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À Autolyque
XXI.
Manéthos, si favorable aux Égyptiens, et si ennemi de Moïse et des Hébreux, objets de ses blasphèmes, comme s'ils avaient été chassés d'Égypte à cause de la lèpre, n'a pu préciser exactement les époques. Forcé néanmoins par la vérité, il est convenu, malgré lui, qu'ils étaient pasteurs ; en effet, ceux de nos ancêtres qui séjournèrent en Égypte menèrent la vie pastorale ; mais ils n'étaient point lépreux. Lorsqu'ils furent arrivés dans la terre nommée Jérusalem, et qui devint ensuite leur séjour, on sait que leurs prêtres, qui passaient leur vie dans le temple, par l'ordre de Dieu, traitaient tous les genres d'infirmités et guérissaient la lèpre et les autres maladies. Ce fut Salomon, roi de Judée, qui bâtit le temple. Il n'est pas douteux que Manéthos se soit trompé sur les époques ; il suffit de lire ses écrits, pour s'en convaincre. Il s'est même trompé à l'égard du roi Pharaon, qui chassa les Hébreux ; il ne régna plus en Égypte, et fut enseveli dans la mer Rouge, avec son armée, en poursuivant les Israélites. Il se trompe encore, lorsqu'il dit que ces pasteurs hébreux firent la guerre aux Égyptiens. Car, après être sortis d'Égypte, ils habitèrent le pays que nous appelons encore aujourd'hui Judée, trois cent quatre-vingt-treize ans avant l'arrivée de Danaüs à Argos. Or, nous savons que Danaüs est regardé, par la plupart des auteurs, comme le plus ancien des Grecs. Ainsi Manéthos a consigné malgré lui dans ses ouvrages deux vérités : la première, c'est que les Hébreux étaient pasteurs ; et la seconde, c'est qu'ils sont sortis d'Égypte ; en sorte que, même en adoptant la chronologie de ces temps-là, Moïse et ceux qui le suivait se trouvent être évidemment antérieurs à la guerre de Troie, de neuf cents ou même de mille ans.
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An Autolykus (BKV)
21. Zeit des Auszugs aus Ägypten.
Der Schriftsteller Manethos aber, der soviel tolles Zeug zu Gunsten der Ägyptier schrieb und dazu noch von Moses und den Hebräern, die mit ihm waren, Schimpfliches zu erzählen weiß, als seien sie wegen des Aussatzes aus Ägypten vertrieben worden wußte nichts Genaues über die Zeitrechnung anzugeben. Er sagt nämlich, sie seien Hirten und Feinde der Ägyptier gewesen. Wenn er sie Hirten nennt, so tat er das wider seinen Willen, von der Wahrheit dazu gezwungen; denn unsere Voreltern waren wirklich Hirten, die sich in Ägypten ansiedelten, aber nicht aussätzig. Als sie nämlich ins sogenannte Land Jerusalem kamen, wo sie sich später auch bleibend niederließen, da ist klar angegeben, wie ihre Priester, die gemäß göttlichem Befehle S. 96 immer beim Tempel wohnten, jede Krankheit ärztlich zu behandeln wußten, so daß sie auch die Aussätzigen und jedes schimpfliche Gebreste heilten. Den Tempel erbaute Salomon, der König von Judäa. Daß aber Manethos über die Zeitrechnung im Irrtum ist, wird aus dem, was er sagt, klar; er ist es aber auch über den König, der sie vertrieben hat, dessen Name Pharao ist. Denn dieser blieb ihr König nicht mehr langer, denn als er mit seiner Streitmacht die Hebräer verfolgte, ging er im Roten Meere zugrunde. Ferner berichtet er auch falsch über die Hirten, die nach ihm mit den Ägyptiern Krieg geführt hätten; denn sie zogen 313 Jahre früher aus Ägypten und bewohnten von da an das Land, das auch jetzt noch Judäa heißt, ehe Danaos nach Argos kam. Daß aber letzteren die meisten bei den Griechen für älter als die übrigen halten, ist bekannt. So hat uns also Manethos wider Willen zwei wahre Tatsachen in seinen Schriften mitgeteilt: die erste, daß er die Hebräer übereinstimmend Hirten nennt, die andere, daß er auch ihren Auszug aus dem Lande Ägypten berichtet; so daß also aus diesen seinen Aufschreibungen bewiesen ist, daß Moses und sein Volk 900 oder auch 1000 Jahre vor dem Ilischen Kriege gelebt haben.