CHAPITRE I.
7, 12. Et invalescebant valde valde 1.
21. Quel est le sens de ces paroles relatives aux sages-femmes d'Égypte : « Elles établirent leurs maisons, parce qu'elles avaient agi avec la crainte de Dieu? » On lit au verset précédent: « Dieu combla les sages-femmes de ses faveurs ; » et ce qu'on voit ensuite, « qu'elles établirent leurs maisons, en agissant avec la crainte de Dieu, » ne paraît être que la conséquence de ce qui précède : les faveurs de Dieu auraient donc eu précisément pour objet l'établissement de leurs maisons. Est-ce pour cela qu'avant ce moment elles n'avaient pas de maison ? Ou ne faut-il pas plutôt entendre par ce mot les richesses, ou mieux encore certains avantages qui font la prospérité des familles? Il semble en effet que ce terme a la même signification que dans ce passage, où Jacob, après avoir servi pendant quatorze ans son beau-père, qui voulait le retenir plus longtemps encore, lui dit: « Quand donc pourrai-je, moi aussi, établir ma maison 2 ? » Or il venait de dire que les troupeaux de Laban s'étaient considérablement multipliés par ses soins ; et Laban lui-même l'avait reconnu par ces paroles : « Le Seigneur m'a béni à ton arrivée 3. » En disant donc : « Quand pourrai-je, moi aussi, établir ma maison?» c'est comme s'il eût ajouté Ainsi que tu t'as fait toi-même ; car telle est, ce semble, la portée de ces mots : « Et moi aussi. » Par là-même le salaire que Laban est prié de fixer, parait se rapporter à l'établissement de la maison de Jacob.
22. Et omne femininum vivificate illud 4 : ainsi s'exprime le texte grec : les versions latines ne mettent pas illud.
