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Cela étant, comme il serait trop long de discuter tous les exemples de mensonge que Dictinius, dans sa Livre , présente comme modèles, il me semble que ces exemples , comme tous ceux que l'on pourrait citer de ce genre, peuvent se ramener à cette règle démontrer, ou que ce que l'on regarde comme un mensonge, n'en est pas un; ou que taire la vérité n'est pas mentir ; ou qu'il y a là un sens métaphorique, ce qui est le propre des paroles et des actions figurées qui abondent dans les livres prophétiques ; ou que s'il y a évidemment mensonge, on ne le propose point à notre imitation, et que si parfois ce péché nous échappe comme tout autre, par surprise, nous ne devons pas le justifier, mais en demander pardon. Voilà ma manière de voir, et c'est la conclusion nécessaire de la discussion qui précède.
