8.
« Durant tout le jour ils avaient mes paroles en abomination1 ». Il en est ainsi, vous ne l’ignorez pas. Dites la vérité, prêchez-la: Annoncez le Christ aux païens, montrez l’Eglise aux hérétiques, parlez à tous du salut; ils s’insurgent contre mes paroles; ils les prennent en abomination. En agissant de la sorte, à qui s’attaquent-ils, sinon à celui en qui «je louerai mes discours? » « Tout le jour, ils avaient mes paroles en abomination ». Il devrait leur suffire de les détester, sans rien faire de plus que les décrier et les rejeter; mais non, ces paroles coulent de la plus pure source de la vérité ; quand ils les détestent et les rejettent, comment agissent-ils à l’égard de celui qui les a inspirées? Le voici : « Tous leurs desseins à mon égard ne tendaient qu’au mal ». Ils ont un suprême dégoût pour le pain; peuvent-ils aimer beaucoup le vase dans lequel on le leur présente? « Tous leurs desseins à mon égard ne tendaient qu’au mal ». S’ils ont tenu cette conduite envers le Sauveur, le corps doit accepter ce que la tête a accepté elle-même, afin de ne point s’en séparer. Ton Sauveur a été méprisé, et tu voudrais être honoré de ceux qui se sont éloignés des saints ! Il ne convient pas que tu cherches à obtenir ce qui ne lui a pas été donné. « Le disciple n’est pas au-dessus de son maître, ni le serviteur au-dessus de son Seigneur2 ». S’ils ont donné le nom de Béelzébub au Père de famille, à bien plus forte raison devront-ils le donner à ses domestiques! « Tous leurs desseins à mon égard étaient tournés au mal ».
