GRÉGOIRE
évêque d'abord de Sasime, ensuite de Nazianze, et auteur plein d'éloquence, a été mon précepteur. C'est lui qui m'a expliqué et qui m'a fait connaître les saintes Écritures. Ses poésies se composent de près de trente mille vers. Voici les titres de quelques-uns de ses ouvrages: Sur la mort du frère de Césaire ; Sur la Charité; Eloge des Machabées; Eloge de Cyprien; Eloge d'Athanase ; Eloge de Maximin le philosophe, à l'occasion de son retour d'exil (on a attribué ce morceau à un nommé Héron, parce que Grégoire composa depuis une satire contre ce même Maximin ; comme si on ne pouvait pas, suivant les circonstances, louer ou blâmer la même personne); Parallèle, en vers hexamètres, entre la virginité et le mariage; Réfutation d'Eunomius ; Sur le Saint-Esprit; deux livres contre l’empereur Julien. Il prit pour modèle le style de Polémon. Ce saint docteur, après avoir abandonné l'épiscopat de son vivant et après s'être choisi un successeur, se retira à la campagne, où il vécut en ermite. Il est mort, il y a environ trois ans, sous l’empereur Théodose.
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