CHAPITRE X.
CONTRE SECUNDINUS, MANICHÉEN. — UN LIVRE.
Un certain Secundinus, non pas de ceux que les Manichéens nomment les élus, mais de ceux qu’ils appellent les auditeurs, et que je ne connaissais pas même de vue, m’écrivit en ami, me reprenant avec respect de ce que dans mes écrits je m’attaquais à cette hérésie: il me priait de ne pas continuer ma controverse et bien plutôt de m’attacher à la secte, s’efforçant de la défendre et de combattre la foi catholique. Je lui ai répondu; mais comme je n’ai pas mis de suscription à ma réponse, cette réponse prend place dans mes livres et non dans mes lettres. J’ai rapporté sa lettre à la tête de ma réponse. Le titre de cet écrit est : Contre Secundinus, Manichéen. A mon sens, c’est celui que je préfère à tous ceux que j’ai composés contre cette détestable secte. Il commence ainsi : « Votre bienveillance à mon égard. »
