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Les confessions de Saint Augustin
CHAPITRE VIII. CE QU’IL AVAIT AIMÉ DANS CE LARCIN.
16. Malheureux! quel avantage trouvais-je donc alors dans ces actions, dont aujourd’hui la pensée me fait rougir (Rom. VI, 21), et surtout dans ce vol où je n’aimai que lui; rien que lui, rien sans doute, car lui-même n’était rien… pour moi cependant un surcroît de misère! et pourtant seul je ne l’eusse pas fait. Ma mémoire me représente bien mon âme alors; non, seul, je ne l’eusse pas fait. C’est donc, en outre, la société de mes complices que j’ai aimée. J’ai donc aimé autre chose que le vol ? Mais quoi? rien; car cela même encore n’est rien.
Qu’y a-t-il donc là en réalité? Qui me l’enseignera, que Celui qui éclaire mon coeur et en dissipe les ténèbres? Quelle est enfin la cause de cet acte coupable? Mon esprit la recherche; il la poursuit; il veut la pénétrer. Si j’aimai ces fruits, si je les désirai, que ne les volai-je seul? Ne suffisait-il pas à ma convoitise de commettre l’iniquité sans envenimer par le frottement de la complicité les démangeaisons de mon désir? Mais ce plaisir que ces fruits ne me donnaient pas, je ne le trouvais dans le péché que par cette association de pécheurs.
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Bekenntnisse
8. Augustinus liebte in seinem Diebstahle die gemeinschaftliche Beteiligung mit den Genossen seiner Sünde.
Welche Frucht brachten mir Elendem damals diese Dinge, deren bloße Erinnerung mich schamrot macht, besonders aber jener Diebstahl, an dem ich nichts als nur den Diebstahl liebte, da er doch nichts war und ich S. 37 durch ihn nur elender wurde? Und doch würde ich ihn allein nicht begangen haben; soweit entsinne ich mich meines damaligen Zustandes, allein hätte ich es sicherlich nicht getan. Also habe ich die Gesellschaft meiner Mitschuldigen geliebt? So hätte ich demnach doch etwas anderes als den Diebstahl geliebt? Nein, nichts anderes, da ja auch jenes andere nichts ist. Wie also verhält es sich in Wahrheit? Und wer anders kann mich da belehren als der, der mein Herz erleuchtet und seine Schatten verscheucht? Was veranlaßt mich zu den jetzigen Fragen, Erörterungen und Betrachtungen? Hätte ich damals nur die gestohlenen Birnen und ihren Genuß begehrt, dann hätte ich ja, wenn es sich allein darum gehandelt hätte, jene Bosheit allein zur Befriedigung meiner Lust ausführen können, ohne erst des Reizes zu bedürfen, durch den Mitwisser den Kitzel meiner Begierde steigerten. Weil ich also an jenen Birnen selbst nicht Gefallen fand, so war es die Sünde selbst und die Gesellschaft der Mitschuldigen, woran ich meine Lust hatte.