CHAPITRE XXVIII.
CONTRE UN DONATISTE INCONNU. — UN LIVRE.
(N’existe plus.)
J’ai voulu donner à l’autre livre que j’a rappelé plus haut, ce titre: Contre un Donatiste inconnu: la même erreur de temps pour l’absolution de l’ordonnateur de Cécilien s’y reproduit. Ce que j’ai dit « pour la multitude de l’ivraie, qui représente toutes les hérésies, » »manque d’une conjonction nécessaire: il fallait dire : qui représente aussi toutes les hérésies, ou qui représente encore toutes les hérésies. Je parlais en effet comme si l’ivraie était seulement hors de l’Eglise et n’était pas en même temps dans l’Eglise. L’Eglise, cependant, est ce royaume du Christ, duquel les Anges, au temps de la moisson, doivent arracher tous les scandales 1. Ce qui fait dire au martyr saint Cyprien : « Bien qu’il paraisse y avoir de l’ivraie dans l’Eglise, cependant notre foi et notre charité ne doivent pas en être troublées, de telle sorte que nous nous éloignions de l’Eglise parce que nous y voyons de l’ivraie 2. » Nous avons défendu ce sens ailleurs et surtout dans nos conférences contre les mêmes Donatistes.
Cet ouvrage commence ainsi: « Nous avons promis de donner en un court écrit des preuves sur les points nécessaires. »
