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Homilien über den ersten Brief an die Korinther (BKV)
III.
Und wenn es schon schwer gefehlt ist, die begangene Sünde nicht zu bereuen, welche Strafe gebührt dann Dem- S. 178 jenigen, der bei seinen Vergehungen noch aufgebläht ist? Denn wenn schon Derjenige, der sich ob seiner guten Werke erhebt, nicht rein ist, welche Verzeihung soll nun erhalten, wer ob seiner Missethaten sich aufbläht? Weil nun der Unzüchtige so beschaffen, und seine Seele durch die Sünde unverschämt und unbeugsam geworden war, so demüthigt er nothwendiger Weise zuerst dessen Stolz. Er rückt jedoch mit der Anklage nicht gleich Anfangs heraus, damit Jener, als vor den Andern angeklagt, nicht das Schamgefühl abwerfe; aber auch nicht zuletzt, damit er nicht glaube, es sei das, was ihm galt, nur so nebenher gesagt; sondern er flößt ihm vorerst durch die freimüthige Rüge der Andern große Furcht ein, dann kömmt er auf ihn, nachdem er seinen Stolz durch die Zurechtweisung der Andern erschüttert hatte. Denn eben diese Worte: „Ich bin mir keiner (Sünde) bewußt, aber darum bin ich noch nicht gerechtfertigt;“ und jene: „Der mich richtet, ist der Herr,“ der auch das im Finstern Verborgene an’s Licht bringen und die Gesinnungen der Herzen aufdecken wird, — enthalten eine scharfe Rüge gegen ihn und Diejenigen, die ihm beistimmten, die Heiligen1 aber geringschätzten. Was ist es also, sagt er, wenn auch Einige äusserlich tugendhaft und bewunderungswürdig erscheinen? Jener Richter urtheilt nicht bloß über das Äussere, sondern zieht auch das Geheime an’s Licht. — Unser Urtheil ist also aus zwei, oder eigentlich aus drei Gründen nicht richtig. Erstens, weil wir selbst dann, wann wir uns Nichts bewußt sind, eines Andern bedürfen, der uns unsere Fehler genau vor Augen stellt. Zweitens, weil uns das Meiste, was geschieht, unbekannt und verborgen bleibt; und drittens endlich, weil uns manche Handlung Anderer als tugendhaft erscheint, während sie doch nicht aus echter Gesinnung hervorgeht. Warum sprecht ihr also: Dieser oder Jener S. 179 hat gar keinen Fehler; Dieser ist besser als Jener? Denn so darf man nicht absprechen, nicht einmal über Denjenigen, der sich keiner (Sünde) bewußt ist: Denn nur Derjenige, welcher das Verborgene richtet, urtheilt gerecht. Darum siehe, „ich bin mir zwar keiner (Sünde) bewußt, aber damit bin ich noch nicht gerechtfertigt“, d. h. ich bin noch nicht frei von Verantwortlichkeit und Schuld. Er sagt damit nicht: „Ich bin nicht aus der Zahl der Gerechten“, sondern: „Ich bin noch nicht rein von Sünde.“ Auch anderswo sagt er: „Denn wer gestorben ist, der ist gerechtfertiget von der Sünde,“2 d. h. er ist davon befreit. Zwar thun wir auch viel Gutes, aber nicht aus reiner Absicht. So loben wir Viele, nicht in der Absicht, sie zu verherrlichen, sondern dadurch Andere zu kränken. Da ist nun die That an und für sich gut (denn es wird der Brave gelobt), die Absicht aber schlecht; denn sie entsteht aus teuflischer Gesinnung. So handelt Mancher oft, nicht weil er sich mit dem Nebenmenschen erfreut, sondern weil er die Absicht hat, einem Andern wehe zu thun. Und wieder, es hat Jemand eine schwere Sünde begangen; ein Anderer, der ihn stürzen will, sagt, er habe ja Nichts gethan, und tröstet den Sünder, indem er sich auf die menschliche Sckwachheit beruft. Dieß thut er aber oft, nicht aus Mitleid (gegen den Fehlenden), sondern um ihn träger zu machen. So greift auch manchmal Einer den Andern an, nicht um ihn zurechtzuweisen und zu ermahnen, sondern um dessen Fehler öffentlich bekannt zu machen und zu vergrößern. Die Absichten selber aber kennen die Menschen nicht; der aber die Herzen durchforscht, kennt sie genau, und wird einst Dieß alles an’s Licht bringen. Deßwegen sprack er: „Welcher auch das im Finstern Verborgene an’s Licht bringen und die Gesinnungen der Herzen aufdecken wird.“ Wenn wir also selbst dann, wenn wir uns Nichts vorzuwerfen haben, nicht von aller Schuld frei sind, S. 180 und auch dann Strafe verdienen, wenn wir unsere guten Werke nicht in guter Absicht verrichten: so bedenke, wie sehr sich die Menschen in ihren Urtheilen täuschen müssen. Das alles können Menschen nie erreichen, sondern nur jenes Auge, das nimmer schläft; dieses werden wir nie hintergehen, wenn wir auch die Menschen betrügen. Sprich also nicht: „Finsternis und Wände umgeben mich; wer sieht mich?“3 Denn wer das Herz eines Jeden von uns gebildet hat, der weiß Alles, und die Finsterniß verfinstert Nichts vor ihm. Jedoch mit Recht spricht der Sünder: „Finsterniß, und Wände umgeben mich;“ denn wäre nicht Finsterniß in seiner Seele, so würde er nicht die Gottesfurcht verkennen und so verwegen handeln. Wäre nicht erst der Verstand verfinstert, so fände die „Sünde keinen so freien Eingang.“ Sprich also nicht: Wer sieht mich? Denn es gibt Einen, der Seele und Geist, Mark und Gebein durchdringt; du aber siehst dich selber nicht und kannst das Gewölk nicht durchdringen, sondern, wie von einer Mauer rings umschlossen, vermagst du nicht zum Himmel zu schauen.
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Commentaire sur la première épitre aux Corinthiens
3.
Que si c'est un grand mal de ne passe repentir quand on est coupable, quel châtiment .méritera-t-on pour s'enorgueillir des fautes commises? En effet, si l'homme qui se glorifie du bien qu'il a fait est impur, comment excuser celui qui se vante de ses péchés? Et comme c'était là l'état du fornicateur, et qu'il devait au péché même son impudence et son obstination, l'apôtre a nécessairement dû d'abord abattre son orgueil. Ce n'est point son crime qu'il dénonce le premier, de peur qu'il ne dépouille toute pudeur, en se voyant accusé avant les autres; ce n'est point non plus celui qu'il accuse le dernier, pour ne pas lui laisser croire que c'est une chose de peu d'importance à ne traiter qu'en passant; mais après l'avoir d'abord effrayé par la liberté de langage dont il use envers les autres, et avoir ébranlé, troublé son orgueil par le reproche adressé à tous, il va enfin droit à lui. Car ces paroles : « Ma conscience ne me reproche rien » ; et ces autres: « Celui qui me juge, c'est le Seigneur, qui éclairera ce qui est caché dans les ténèbres, et manifestera les pensées secrètes des coeurs » ; ces paroles, dis-je, ne le ménagent guère, ni lui ni ceux qui lui applaudissaient et méprisaient les saints. A quoi sert, dit-il, à quelques-uns de paraître extérieurement vertueux et dignes d'admiration ? Le juge ne juge pas seulement les apparences, mais traduit les secrets au grand jour. Pour deux, et même (363) pour trois raisons, nous ne pouvons juger exactement des choses : d'abord parce que quand même nous n'avons conscience d'aucun péché, nous avons cependant besoin de Dieu pour nous faire voir nos fautes avec exactitude; ensuite parce que la plupart des choses qui se passent, nous échappent et nous restent cachées; en troisième lieu, parce que souvent les actions des autres nous paraissent bonnes, et ne procèdent pas d'une intention droite.
Pourquoi dites-vous donc qu'un tel ou un tel n'a point fait de mal, ou que celui-ci vaut mieux que celui-là? Il n'est pas permis de parler ainsi, pas même de celui qui n'a rien à se reprocher; Celui qui connaît les choses secrètes, peut seul porter des jugements exacts. Donc : Ma conscience ne me reproche rien, mais je ne suis pas justifié pour cela; c'est-à-dire, je rie suis pas dispensé de rendre compte, ni à l'abri de toute accusation. Il ne dit pas : Je ne suis point rangé parmi les justes; mais Je ne suis pas exempt de péché. Car il dit ailleurs. : « Mais celui qui est mort est justifié du péché » (Rom. VI, 7) ; c'est-à-dire, en est délivré. Or nous faisons bien des choses qui sont bonnes, mais ne partent pas d'une intention droite. Et nous louons, bien des gens, non dans le but de leur procurer de la gloire, mais pour en blesser d'autres à leur occasion. En soi, cela est bien, puisqu'on loge celui qui a bien fait : mais l'intention de celui qui loue est gâtée; elle est une inspiration de Satan, Souvent, en effet, on ne se propose pas de féliciter un de ses frères, mais d'en frapper un autre dans sa personne. En revanche, quelqu'un a commis une grosse fauté; un autre qui a envie de le supplanter, prétend qu'il n'a rien fait, le console d'avoir péché, l'excuse. par le penchant commun ,le la nature; mais souvent en cela il se propose moins d'être indulgent, que de rendre le coupable. plus relâché. Ou encore on reprend souvent, non pour convaincre et avertir, mais pour rendre la faute publique et notoire. Les hommes ne pénètrent pas les intentions; mais Celui qui scrute le fond des coeurs les connaît parfaitement, et un jour il les mettra en lumière. C'est ce qui fait dire à Paul : « Qui éclairera ce qui est caché dans les ténèbres, et manifestera les pensées secrètes des cœurs » .
Si donc on n'est pas innocent pour. n'avoir rien à se reprocher; et si, même eu faisant le bien, ou s'expose au châtiment, quand l'intention n'est pas droite: songez avec quelle facilité les hommes se trompent dans leurs jugements. Car l'homme ne saurait tout atteindre; cela n'est possible qu'à l'oeil qui ne, dort pas; si nous pouvons tromper les hommes, nous ne le tromperons jamais. Ne dites donc pas : Les ténèbres m'environnent et sont pour moi un rempart; qui me voit? Celui qui a formé chaque coeur en particulier, sait tout, et les ténèbres n'ont pour lui rien d'obscur. Cependant le pécheur a raison de dire .Les ténèbres m'environnent et sont pour moi un rempart; car s'il ne faisait pas nuit dans son âme, il n'eût pas ainsi secoué la crainte de Dieu pour agir en liberté. Si le conducteur n'avait pas d'abord été aveuglé, le péché ne serait pas entré si facilement. Ne dites donc pas : Qui me voit? Car il y a quelqu'un qui pénètre le coeur et l'esprit, les jointures et la moelle des os; mais vous, vous ne vous voyez pas, vous ne pouvez fendre la nue; environné d'un mur de tops côtés, vous ne pouvez .regarder le ciel.