13. Si nous ne triomphons pas de la gourmandise, nous ne pourrons entreprendre les autres combats de l'homme intérieur.
Il faut d'abord montrer que nous sommes libres de l'esclavage de la chair, car tout homme est esclave de celui qui l'a vaincu (II Petr., II, 19), et quiconque commet le péché est esclave du péché. (S. Jean , VIII, 34.) Lorsque celui qui préside aux combats re connaîtra que nous sommes exempts des souillures honteuses de la concupiscence, et que l'esclavage de la chair ne nous rend pas indignes des jeux Olympiques, c'est-à-dire des luttes contre les vices, nous pourrons alors combattre contre nos égaux, c'est-à-dire contre toutes les passions de l'âme. Mais il serait impossible à celui qui cède à la gourmandise, de soutenir les combats de l'homme intérieur. Comment celui qui succombe à la moindre attaque, serait-il digne de résister à des dangers plus redoutables?
