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À Autolyque
XXII.
A l'égard du temple bâti dans la Judée par le roi Salomon, cinq cent soixante ans après la sortie d'Égypte, les archives des Tyriens renferment des commentaires qui parlent de sa fondation, et qui la font remonter à cent quarante trois ans et huit mois avant celle de Carthage par les Tyriens. Ce fait a été consigné sous le règne d'Hierome, roi des Tyriens, qui était ami de Salomon, soit à cause de l'éminente sagesse de ce grand roi, soit à cause de l'intimité où il avait été avec son père. Ces deux princes ne cessaient de s'adresser l'un à l'autre des questions à résoudre, comme l'attestent les copies de leurs lettres conservées, dit-on, chez les Tyriens, et les lettres même qu'ils s'écrivaient. C'est encore ce qu'atteste l'Éphésien Ménandre, dans l'histoire des rois de Tyr ; voici ses paroles :
"Après la mort d'Abeimal, roi des Tyriens, Hierome, son fils, prit les rênes de l'état, et vécut cinquante-trois ans ; il eut pour successeur Bazore, qui vécut quarante-trois ans, et en régna dix-sept ; après lui vint Méthuastarte, qui vécut cinquante-quatre ans et en régna douze ; à celui-ci succéda son frère Atharyme, qui vécut cinquante-huit ans et en régna neuf ; il fut tué par son frère Helles, qui vécut cinquante ans et régna huit mois. Ce dernier fut tué par Juthobal, prêtre d'Astarté, qui vécut quarante ans et en régna douze ; à celui-ci succéda son fils Bazor, qui vécut quarante-cinq ans et en régna sept ; à celui-ci succéda son fils Métis, qui vécut trente-deux ans et en régna vingt-neuf ; à celui-ci succéda Pygmalion, fils de Pygmalius, qui vécut cinquante-six ans et en régna sept. Mais à la septième année de son règne sa soeur, fuyant dans la Libye, fonda la ville de Carthage, qui conserve encore aujourd'hui son nom."
Ainsi, le temps qui s'est écoulé depuis le règne d'Hierome renferme en tout cent cinquante cinq ans et huit mois. Or, ce fut vers la douzième année du règne d'Hierome que fut construit le temple de Jérusalem. Par conséquent, le temps qui s'est écoulé depuis la construction du temple jusqu'à la fondation de Carthage renferme en tout cent quarante-trois ans et huit mois.
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An Autolykus (BKV)
22. Zeit des Tempelbaues.
Aber auch in Betreff des Baues des Tempels in Judäa, den der König Salomon 566 Jahre nach dem Auszuge der Juden aus Ägypten erbaute, ist bei den Tyriern aufgezeichnet, wie der Tempel gebaut wurde, und die Schrift ist in ihren Archiven aufbewahrt; und in diesen Aufzeichnungen findet man, daß der Tempel 134 Jahre 8 Monate vor der Gründung Karthagos durch die Tyrier entstanden sei.1 So erzählt der Ephesier Menander in seiner Geschichte des Königreichs der Tyrier, indem er in folgender Weise schreibt: Nach dem Tode des Abibal, des Königs der Tyrier, übernahm sein Sohn Hieromos die Regierung und lebte 53 Jahre. Ihm folgte Bazor, der 43 Jahre lebte und 17 regierte. Nach ihm kam Methuastartos, der 54 Jahre lebte und 12 Jahre regierte; nach ihm dessen Bruder Atharymos, der 58 Jahre lebte, 9 regierte. Diesen ermordete sein Bruder, namens Helles, der 50 Jahre lebte und 8 Monate regierte. Diesen ermordete Juthobal, ein Priester der Astarte, der 40 Jahr lebte und 12 Jahre regierte. Ihm folgte sein Sohn Bazor, der 45 Jahre lebte und 7 Jahre regierte. Dessen Sohn Mettenos, der 32 Jahre lebte und 29 Jahre regierte. Ihm folgte Pygmalion, der 56 Jahre lebte und 7 Jahre regierte. Im siebenten Jahre seiner Regierung floh2 nach Libyen und gründete eine Stadt, die bis jetzt Karthago heißt. Die ganze Zeit von der Regierung Hieromos bis zur Gründung Karthagos berechnet sich auf 155 Jahre 8 Monate. Im zwölften Jahre der Regierung Hieromos' aber wurde der Tempel in Jerusalem erbaut, so daß die ganze Zeit von der Erbauung des Tempels bis zur Gründung Karthago 132 Jahre 8 Monate beträgt.
Diese Aufzeichnungen rühren aber von einem König der Tyrier her, Hieromos (Hiram) mit Namen, dem Sohne des Abibal; denn Hiram war infolge freundschaftlichen Verkehrs von seiten seines S. 97 Vaters und zugleich wegen der hervorragenden Weisheit, die Salomon besaß, ein Freund dieses Königs. Denn sie übten sich fortwährend gegenseitig in scharfsinnigen Fragen: und als Beweis hierfür werden, sagt man, ihre gewechselten Briefe noch bis jetzt bei den Tyriern aufbewahrt; denn sie standen im lebhaften brieflichen Verkehr. ↩
Dido ↩