CHAPITRE XXXII.
3, 4, 5. « Jacob envoya de« vaut lui plusieurs de ses gens vers Esaü son frère, qui habitait la terre de Seïr en Idumée, et leur donna cet ordre : Vous direz ceci à Esaü mon seigneur: Voici ce que ton serviteur Jacob te fait dire : J'ai habité chez Laban, et j'ai resté avec lui jusqu'à présent ; j'ai acquis un bon nombre de boeufs, d'ânes, de brebis, de serviteurs et de servantes ; et j'ai envoyé prévenir Esaü mon seigneur. » Il ne dit pas: « J'ai envoyé te prévenir. »
11, 18. Si interrogaverit te Esau dicens : Cujus es ? et quo vadis ? et cujus haec quae antecedunt te et dites : Pueri tui Jacob 1. La .phrase serait complète, quand même la conjonction et serait supprimée.
19. « Il les envoie pour présent à Esaü mon seigneur, et il vient lui-même après nous.» Il fallait dire, pour ne pas s'écarter du langage ordinaire : « A toi, mon seigneur, » ou bien « A toi, son seigneur. »
22. Surrexit autem eadem nocte, et accepit uxores duas.et duas ancillas 2 ; il est facile de voir que ces servantes ne sont pas les femmes, que l'Ecriture a désignées tout à l'heure sous le nom d'épouses. Et accepit duas ancillas : voilà un exemple du sens particulier que l'Ecriture donne assez souvent au mot accepit ; ce n'est pas cette nuit-là, en effet, que Jacob les a épousées, ou qu'il les a reçues de son beau-père.
