CHAPITRE XXVI.
A CRESCONIUS, GRAMMAIRIEN, DU PARTI DE DONAT. — QUATRE LIVRES.
Un certain Cresconius, grammairien, qui était donatiste, ayant trouvé ma lettre en réponse à ce que je connaissais alors de la lettre de Pétilien, pensa qu’il me fallait répliquer, et m’adressa une épître. Je répliquai à mon tour à son ouvrage par quatre livres, et dans les trois premiers je n’omis rien de ce qu’il fallait pour une réfutation générale. Mais les Donatistes ayant condamné les Maximianistes, leurs partisans, et rétabli dans leurs dignités quelques-uns d’entre eux, sans renouveler le baptême conféré en dehors de leur communion; j’ai vu que dans cette seule affaire il y avait de quoi répondre à tout ce que Cresconius avait écrit. Alors j’ai ajouté un quatrième volume, dans lequel j’ai montré, avec autant de soin et d’évidence que j’ai pu, tout ce qui en est. Quand j’ai écrit ces quatre livres, l’empereur Honorius avait déjà rendu ses lois contre les Donatistes.
L’ouvrage commence ainsi : « Ne sachant pas, Cresconius, quand mes écrits pourront vous parvenir.»
