CHAPITRE XVII.
CONTRE LA LETTRÉ DE PARMENIEN.— TROIS LIVRES.
Les trois livres dirigés contre la lettre de Parmenien, évêque, des Donatistes de Carthage et successeur de Donat, agitent et résolvent une grande question, une question qui intéresse l’Eglise , répandue dans tout l’univers, d’avec laquelle les schismatiques se sont séparés en la calomniant; il s’agissait de savoir si dans l’unité et la communion des mêmes sacrements, les mauvais souillent les bons, et on établit comment ils ne les souillent point. Dans le troisième de ces livres, examinant comment il faut interpréter ce mot de l’Apôtre: « Otez le méchant du milieu de vous-mêmes 1; » ce que j’ai dit: «Chacun doit extirper le mal du milieu de soi 2, » ne se doit pas entendre ainsi, mais de l’obligation d’enlever l’homme mauvais du milieu des bons, ce qu’accomplit la discipline ecclésiastique; c’est ce que montre le texte grec où il est écrit sans nulle ambiguïté: «le mauvais » et non pas « le mal.» Et cependant j’ai répondu selon ce sens à Parmenien. Cet ouvrage commence ainsi : « J’ai écrit ailleurs bien d’autres choses contre les Donatistes. »
