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Traité des noms divins
§ 5.
Les bienfaits de cette Puissance inépuisable s'étendent également aux hommes, aux animaux, aux plantes et à l'univers entier. Elle donne à ceux qui s'unissent entre eux le pouvoir de vivre en amitié et en communion, à chacun de ceux qui se distinguent les uns des autres le pouvoir de demeurer dans sa propre raison et de rester fidèle à sa définition particulière sans mélange et sans confusion. C'est elle qui sauve g dans un ordre parfait et en toute rectitude, le maintien du bien propre à chaque être; qui assure l'immutabilité aux vies immortelles des monades angéliques; qui défend contre toute altération l'essence et l'ordonnance des corps célestes lumineux et sidéraux; qui donne l'être à leur perpétuité; qui distingue par leurs procès les révolutions du temps et qui les ramène à l'unité par leurs retours périodiques. C'est elle qui rend inextinguibles les puissances du feu et intarissables les écoulements de l'eau; qui limite la diffusion de l'air; qui assoit la terre sur le vide et qui conserve indestructibles à sa surface les engendrements des êtres vivants. C'est elle qui, sans confusion ni séparation, sauvegarde l'harmonie et la synthèse des éléments; qui assure l'union de l'âme et du corps; qui active chez le plantes les forces de nutrition et d'accroissement; qui règne sur toutes les puissances qui donnent rang d'essences à toutes choses; qui garantit l'indissoluble stabilité de l'univers. C'est elle enfin qui, accorde la déification, donnant aux déifiés le pouvoir de s'élever à une telle hauteur. Bref il n'est absolument aucun être qui échappe à l'irrésistible et tutélaire étreinte de la Puissance divine. Car ce qui est totalement privé de puissance n'existe pas, n'est rien et on ne peut le poser d'aucune façon.
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Schriften über "Göttliche Namen" (BKV)
§ 5.
Es strömen aber die Kräfte der nie versiegenden Macht auch hervor in Menschen und Tiere und Pflanzen und die ganze Natur des Alls. Sie befähigt (ermächtigt) das Geeinte zur gegenseitigen Freundschaft und Gemeinschaft und das Geschiedene zum unvermischten und unbesudelten Sein gemäß der zugehörigen jeweiligen Art und Wesensbestimmung. Sie ist es, welche die Ordnungen und guten Einrichtungen1 des Universums auf das jeweils eigentümliche Gute hin erhält, das unsterbliche Leben der Engelhenaden2 unversehrt bewahrt, die himmlischen und leuchtenden Substanzen und Ordnungen der Sterne unveränderlich macht und ihnen Äonendauer verleiht. Sie ist es, welche die Umläufe der Zeit nach dem Lauf der Sterne scheidet und durch deren rückläufige Bewegungen wieder vereinigt; sie ist es, welche die Kräfte des Feuers nicht erlöschen und die Strömungen des Wassers nicht versiegen läßt, welche das Luftmeer begrenzt und die Erde auf dem Nichts begründet und ihre lebenzeugenden Geburtswehen vor dem Untergang schützt. Sie ist es, welche das harmonische, gegenseitige Ineinander und Vermischtsein der Elemente unvermischt und untrennbar bewahrt und die Verbindung von Leib und Seele zusammenhält; sie ist es, welche die Nähr- und Wachstumskräfte der Pflanzen erweckt S. 125 und die unauflösbare Dauer des Weltganzen sicherstellt, welche selbst die Vergottung gewährt, indem sie denen, die vergöttlicht werden, die Kraft hierzu darbietet. Kurz es gibt nichts von allem, was überhaupt existiert, das der allgewaltigen Sicherung und Umschirmung durch die göttliche Macht beraubt wäre. Denn das, was ganz und gar keine Macht besitzt, existiert auch nicht und ist nichts von irgendwelcher Art, und es gibt durchaus keine Bejahung desselben.