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Œuvres Augustin d'Hippone (354-430)

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The City of God

Chapter 22.--That God Foreknew that the First Man Would Sin, and that He at the Same Time Foresaw How Large a Multitude of Godly Persons Would by His Grace Be Translated to the Fellowship of the Angels.

And God was not ignorant that man would sin, and that, being himself made subject now to death, he would propagate men doomed to die, and that these mortals would run to such enormities in sin, that even the beasts devoid of rational will, and who were created in numbers from the waters and the earth, would live more securely and peaceably with their own kind than men, who had been propagated from one individual for the very purpose of commending concord. For not even lions or dragons have ever waged with their kind such wars as men have waged with one another. 1 But God foresaw also that by His grace a people would be called to adoption, and that they, being justified by the remission of their sins, would be united by the Holy Ghost to the holy angels in eternal peace, the last enemy, death, being destroyed; and He knew that this people would derive profit from the consideration that God had caused all men to be derived from one, for the sake of showing how highly He prizes unity in a multitude.


  1. ^ "Quando leoni Fortior eripuit vitam leo? quo nemore unquam Exspiravit aper majoris dentibus apri? Indica tigris agit rabida cum tigride pacem Perpetuam; saevis inter se convenit ursis. Ast homini,"etc. Juvenal, Sat. xv. 160--5. --See also the very striking lines which precede these. ↩

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La cité de dieu

CHAPITRE XXIII.

EN MÊME TEMPS QU’IL A PRÉVU LE PÉCHÉ DU PREMIER HOMME, DIEU A PRÉVU AUSSI LE GRAND NOMBRE D’HOMMES PIEUX QUE SA GRACE DEVAIT SAUVER.

Cependant Dieu n’ignorait pas que l’homme devait pécher, et que, devenu mortel, il engendrerait des hommes qui se porteraient à de si grands excès que les bêtes privées de raison et qui ont été créées plusieurs à la fois vivraient plus sûrement et plus tranquillement entre elles que les hommes, qui devraient être d’autant plus unis, qu’ils viennent tous d’un seul; car jamais les lions ni -les dragons ne se sont fait la guerre comme les hommes1. Mais Dieu prévoyait aussi que la multitude des fidèles serait appelée par sa grâce au bienfait de l’adoption, et qu’après la rémission de leurs péchés opérée par le Saint-Esprit, il les associerait aux anges pour jouir avec eux d’un repos éternel, après les avoir affranchis de la mort, leur dernière ennemie; il savait combien ce serait chose préférable à cette multitude de fidèles de considérer qu’il a fait descendre tous les hommes d’un seul pour témoigner aux hommes combien l’union lui est agréable.


  1. Remarque souvent faite par les écrivains de l’antiquité. Comp. Pline, Hist. nat., lib. VII, cap. 1, et Sénèque, Epist. ad Lucil., 103. ↩

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