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On Idolatry
Chapter IX.--Professions of Some Kinds Allied to Idolatry. Of Astrology in Particular.
We observe among the arts 1 also some professions liable to the charge of idolatry. Of astrologers there should be no speaking even; 2 but since one in these days has challenged us, defending on his own behalf perseverance in that profession, I will use a few words. I allege not that he honours idols, whose names he has inscribed on the heaven, 3 to whom he has attributed all God's power; because men, presuming that we are disposed of by the immutable arbitrament of the stars, think on that account that God is not to be sought after. One proposition I lay down: that those angels, the deserters from God, the lovers of women, 4 were likewise the discoverers of this curious art, on that account also condemned by God. Oh divine sentence, reaching even unto the earth in its vigour, whereto the unwitting render testimony! The astrologers are expelled just like their angels. The city and Italy are interdicted to the astrologers, just as heaven to their angels. 5 There is the same penalty of exclusion for disciples and masters. "But Magi and astrologers came from the east."
[See Titus iii. 14. English margin.]
"Ars" in Latin is very generally used to mean "a scientific art." ↩
See Eph. v. 11, 12, and similar passages. ↩
i.e., by naming the stars after them. ↩
Comp. chap. iv., and the references there given. The idea seems founded on an ancient reading found in the Codex Alexandrinus of the LXX. in Gen. vi. 2, "angels of God," for "sons of God." ↩
See Tac. Ann. ii. 31, etc. (Oehler.) ↩
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De l'idolatrie
IX.
Parmi les diverses industries, nous remarquons, encore certaines professions qui ont une tendance vers l'idolâtrie. Quant aux astrologues, il n'en faudrait pas même parler; mais comme l'un d'eux m'a provoqué, il y a peu de jours, en essayant de justifier l'exercice de cette profession dans laquelle il demeure, j'en loucherai quelques mots. Je ne dirai pas que c'est adorer les faux dieux que d'inscrire leurs noms dans le ciel, et de leur attribuer la toute-puissance de Dieu, parce que les hommes en concluent qu'il ne faut plus s'adresser à Dieu du moment que nos destinées sont immuablement réglées par les astres. Je soutiens une seule chose: ce sont les anges rebelles à Dieu et livrés à l'amour des femmes qui ont inventé ces vaines sciences; voilà pourquoi ils ont été condamnés par Dieu. O sentence divine, qui a son retentissement jusque sur la terre, et à laquelle l'ignorance elle-même rend témoignage. Les astrologues sont chassés de même que leurs anges; Rome et l'Italie sont interdites aux astrologues, comme le ciel le fut à leurs anges: le châtiment de l'exil frappe à la fois et les maîtres et les disciples.
---- Mais « les mages et les astrologues nous sont venus » de l'Orient. » ----Nous savons quels rapports unissent la magie à l'astrologie. Les interprètes des étoiles lurent les premiers qui annoncèrent la naissance du Christ, les premiers qui lui apportèrent des présents. A ce titre, j'imagine, ils se sont rendu le Christ favorable. Mais qu'en résulte-t-il? Faudra-t-il en conclure que la religion de ces mages les protége maintenant eux et les astrologues? Aujourd'hui la science vient du Christ: c'est l'étoile du Christ, et non celle d'un Saturne, d'un Mars, ou de tout autre mort semblable, qu'elle observe et annonce. Ces spéculations, en effet, n'ont été tolérées que jusqu'à l'Evangile, afin que le Christ une fois sur l'horizon, personne ne se permît de calculer sur les astres la naissance de qui que ce fût. « Cet encens, cette myrrhe, cet or qu'ils offrirent au Christ encore enfant, » furent comme le terme des sacrifices et de la gloire mondaine que le Christ devait anéantir. Voilà pourquoi un songe, envoyé sans doute par la volonté de Dieu, leur conseilla de retourner dans leur patrie, mais par une tout autre voie que celle qui les avait amenés, c'est-à-dire d'abandonner leur secte; mais n'avait pas pour but de les soustraire à la persécution d'Hérode, qui réellement ne les poursuivit pas, ignorant par quelle voie ils s'en étaient allés, parce qu'il ignorait par quelle voie ils étaient venus. Tant il est vrai que par là nous devons entendre la voie droite et la science Véritable. Aussi leur est-il formellement prescrit de marcher désormais dans d'autres sentiers. Il en est de même de cette autre espèce de magie qui opère des prodiges et lutta même contre Moïse: la patience de Dieu la toléra jusqu'à l'Evangile. Dès ce moment, en effet, Simon le Magicien, déjà converti, mais retenant encore quelque chose de sa doctrine de bateleur, au point de vouloir ajouter aux prestiges de son art, en achetant le Saint-Esprit par l'imposition des mains, Simon est maudit et retranché de la foi par les Apôtres. Un autre magicien qui, devant le proconsul Sergius Paulus, résistait aux mêmes Apôtres, fut puni par la perte de la vue. Ainsi, sans doute eussent été traités tous les autres astrologues, s'ils avaient rencontré les Apôtres. Toutefois, puisque la magie est châtiée, l'astrologie qui en est une espèce, est condamnée avec le genre auquel elle appartient. Depuis l'Evangile, on ne trouve ni sophistes, ni chaldéens, ni enchanteurs, ni devins, ni magiciens, qui ne soient punis d'une manière tout exemplaire. « Où sont le sage, le lettré, le savant de ce siècle? Dieu n'a-t-il pas confondu la sagesse du monde? » Tu ne sais rien, ô astrologue, si tu ignorais que tu deviendrais chrétien. Si tu le savais, tu devais savoir aussi que ton art ne te serait pas profitable. Que dis-je? Une science qui prédit toutes les grandes révolutions aurait dû t'apprendre qu'elle-même menaçait ruine. « Vous n'avez point de part à cette grâce ni rien à y prétendre. » Il ne peut espérer le royaume des cieux celui dont la main ou le compas abuse du ciel.