiben nach Antiochien, wobei er aber den Urheber des Irrtums weder des Grußes würdigte noch das Schriftstück an seine Person, sondern an die Gesamtgemeinde schickte. Eine Abschrift davon legen wir bei, Firmilianus dagegen, der sich zweimal eingefunden, verurteilte seine Neuerung, wie wir, die dabei waren, wissen und bezeugen, und mit uns viele andere. Da aber Paulus Umkehr versprach, beschied er sich damit im Glauben und in der Hoffnung, daß nun die Sache ohne Lästerung gegen das Wort in Ordnung käme. Doch war er von dem, der auch seinen Herrn und Gott verleugnete und den Glauben, den er dereinst hatte, nicht bewahrte, getäuscht worden. Und so wollte Firmilianus, nachdem er seine gottesleugnerische Bosheit inne geworden, abermals nach Antiochien kommen und hatte bereits Tarsus erreicht. Allein während wir schon versammelt waren und nach ihm riefen und auf sein Erscheinen warteten, ereilte ihn der Tod.“ Kurz hernach schildern sie die Lebensführung des Paulus also: „Da er von der Glaubensregel abgefallen und zu falschen und unechten Lehren übergegangen, so steht er außerhalb (der Kirche), und ist es nicht unsere Pflicht, über seine Handlungen ein Urteil zu fällen noch darüber, daß er, der früher arm und unbemittelt war und weder von den Vätern ein Vermögen ererbt noch sich durch ein Handwerk oder irgendwelche Beschäftigung etwas erworben, nunmehr S. 358 zu übermäßigem Reichtum gelangt ist durch gesetzwidrige Taten und Kirchenraub und gewaltsame Forderungen gegenüber den Brüdern. Denen, die Unrecht erlitten, spielt er sich als Anwalt auf und verspricht gegen Bezahlung Hilfe. Aber er belügt sie und zieht, ohne etwas zu erreichen, Nutzen aus der Bereitwilligkeit der Leute, die, in Prozesse verwickelt, gerne geben, um ihrer Dränger los zu werden, Gottseligkeit für einen Erwerb erachtend.1 Auch brauchen wir nicht darüber zu urteilen, daß er nach Hohem trachtet und aufgeblasen ist, weltliche Ehrenstellen bekleidet und lieber Ducenarius sich nennen läßt als Bischof, stolz auf den Marktplätzen einherschreitet, öffentlich im Gehen Briefe liest und diktiert, von zahlreichem Gefolge umgeben, das ihm teils vorangeht, teils nachfolgt, so daß unser Glaube wegen seines Dünkels und Hochmuts scheel angesehen und gehaßt wird. Nicht über seine Gaukeleien auf kirchlichen Versammlungen, die er, nach Ehren haschend und in eitlem Drange, ausklügelt und damit die Gemüter argloser Leute in Staunen setzt. So ließ er für sich im Gegensatze zum Jünger Christi eine Tribüne und einen hohen Thron errichten. Auch hat er ein ‚Sekretum’ wie die weltlichen Fürsten, mit diesem Ausdruck es benennend.2 Er schlägt mit der Hand an den Schenkel und stampft mit den Füßen auf die Tribüne. Und diejenigen, die ihm nicht Beifall spenden und mit Tüchern zuwinken wie in den Theatern, nicht lärmen und aufspringen gleich seinem in solch ungebührlicher Weise ihm zuhörenden männlichen und weiblichen Anhange, welche vielmehr, wie es sich im Hause Gottes geziemt, in Würde und Ordnung lauschen, tadelt und beschimpft er. Über bereits verstorbene Erklärer des (göttlichen) Wortes höhnt er in abstoßender Weise bei öffentlicher Versammlung, während er sich selbst in einer Weise überhebt, als wäre er nicht Bischof, son- S. 359 dern Sophist und Marktschreier. Die Psalmen auf unseren Herrn Jesus Christus verbot er, weil sie zu neu und erst von neueren Dichtern verfaßt wären, läßt auf sich selbst aber durch Frauen inmitten der Kirche am großen Ostertage Lieder singen, bei deren Anhören man sich entsetzen möchte. Ein solches Gebaren duldet er auch bei den ihm schmeichelnden Bischöfen und Priestern der benachbarten Dörfer und Städte in deren Reden vor dem Volke. Während er nämlich nicht mit uns bekennen will, daß der Sohn Gottes vom Himmel herabgekommen ist — um etwas von dem, was schriftlich dargelegt werden soll, vorwegzunehmen; und das wird keine leere Behauptung sein, sondern erhellt aus vielen Stellen in den Akten, die wir absandten, nicht zuletzt aus seinem Worte ‚Christus ist von unten’ —, sagen die, welche Lieder auf ihn singen und vor dem Volke ihn verherrlichen, ihr gottloser Lehrer sei als Engel vom Himmel herabgekommen. Und der eitle Mann verhindert solche Reden nicht, ist vielmehr zugegen, wenn sie gesprochen werden. Was die Syneisakten anlangt, wie sie die Antiochener nennen, seine eigenen wie die seiner Priester und Diakonen, mit denen er trotz Wissen und Kenntnis über diese und die andern unheilbaren Sünden hinwegsieht, damit sie ihm verpflichtet wären und in Furcht um die eigene Person nicht wagten, ihn wegen seiner ungerechten Worte und Taten zu verklagen — ja er hat sie sogar bereichert, weswegen er von ihnen, die von gleichem Verlangen beseelt sind, geliebt und bewundert wird —, was sollen wir darüber schreiben? Wir wissen, Geliebte, daß der Bischof und die gesamte Priesterschaft dem Volke Vorbild in allen guten Werken sein sollen. Und wir wissen auch das, wie viele durch Syneisakten gefallen oder in Verdacht gekommen sind. Mag man dem Paulus auch zugestehen, daß er nichts Schändliches begehe, so müßte er doch den Verdacht fliehen, der aus solchem Tun erwächst, um niemandem Ärgernis zu geben und niemanden zur Nachahmung anzuregen. S. 360 Denn wie könnte der einen andern tadeln und verwarnen, daß er fürderhin mit keinem Weibe mehr zusammenkomme, damit er nicht falle, wie die Schrift sagt,3 der wohl eine Frau entlassen, dafür aber zwei blühende und wohlgestalte Frauen bei sich hat und sie auch auf Reisen mitführt in Schwelgen und Völlerei?4 Alle trauern und seufzen zwar darob in ihrem Innern, aber sie fürchten seine Herrschaft und Macht so sehr, daß sie es nicht wagen, ihn anzuklagen. Man müßte darüber, wie wir oben sagten, einen Mann, der katholisch dächte und in unsern Reihen stünde, zur Rede stellen, aber von dem, der das Geheimnis preisgegeben und mit der schmutzigen Häresie des Artemas prahlt — warum sollte ich nicht endlich seinen Vater nennen? —, Rechenschaft zu fordern, halten wir nicht für unsere Pflicht.“ Am Schlüsse des Schreibens fügen sie noch folgendes bei; „Wir haben uns also genötigt gesehen, Paulus, da er sich hartnäckig Gott widersetzt, auszuschließen und an seiner Stelle mit Gottes Fügung, wie wir überzeugt sind, der katholischen Kirche einen anderen Bischof zu geben, nämlich Domnus, den Sohn des seligen Demetrianus, welcher vor jenem derselben Gemeinde mit Ehren vorgestanden. Domnus ist mit allen einen Bischof zierenden Gaben ausgestattet. Wir teilen euch dies mit, damit ihr an ihn schreibet und von ihm den Gemeinschaftsbrief5 erhaltet, Paulus aber mag an Artemas schreiben, und die Jünger des Artemas mögen mit ihm Gemeinschaft halten.“6 Als so Paulus zugleich mit dem wahren Glauben die S. 361 bischöfliche Würde verloren hatte, übernahm, wie gesagt, Domnus den Dienst an der Kirche in Antiochien. Doch da Paulus um keinen Preis das Haus der Kirche räumen wollte, wandte man sich an Kaiser Aurelianus, der durchaus billig in der Sache entschied, indem er befahl, denjenigen das Haus zu übergeben, mit welchen die christlichen Bischöfe Italiens und Roms in schriftlichem Verkehre stünden. Somit wurde der erwähnte Mann zu seiner größten Schande von der weltlichen Macht aus der Kirche vertrieben. So stellte sich um jene Zeit Aurelianus zu uns. Doch im weiteren Verlaufe seiner Regierung änderte er seine Gesinnung gegen uns und ließ sich jetzt durch gewisse Berater zu einer Verfolgung gegen uns bewegen. Allenthalben wurde viel darüber gesprochen. Als er aber eben im Begriffe war, wie man fast sagen konnte, die Unterschrift unter das gegen uns gerichtete Dekret zu setzen, griff die göttliche Gerechtigkeit ein und faßte ihn sozusagen am Arme und hielt ihn von seinem Vorhaben zurück, allen deutlich zu erkennen gebend, daß die weltlichen Fürsten niemals Gewalt wider die Kirchen Christi haben, es sei denn, daß es die sie schützende Hand gemäß göttlichem und himmlischem Urteile um der Züchtigung und Besserung willen zu den von ihr bestimmten Zeiten zuläßt.Nachdem Aurelianus sechs Jahre regiert hatte, folgte ihm Probus und diesem nach fast der gleichen Regierungszeit Karus mit seinen Söhnen Karinus und Numerianus. Auch diese herrschten keine vollen drei Jahre, als die Regierung auf Diokletian und seine Mitregenten überging. Unter diesen fand die Verfolgung statt, die wir miterlebt, und die damit verbundene Zerstörung der Kirchen. S. 362 Kurz zuvor war auf den römischen Bischof Dionysius, der neun Jahre die Regierung innegehabt, Felix gefolgt.
Vgl. 1 Tim, 6, 5. ↩
Sekretum war ein innerer Raum des Prätoriums, wo die Richter rechtsprachen. ↩
Sirach 9, 8 f. ↩
Alb. Houtin, „Courte histoire du célibat ecclésiastique“ (Paris 1929) 51 f. ↩
Solche Briefe (γράμματα κοινωνικά) wurden von den neuernannten Bischöfen an die übrigen Bischöfe geschrieben, um den Amtsantritt mitzuteilen und um Gemeinschaft zu bitten. ↩
Eine neue Sammlung und Erklärung der Bruchstücke des Paulus von Samosata und des Rundschreibens gegen ihn gibt H. J. Lawler in Journal of Theological Studies 19 (1917/18) S. 20 ff., 115 ff. — G. Bardy, Paul de Samosate. Nouv. ed. entièrement refondue (1929). — Die erwähnte Synode zu Antiochien wandte sich auch gegen Paulus, weil er zur Bezeichnung des Verhältnisses zwischen Vater und Sohn sich des Ausdruckes ὁμοούσιος bedient hatte. Vgl. P. Pape, „Die Synoden von Antiochien 264—269“ (Progr. Berlin 1903]. P. Galtier, in Recherches de science religieuse 1922, 30—45 (ὁμοούσιος bei Paul v. S.). ↩