15. Il faut avoir compassion de ceux qui ne travaillent pas.
Cet habile et prudent médecin ne se contente pas de soigner les plaies de ceux qui sont malades, il cherche encore, par ses bons conseils, à préserver ceux qui jouissent de la santé. « Pour vous, mes frères, leur dit-il, ne vous lassez jamais de faire le bien. » (Ibid., 13.) Vous qui suivez nos voies, vous qui profitez des exemples de travail que nous vous avons donnés, vous qui n'imitez pas la conduite des paresseux, ne vous lassez jamais de faire le bien, et ne cessez pas d'être charitables à l'égard même de ceux qui n'observent pas nos commandements. Ainsi, après avoir repris les malades, les faibles, pour qu'ils ne s'abandonnent pas à la paresse, au désordre et aux futilités, il avertit ceux qui sont sains de répandre leurs charités sur les bons et les méchants, comme Dieu l'ordonne, et de ne pas abandonner ceux-là mêmes qui ne voudraient pas se convertir. Il les conjure de leur continuer, non-seulement leurs encouragements et leurs conseils, mais encore les aumônes qu'ils avaient l'habitude de leur faire.
