XXI.
Ces événements, croyez-le bien, ne sont pas arrivés à l’insu de Dieu ou sans sa permission. L’Ecriture nous dit: Qui a livré Jacob au pillage et Israël entre les mains des ravisseurs? N’est-ce pas le Dieu qu’ils ont offensé? Ils n’ont voulu ni marcher à sa suite ni entendre sa loi, et il les a frappés dans sa colère (Is., XLII.). Nous lisons encore : Est-ce que la main de Dieu ne peut nous sauver? Est-ce que son oreille ne peut nous entendre? Mais vos péchés mettent une séparation entre Dieu et vous, et il détourne sa face pour ne pas être touché par la pitié (Is., LIX). Rappelons-nous nos fautes, examinons nos actes, sondons les secrets de notre âme et reconnaissons que le châtiment n’était que trop mérité. Nous n’avons jamais voulu marcher dans les voies du Seigneur, nous avons repoussé sa loi, ses préceptes, ses avertissements.
